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Mais qu’est-ce que la justice ?

Ce texte nous a été envoyé par PETROV Pavel.

Je vous écris, car j’ai longtemps réfléchi à la question, et je me suis rendu compte que notre système de justice ressemble à du banditisme organisé à l’échelle nationale, en toute légalité. Je m’explique.
On peut tout d’abord considérer l’enfermement comme solution pour éviter que des individus dangereux pour la société puissent perpétuer leurs actes. Personne ne veut voir des violeurs ou des tueurs se promener à coté de leurs enfants. Mais on oublie trop souvent qu’avant d’arriver à de tels actes, beaucoup ont commencé par de simples bêtises de jeunesse et ont fini dans un commissariat de police.
Ces individus "dangereux", n’étaient en réalité dangereux que pour eux-mêmes, et n’avaient peut-être fait de mal à personne en particulier (ou alors il faut m’expliquer quelle nuisance on peut apporter à une personne, en fumant un joint, seul, dans la nature).
Si à l’époque, ces personnes n’avaient rien à reprocher à la police, un séjour dans une salle de 6 mètres carrés retourne les esprits. Je pense que l’on peut parler de séquestration légitimée par l’état. Cette rétention forcée forge une haine envers la société, qui peut éclater dangereusement dans l’avenir.
En voulant écarter ces personnes de la société "normale", c’est-à -dire celle qui est profitable au pouvoir en place, on en fait des bombes à retardement. Au lieu d’essayer de comprendre la raison de leurs actes et de les aider, car une personne au comportement agressif (contre elle-même ou contre d’autres) réclame inconsciemment de l’aide, on leur apporte un préjudice moral, et on les conforte dans l’idée que la société est privative de liberté et agressive envers eux (ce qui devient par la suite, vrai).
Alors, qui a un comportement agressif, et lequel des deux (délinquant ou policier), contribuera le plus à déstabiliser la cohésion sociale ? Le policier, et l’institution judiciaire et administrative qui le soutient. Dans les deux cas, les personnes peuvent porter des armes, dans les deux cas, ils peuvent soustraire un bien, et dans les deux cas, il peut y avoir séquestration.
Quel est donc ce gouvernement qui contribue à sa propre perte, et qui donne le droit à certaines personnes de faire ce qui est puni par la loi. N’est-ce pas un paradoxe se raprochant de la dictature ?

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Circus politicus
Christophe Deloire, Christophe Dubois
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2012, les Français sont saisis d’angoisse à l’idée que la fête électorale débouchera sur une gueule de bois. La crise aidant, la politique se révèle un théâtre d’ombres où les signes du pouvoir servent surtout à masquer l’impuissance. Qui gouverne ? Qui décide ? Circus politicus révèle les dessous d’un véritable « putsch démocratique », une tentative de neutralisation du suffrage universel par une superclasse qui oriente la décision publique. (…)
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"Lorsque j’ai pris mes fonctions, j’étais déterminé à faire entrer les Etats-Unis dans le 21ème siècle, toujours comme le plus grand facteur de paix et de liberté, de démocratie, de sécurité et de prospérité."

Bill Clinton, 1996

"A travers le monde, chaque jour, un homme, une femme ou un enfant sera déplacé, torturé, assassiné ou "porté disparu", entre les mains de gouvernements ou de groupes politiques armés. Et la plupart du temps, les Etats-Unis en sont complices. "

Amnesty International, 1996

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