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Mexique - Les soins médicaux organisés d’en bas : l’expérience zapatiste, Ginna Villarreal.








Les ressources et l’éducation sont encore les principales luttes pour améliorer la santé dans les communautés zapatistes.


Narco News Bulletin, 11 janvier 2007.


Dans son communiqué du 24 décembre, le commandant Moisés de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN) invitait les gens du monde entier à la première « Rencontre des Peuples Zapatistes avec les Peuples du Monde ». Il disait : « Nous essayons seulement de montrer ce que nous sommes en train de construire, avec beaucoup de difficultés, mais aussi avec le grand désir de construire un autre monde, où ceux qui commandent, commandent en obéissant. »

Ces réunions - tenues à Oventic, au Chiapas, du 30 décembre au 2 janvier - ont marqué le premier échange formel d’expériences entre les cinq conseils de bon gouvernement des communautés zapatistes et leurs visiteurs venus des quatre coins du monde. Plus de 2000 personnes de 48 pays différents ont fait le déplacement, selon le décompte officiel enregistré. Les zapatistes ont été les hôtes de six sessions coordonnées pour dialoguer sur l’autonomie et l’auto-gouvernement, la question des femmes, l’éducation, la terre et la territorialité, l’art et la communication alternative et, bien sûr, la santé.


Les soins médicaux dans les communautés zapatistes indigènes du Chiapas ont longtemps été méprisés par le gouvernement mexicain. La pénurie de matériel médical et de moyens de transport, la perte des connaissances médicales traditionnelles, les obstacles à l’éducation sexuelle et les problèmes de dépendance à l’aide étrangère ont été quelques-uns des thèmes traités par les cinq conseils de bon gouvernement et les délégués de l’extérieur participants à la session du 31 décembre sur la santé. C’est pour ces raisons que les communautés zapatistes ont organisé leur propre réseau de soins médicaux et ont demandé l’aide et les ressources d’autres organisations du Mexique et du monde en solidarité. (...)

- Lire l’ article www.narconews.com




Chiapas : La stratégie de l’escargot, par Joani Hocquenghem.

Mexique : une aussi longue ingérence, par Comaguer.






 Foto : D.R. 2007 Gerardo Osuna.


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« Il y a une idée sur laquelle chacun semble d’accord. « Vaincre Daesh », comme l’a exprimé le secrétaire d’Etat Tillerson. Laissez-moi poser juste une question : Pourquoi ? Il est temps pour Trump d’être Trump : extrêmement cynique et imprévisible. Il lui faut vaincre Daesh en Irak. Mais pourquoi en Syrie ? En Syrie, il devrait laisser Daesh être le cauchemar d’Assad, de l’Iran, de la Russie et du Hezbollah. Exactement comme nous avons encouragé les moudjahidines à saigner la Russie en Afghanistan. »

Thomas Friedman, « In Defense of ISIS », New York Times, 14 avril 2017.

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