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Nescafé : le monopole du géant suisse enfin menacé

kamil

Coup dur pour Nestlé. La multinationale suisse et sa filiale Nescafé sont en train de voir disparaitre un des monopoles les plus juteux : les dosettes de café.
Depuis vingt ans et sans que peronne n’y trouve quoi que ce soit à y redire, Nescafé a été en situation de monopole absolu sur les capsules de café.

Il faut dire que le géant suisse avait bétonné son pactole : pas moins de 1’700 brevets protégeaient son système de café, histoire de décourager la concurrence.

Histoire surtout de conserver des prix exorbitants, que certains considèrent entre 30% et 50% supérieurs à ce qu’ils seraient dans une situation normale.

C’est le boss des supermarchés Casino, Jean-Charles Naouri, qui a lancé la première offensive contre la citadelle Nescafé il y a plusieurs mois.

Malgré les poursuites et les hordes d’avocats immédiatement lachés par Nescafé, l’expérience a été tellement porteuse, que la situation de Nescafé devient intenable et que les appetits s’aiguisent : deux sociétés en Europe et en Amérique du nord s’apprêtent à leur tour à lancer leurs dosettes.

La guerre des dosettes... un combat en passe d’être perdu pour Nestlé... et un bout de victoire pour les consommateurs après vingt ans d’arnaque !

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COMMENTAIRES  

24/11/2010 18:23 par Henri

Du sérieux, camarades.

La dosette Nespresso® est une produit de consommation populaire, de première nécessité dont il est urgent de casser le monopole.

Parlez du quinoa de Bolivie, que l’on nous vend en France comme écologique, bio, équitable et que sais-je encore, mais qui déstabilise l’agriculture vivrière des paysans qui sont incités à produire cette denrée d’exportation et à consommer des produits alimentaires importés dont ils deviennent dépendants.
(N’est on pas là dans le principe même du colonialisme ?)

Alors si Nescafé® a réussi à créer autour de ce produit, (par ailleurs gustativement excellent, bien supérieur aux copies) un rêve, en jouant la rareté, la distribution exclusive dans des boutiques, le "Club" dont on est membre, pourquoi pas.
Et en achetant la machine et les dosettes, le consommateur, très probablement fortuné, verse volontairement dans les caisses de l’État sa contribution sous forme de TVA.

Alors, un peu de bon sens camarade.

L’objectif du Grand Soir n’est pas la dosette à deux sous pour tous !!!

25/11/2010 06:48 par Serge Sales

Bien vu Henri c’est imparable et tellement vrai.

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