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Que penser de la menace voilée de Macron sur Brut ?

En réponse à une question du journaliste de Brut sur les élections présidentielles de 2020, Macron a répondu « Peut-être que je ne pourrai pas être candidat. Peut-être que je devrai faire des choses dans la dernière année, dans les derniers mois, dures, parce que les circonstances l’exigeront et qui rendront impossible le fait que je puisse être candidat. » Une déclaration sibylline et quelque peu menaçante qui n’a évidemment pas du tout intéressé les médias officiels mais qui a fait couler beaucoup d’encre sur les médias sociaux et dans la dissidence, comme j’appelle tout ce qui met en furie l’Establishment.

Vrai ou fake

Je ne pensais pas que Sud radio faisait partie de la dissidence, jusqu’à ce que ce media soit épinglé par l’émission “ Vrai ou fake ” de France Info, la TV de Macron. Cette émission s’est donné pour mission de ramener vers le droit chemin de la Pensée unique, les brebis égarées dans le « complotisme » (en clair, qui doutent des versions officielles). Ces fake journalistes, mais vrais propagandistes, vont, dans leur zèle, jusqu’à poser de malheureux lycéens-potiches sur le plateau pour les endoctriner en public et servir d’exemples à tous les jeunes qui seraient tentés d’écouter les sirènes de la déviance. Un spectacle écœurant !

Donc, le 10 décembre, les petits soldats du ministère de la Vérité de France Info ont lancé l’anathème sur tous ceux qui osent exprimer une opinion différente de la version du gouvernement sur l’épidémie de Covid et sur tous ceux qui osent leur donner la parole comme Sud Radio et André Berkoff qu’ils ont accusé de voyager « avec allégresse dans ce monde de désinformation ». Plus aveugles que le clergé catholique sur la disparition de la foi, ces fanatiques de la Pensée officielle ne comprennent pas pourquoi malgré, tous leurs efforts, « la galaxie fake-news est en expansion ». Qui sait quelle inquisition ils nous préparent pour en venir à bout...

L’ambition des nouveaux maîtres du monde

C’est donc le « dissident » André Berkoff qui invite, le 14 décembre, Olivier Piacentini, un ancien banquier qui vient de publier « Le mirage mondialiste - Comment l’oligarchie manipule l’opinion ». Il nous explique, en deux mots, comment le système néolibéral fonctionne : « Les Etats se surendettent de plus en plus pour pallier les effets de la mondialisation (désindustrialisation, chômage, etc), donc, peu à peu, les Etats s’appauvrissent, les grands groupes s’enrichissent et tiennent les Etats en dépendance par la dette ». Ce rapport de force très favorable aux nouveaux maîtres du monde, ceux qui ont l’argent, décuple leur ambition de s’emparer du pouvoir politique. Cela se fait de manière insidieuse parce que les peuples ne sont pas d’accord.

Et on les comprend ! C’est bien beau la société de consommation, des loisirs et du divertissement, tant qu’on a de l’argent. Mais à mesure que le travail passe en Asie, où il revient moins cher aux multinationales, nous avons de moins en moins de pognon, comme dit Macron. D’après Philippe Herlin, les Français ont perdu 25% de leur pouvoir d’achat depuis les années 1980.

Aujourd’hui, constate Olivier Placentini, les Français ne sortent plus de chez eux et les grands groupes ponctionnent ce qui leur reste d’argent après que l’Etat est passé, grâce notamment aux abonnements (internet, portable, netflix, etc.)

Le moins qu’on puisse dire est que notre ex-banquier ne porte pas l’Union Européenne dans son cœur. C’est, selon lui, un « laboratoire du futur gouvernement mondial. Conçue pour assurer la prospérité de l’Europe et lui donner les moyens de rivaliser avec la Chine, la Russie, les Etats-Unis », elle est, en fait, au service des multinationales comme Gilead (à qui elle a acheté sans sourciller pour un milliard d’euros de Remdesivir nocif !) et ne fait même pas le poids devant une puissance moyenne comme la Turquie...

Cependant tout n’est pas perdu, nous affirme-t-il. Devant la montée des populismes, les puissances d’argent accélèrent leur programme et du coup, elles se démasquent (pendant qu’elles nous masquent, on appréciera l’humour de la situation !!!) et deviennent plus faciles à combattre.

Les « choses dures »

Mais revenons à nos moutons, à savoir la réponse « subliminale et très mystérieuse » que Macron a faite à Brut. Pour Olivier Piacentini, il ne peut pas s’agir des contre-réformes habituelles (retraites, chômages, droit du travail, privatisations). Cette manière de dépouiller les Français est de la routine pour Macron, ses homologues et ses commanditaires depuis 50 ans, il doit s’agir de quelque chose d’inédit, de grandiose, en un mot de jupitérien.

Quelque chose qui mette la dernière touche au « projet de Macron », c’est-à-dire « au projet de ceux qui ont financé sa campagne, à savoir les grandes multinationales », c’est-à-dire au projet « d’exproprier les Français de leur travail et de leur indépendance économique », comme on le voit avec l’interdiction de travailler faite aux commerçants, à la culture, aux restaurants, etc.

Alors ? Eh bien Olivier Piacentini pense « qu’il va être amené dans les prochains mois à déclencher la Directive européenne BRRD » que Sapin a fait rentrer dans la loi française en 2015 (Macron était alors ministre de l’économie) et qui permet à l’Etat de se servir directement dans l’épargne de Français pour renflouer les banques. « L’information est passée en toute discrétion » note le Figaro. Quelle surprise !

Le site Thaïlande.fr s’est ému de ce qu’il a qualifié d’« épée de Damoclès sur l’épargne des Français » et, ironie du sort, leur conseille de déposer leurs économies dans les banques thaïlandaises pour les soustraire à la rapacité de l’aristocratie stato-financière occidentale.

En fait, la formule n’est pas tout à fait inédite. L’Union européenne l’a testée à Chypre. Vous vous souvenez ? Quand les Chypriotes ont été dépouillés nous n’avons rien dit, nous n’étions pas Chypriotes. Quand la Grèce a été pillée et les Grecs réduits à la misère noire, nous n’avions rien dit non plus, nous n’étions pas Grecs. Maintenant c’est notre tour, hélas, comme dit le pasteur Niemoller, « il ne reste plus personne pour dire quelque chose ».

Il faut reconnaître que c’est tentant. Selon la Banque de France, le montant total de l’épargne des ménages s’élevait à 5 367 milliards d’euros au troisième trimestre 2019. Et il n’a fait qu’augmenter avec l’épargne « forcée » des consommateurs, enfermés chez eux pendant l’épidémie et de plus en plus inquiets pour l’avenir.

Début avril, les députés PS ont ouvert la danse en proposant « un prélèvement exceptionnel de solidarité sur les encours d’assurance-vie supérieurs à 30.000 euros ».

Même les quelques sous que les plus modestes d’entre nous ont déposé sur des livrets A ne sont pas à l’abri. « Est-ce que l’Etat pourrait dire demain je prends 10% sur tous les livrets A ? En termes de prélèvement fiscal, rien ne l’interdirait », assure Philippe Crevel.

Le principe de précaution et le grand inquisiteur

Olivier Piacentini, qui se défend à plusieurs reprises d’être complotiste, note avec finesse que « l’hystérie covid frappe surtout les pays sous domination étasunienne ». Eh oui, comme par hasard, elle est surtout orchestrée dans les pays d’Europe encore prospères dirigés par des adeptes fanatiques du néo-libéralisme à la solde des multinationales. Autrement dit, les pays les plus susceptibles de constituer le fer de lance d’un gouvernement mondial au service des monopoles privés.

Et comme par hasard, il se trouve que les populations de ces mêmes pays sont soumises au Principe de précaution. Les sociologues Jean-Claude Paye et Tülay Umay analysent, dans un excellent article intitulé Coronavirus : une nouvelle inquisition, toute la perversité de cette invention des dirigeants occidentaux pour fuir leurs responsabilités et se protéger des peuples qu’ils spolient toujours davantage.

Apparu dans les années 1970 en droit allemand, le principe de précaution a depuis lors été inscrit au niveau international dans de nombreux traités, au niveau européen dans le traité de Maastricht, et au niveau national dans l’ordre juridique interne de certains États membres.

Voilà ce que nos deux sociologues en disent : « Nous sommes ici dans l’incertitude d’un risque, dont la réalisation est elle-même incertaine. Le principe de précaution nous interdit de penser. Il s’oppose à toute possibilité d’observation, en supprimant la notion même de causalité, comme succession temporelle de causes et d’effets. Sous la forme du délire, le discours sur la coronavirus colonise notre vie individuelle et notre réalité sociale. Il fonde un nouveau Réel, il porte sur quelque chose dont nous ne pouvons rien dire et sur lequel nous n’avons pas de prise ».

Nous constatons tous que cette épidémie, en nous privant de notre liberté et de notre libre-arbitre, nous réduit à l’état de troupeau, comme « à chaque fois que la population s’est trouvée totalement démunie, placée dans une position de détresse par rapport au pouvoir. La détresse des individus résulte d’une perte des repères et surtout d’une impossibilité de faire face, de dire non aux injonctions qui leur sont adressées. Confrontées au fait de « ne pouvoir attendre l’aide de personne », les populations sont alors plongées dans une radicale impuissance ».

Jean-Claude Paye et Tülay Umay comparent notre situation à celle qui est décrite dans Les frères Karamazov. Dostoïevski, « en situant l’action dans la période historique de l’inquisition, fait ressortir une problématique qui rappelle étrangement ce que nous vivons présentement. L’organisation de l’inquisition repose sur le personnage du Grand Inquisiteur qui considère l’humanité comme un troupeau. Il conçoit que l’homme ne peut trouver son salut qu’en renonçant à sa subjectivité et en se dépersonnalisant.

Si l’humanité doit être réduite à l’état de troupeau docile, l’individu, en déléguant sa liberté au grand inquisiteur, redevient un « infans », coupable de renoncer à sa liberté. Il devient alors complètement dépendant d’un pouvoir qui lui dicte sa conduite. Si bien que le grand Inquisiteur peut affirmer : « Oh, nous arriverons à les convaincre qu’ils ne deviendront libres qu’au moment où ils renonceront pour nous à leur liberté et ils se soumettront ». Dans cette « pandémie », il est signifié aux individus qu’ils ne redeviendront « libres » qu’au moment où ils auront acceptés le vaccin et qu’ils auront abandonné toute volonté d’avoir une maîtrise de leur existence. »

Le gouvernement par la terreur

Geoffroy de Lagasnerie explique, dans une interview à Reporterre, comment Macron met en place un gouvernement par la terreur :

« Macron détruit tout ce qui protège de l’exposition au pouvoir arbitraire, par plein de petites réformes : le démantèlement du droit de travail qui a augmenté la soumission des employés à leurs patrons, l’augmentation du pouvoir des préfets pour le contrôle des manifestations, l’accroissement des possibilités de rétention. Le macronisme démantèle les protections juridiques, syndicales. Et il expose les individus à de plus en plus de pouvoirs arbitraires : le pouvoir du patron, le pouvoir du préfet, le pouvoir du ministre, le pouvoir du directeur d’établissement. Cette multiplication des petits pouvoirs soumet les individus à une forme de terreur continue, la peur des sanctions qu’on peut subir si l’on dévie, si l’on conteste, si l’on est indocile.

Et la peur du policier dans la rue, suggère Hervé Kempf de Reporterre,

Quand vous multipliez les zones dans lesquelles les sujets politiques sont terrifiés, vous les soumettez à un ordre psychique extrêmement puissant en termes de conformation. La conséquence de cela à long terme est de ne même plus voir qu’il y a des problèmes parce que les gens se seront entièrement autocensurés ».

Et Lagasnerie de conclure : « Le macronisme fonctionne à l’élimination systématique – sociale, pénale, carcérale, économique – des indésirables ».

C’est aussi ce que semble penser le Dr Ebstein qui a été convoqué par le Conseil de l’ordre, en juin dernier, pour avoir refusé d’appliquer le protocole sanitaire des 4D : Doliprane, Domicile, Dodo, Décès.

Conclusion

L’instrumentalisation de l’épidémie pour tétaniser et terroriser les populations a permis aux puissances d’argent d’engranger des profits considérables aux dépens des populations paralysées et d’augmenter leur pouvoir. Elle a permis de réduire les libertés individuelles et d’habituer les populations à vivre sous la botte de la police, au gré d’ordres arbitraires et iniques. Si cela ne suffit pas à faire passer des « choses dures », il reste toujours à Macron l’Article 16 qui donne les pleins pouvoirs au président de la République.

A condition qu’il ne perde pas l’appui de la police et/ou de l’armée, il pourra alors faire absolument tout ce qui lui plait, pas seulement des petites sauteries entre hommes à l’Elysée en plein couvre-feu, mais « repousser » les élections présidentielles, instaurer un état d’urgence illimité et, pourquoi pas, mettre en place une dictature à la chilienne.

« Ces gens-là n’ont donc pas de conscience ! », s’indignait dernièrement un de mes amis. Eh non ! Lord Acton nous avait prévenus : « Le pouvoir tend à corrompre et le pouvoir absolu corrompt absolument ».

Si donc il y a des élections et que Macron ne puisse pas se représenter tant il s’est fait haïr des Français, il n’aura pas tout perdu pour autant. Outre que ses amis banquiers le récompenseront généreusement pour ses bons et loyaux services, l’histoire ne l’oubliera pas à la différence de Sarkozy et Hollande, les présidents petits bras à usage unique qui l’ont précédé.

Pour être célèbre, il est, en effet, infiniment plus sûr d’être un super héros du mal que du bien. Comme dit William Shakespeare : « Le mal que fait un homme vit après lui ; souvent ses bonnes actions vont dans la terre avec ses os ».

Voyez Néron...

Note : pour les liens vers les sources se référer au texte initial.

 https://www.salaireavie.fr/single-post/que-penser-de-la-menace-voil%C3%A9e-de-macron-sur-brut
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COMMENTAIRES  

26/12/2020 18:24 par Loic

Je suis aller chercher cette interview de Piacentini, mais quel idiot !
Ça démarre avec des affirmations hallucinantes sur l’infiltration de l’onu par la chine. Après il explique que la déflation est liée aux exports de la chine. Bon donc ils ont arrêté de dévaluer le yuan du coup ? Non ? Ah ok.
La Chine dont l’économie dépend toujours de ses exports pourrait très bien appuyer sur bouton pour nous empêcher de lui acheter des trucs ! Voilà et après les multinationales ont gagné. C’est "la technique du voleur chinois", je cite le monsieur la.
Il parle de gouvernement mondialisé mais il ne comprend rien au néolibéralisme. Il nous parle de féodalité là ce monsieur, sauf que le système féodal qui restreint ne donne pas autant de pouvoir que la "liberté" néolibérale, la dictature du positif. (Voir Foucault et Han Byul-Chung)
Analyse de simplet, il ne comprend rien commerce mondial ou à la politique monétaire. Connerie après connerie. J’espère que ses livres vendent assez pour justifier de se ridiculiser a ce point la en public.

27/12/2020 09:27 par désobeissant
27/12/2020 10:03 par Assimbonanga

Qui l’eut cru ? LGS devenu réceptacle de sud-radio (par l’intercession de Dominique Muselet) !

QUESTIONS
 C’est combien le plafond du livret A ? C’est ça l’épargne de 5367 milliards d’euros des ménages ?
 L’épargne des ménages s’élevait à 5 367 milliards d’euros au troisième trimestre 2019. Quelle catégorie de ménages détient cette épargne ?
 Dominique, avez-vous une assurance-vie supérieure à 30.000 euros ?
Conclusion, c’est qui qui serrent les fesses qu’on leur prennent leur pognon ? Ah ! Oh ! Piacentini aurait peur pour ses économies ? Ce pourrait bien être le centre du souci, la cerise dans le gâteau...

D’autre part, Jean-Claude Paye et Tülay Umay font partie du réseau Voltaire. Faire une petite rechercher sur "réseau Voltaire" peut s’avérer éclairant....

« Peut-être que je ne pourrai pas être candidat. Peut-être que je devrai faire des choses dans la dernière année, dans les derniers mois, dures, parce que les circonstances l’exigeront et qui rendront impossible le fait que je puisse être candidat. »
Celui-ci aussi a remarqué : La semaine « Brut ». Macron annonce qu’il s’en ira ?
Le monarque parle et chacun de se lancer en conjectures sur ce qu’il a bien pu vouloir dire !

Dominique, redescendez parmi nous modestes lecteurs de base, en bas, rubrique commentaires. Là on peut dire des conneries en ayant des excuses, celles de n’y rien comprendre.

27/12/2020 10:44 par barbe

Assimbonanga, c’est une question de principe. Pas une question de quantité. Si tu possèdes moins tu croirais ne pas être concernée par les mesures folles, totalement inversées, qui nous sont promises. Cette inversion, c’est par ex : d’un côté, le système sacralise la propriété. De l’autre : s’il décide de te reprendre le fruit de ton épargne, et de ton travail, il le pourrait...
Le communisme, c’est pas trop ce que prône le système, sauf que c’est ce qu’il risque de pratiquer ; c’est pourquoi, si tu es communiste, tu ne vois rien à redire. Faute d’un regard perçant.
Il faut juste s’élever au plan des principes, et voir le sable sur lequel tout cela repose. Mouvant, instable comme les gens qui nous dirigent.

27/12/2020 12:57 par Yannis

Toujours aussi élégante, Assibo dans vos attaques. Vous semblez personnellement détester D. Muselet, contributrice de ce site et qui y publie régulièrement, Ce n’est pas bon pour votre karma breton, tendre comme du Kouign amann.

Sinon quand la France sera définitivement sous régime fasciste, vous continuerez à jouer les naïves et saintes innocentes, et à identifier les pseudos, faire pour LGS des listes de gentils et de méchants (ces-derniers direct au goulag ou aux camps, sans passer par un tribunal), éventuellement prêtes pour une future dénonciation à la komandantur ?

Vous vous relisez parfois ? Ou le réel devient tellement inacceptable pour vous que vous ne pouvez plus que jouer le fou du roi sur ce site ?

27/12/2020 15:15 par Geb

Ma chère Assimbonanga les gens qui ne regardent "que" la bouteille et l’étiquette, sans réellement savoir en apprécier le contenu sont condamnés à mourir de soif.

Votre réaction est exactement celle que ceux qui ont monté le coup désirent qu’elle soit : Une réaction épidermique sans profondeur.

Leur principe : Quand on désire cacher un paquet de perles, (Par exemple discréditer une réalité sale qu’on est en train de mettre en oeuvre mais qu’on désire garder confidentielle encore un peu), on le cache sous un tas de merde. Dans ce cas sous l’aval ou l’annonce de personnages qui vous déplaisent à vous ou à votre mode de pensée.

Bon courage à votre réveil.

J’y crois pas trop parce que ceux qui ne se sont pas réveillés aujourd’hui et n’ont pas pris un peu de marge, il ne leur reste guère de temps pour le faire en sécurité.

Nos maîtres sont bien trop poussés au cul par nos amis alternatifs.

Après, jusqu’en 2025 au moins, il n’y aura pas trop d’espoir de relever la tête pour ceux qui vont rester.

Et pour plagier Léo Ferré : "Mais nous, nous seront morts... Mon Frèèèère !!!". (- :

Avec tous mes Voeux prolétariens pour 2021.

27/12/2020 16:05 par jo nice

Depuis le bail in chypriote on le sait : si ça tourne mal sur la planète finance,on tondra la classe moyenne !
En dessous pas grand chose à prendre et les capitaliste du dessus savent planquer leur argent. La vrai question concerne les classe populaire et les militants de gauche : est ce qu’on laisse faire ?
D’un coté la classe moyenne et les éduqués ont un potentiel révolutionnaire faible actuellement, autant les laisser s’appauvrir...
D’un autre coté quand il n’y aura plus rien a prendre à la classe moyenne,ils taperont dans nos allocs,CMU etc. En gros notre tour viendra

27/12/2020 19:05 par Assimbonanga

ils taperont dans nos allocs,CMU etc, par @jo nice
Ben oui. Je ne cesse de le dire : attendez que Macron présente la facture !
Pour l’instant il donne aux entreprises, à tous ses électeurs de droite, il puise dans les caisses collectives, achète à tour de bras des vaccins, offrent des tests, sur les fonds de la sécu et tout en exonérant de cotisations pas mal d’entreprises.
La ruine du peuple, c’est par là qu’elle se creuse. Mais cela n’est que mon avis...
Apparemment, une peur panique semble se répandre pour les épargnants, bon, admettons. C’est possible.

27/12/2020 21:20 par Assimbonanga

@Yannis, je suis critique à l’égard des billets de D. Muselet. Aucune détestation de ma part. Je n’en dirais pas autant de votre tonalité.
En fait, je ne qualifierais pas les publications de D. Muselet d’articles. Billets convient mieux. Il s’agit d’appréciations personnelles, de compte-rendus de ce qu’elle a capté dans l’air du temps, au fil de ses lectures et avec une certaine propension à rechercher ce qui conforte ses croyances, comme son déni de l’épidémie pendant tout un temps.
Comme je vous contrarie beaucoup , ainsi que quelques autres, je ferais bien de me censurer, de fermer mon clapet et d’obéir à votre injonction de ne pas critiquer Madame Muselet...
Cela ne changerait pas grand chose et, après tout, c’est le choix éditorial du GS d’abriter ou non ce type d’écrits. J’ai déjà dit mon opinion à son sujet mais en revanche, cela m’interdira de poser des questions. Bast, pas grave puisque personne n’y répond, ni même ne les lit.
@Geb, je n’ai pas compris le sens de cette phrase : J’y crois pas trop parce que ceux qui ne se sont pas réveillés aujourd’hui et n’ont pas pris un peu de marge, il ne leur reste guère de temps pour le faire en sécurité. C’est quoi, quelle marge ?

28/12/2020 10:06 par Yannis

Assibo, les effets de miroir sont parfois saisissants. Lorsque vous parlez de l’auteure, on jurerait que vous parlez de vous même.

Sinon il reste encore un peu de marge et de café, vous en reprendrez bien encore un peu ?

28/12/2020 12:27 par pierreauguste

"Votre réaction est exactement celle que ceux qui ont monté le coup désirent qu’elle soit : Une réaction épidermique sans profondeur...."
" les gens qui ne regardent "que" la bouteille et l’étiquette, sans réellement savoir en apprécier le contenu sont condamnés à mourir de soif."Et ça c’est une réaction profonde du second degré.......?

28/12/2020 14:45 par Assimbonanga

@Yannis, c’est ce que je me tue à dire : les billets de D.Muselet seraient très bien dans la rubrique des commentaires. Je ne les trouve pas vraiment supérieurs à ceux que produit une simple commère comme moi, ou comme vous.
Le cocasse (mais pas trop) de l’affaire c’est qu’un site plutôt communiste se retrouve à paniquer pour ses assurances-vie à plus de 30 000€. On ne peut plus guère s’étonner que le PC soit réduit à quasi zéro, c’est cohérent avec l’embourgeoisement de ses adhérents. Les vrais pauvres, les prolétaires, les précaires, ils sont ailleurs. Sans doute plus séduits par l’Évangélisme, le Pentecôtisme, le Catholicisme, l’Islam et toute religion susceptible de fournir fraternité et solidarité, du moins en promesses. Et le Lepénisme, bien commode comme fourre-tout de la pensée quelque peu frondeuse. C’est un courant ramassis de tout ce qui rouspète.
Au fait, paparazzi me voyait cantalienne et vous ce serait bretonne. Allez, prenez vos gouttes (moi-aussi je sais faire dans la rubrique goujaterie) !

28/12/2020 21:11 par barbe

"un site plutôt communiste se retrouve à paniquer pour ses assurances-vie à plus de 30 000€"
Vous ne savez pas que les comptes courant aussi sont concernés par les mesures sapin ? Si la banque est en défaut, on ne met pas les spéculateurs ni les décideurs de cette inversion, en prison, alors qu’il y a bien des responsables de cette folie qui veut qu’il n’y a plus aucune garantie de la propriété : soit, mais alors, donnez-nous, vous les libéraux au pouvoir depuis trop longtemps, en échange de la garantie de la propriété des choses comme : le droit à tous de voter les textes, le revenu universel, et surtout surtout : le salaire maximum.
Les dirigeants libéraux veulent tout simplement transférer le risque sur le particulier, qui croyait que son épargne était protégée : c’’est le propre du libéralisme, qui refuse toute planification, tout contrôle public, toute émission publique de la monnaie (cf expérience de worgl dont a parlé muselet naguère).
Il y a un gros abus de confiance. Et ce n’est pas très communiste de changer les règles en cours de route, ni de ne les changer qu’au profit des spéculateurs et des banquiers.

29/12/2020 01:54 par Vania

Ce texte affirme :"l’hystérie covid frappe surtout les pays sous domination étasunienne" . Cette affirmation est fausse car elle sous-entend que le covid n’existe pas, il serait " une hystérie". La phrase correcte est :"Le virus covid frappe surtout les pays sous domination étasunienne"
La preuve : aujourd’hui 28 décembre/2020 les USA ont 19 millions 132 726 cas et 333 118 morts ; le royaume d’Espagne un million 854 951 cas et 49 824 morts, la Chine 95 632 cas et 4 771 morts et le Vietnam 1441 cas et seulement 35 morts !
@Yannis, vos commentaires sont puérils . Moi aussi je suis d’accord avec Assimbonanga quand elle affirme que les billets de Mme Muselet seraient très bien dans la rubrique des commentaires

29/12/2020 11:11 par Yannis

Assimbonanga et Vania, trop sénile, trop puéril, c’est quoi votre type de commentateur idéal ?

Je quitte ce fil de discussion tordu, en vous souhaitant de meilleures pensées pour 2021. C’est mieux pour la santé disait Voltaire, qui comme Rousseau était un grand (ou viell) enfant.

29/12/2020 14:56 par Assimbonanga

Je vous demande pardon monsieur y@nnis, mais où c’est que vous avez vu que l’on vous traitât de sénile ? J’ai vu puéril, goujat, seulement. Je crains que vous n’extrapolassiez de trop ce qu’on vous écrit. Collez au texte, vous verrez, vous vous sentirez moins affligé.

29/12/2020 18:33 par Yannis

Merci Asso pour ces conseils avisés et cyniques mais au contraire de coller, je vais décoller. J’espère que vous avez aimé et profité de nos fructueux échanges à demi-polis sur ce forum, car c’est terminé.

Une bonne résolution 2021 est de vous ignorer.

Suerte !

30/12/2020 10:48 par Assimbonanga

@Yannis, vous avez les mêmes réactions que papa razzi précédemment. C’est bien dommage. Voudriez-vous regarder ce que vous m’avez adressé comme insultes avant de vous déclarer le plus fâché ?

01/01/2021 18:23 par delepine

bonjour ou bonsoir et puis mes meilleurs vœux
c’est tout de même dommage que les échanges dérivent vers des considérations un peu nombrilistes et que le sujet proposé disparaisse !

02/01/2021 08:52 par Assimbonanga

Au fait, c’était quoi le sujet ? Le centre des préoccupations ?
Complément d’enquête : ce qu’on ne vous dit pas sur la crise économique qui vient
Cette vidéo nécessitera 23 mn de disponibilité de votre cerveau.

05/01/2021 11:56 par r3drum

@tous : c’est comme ça qu’on perd la partie, en se crêpant le chignon pendant que le royaume du fric, lui, avance.
Je n’apprécie pas tous les commentaires que je lis, mais ils ont au moins un intérêt : celui de me faire réfléchir et d’envisager pourquoi la personne l’a écrit. C’est un exercice que je conseille à tous.

Quand on est pauvre et qu’on a du mal à se chauffer ou à se payer à bouffer, on est vite excédé de savoir qu’un autre refuse une cotisation de 10% sur une assurance vie de 30000 sur un compte à l’abri, alors que tout le monde paye une TVA de 5.5 pour boire et manger.

Mais c’est un faux problème habilement placé là par l’adversaire. la question n’est pas de savoir qui va mettre la main à la poche UNE FOIS, mais qui le fait TOUS LES JOURS, et pour payer quoi.
La mauvaise gestion des dépenses du gouvernement ne devrait pas être imputée à l’épargne des individus (déjà bien taxée de surcroît), surtout dans un pays qui crée autant de richesse, mais qui est incapable de les préserver (politiquement).

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