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RSF et Ménard échouent dans leur tentative de pénétrer l’UNESCO

L’ORGANISATION des Nations unies pour l’éducation, la science et la cultura (UNESCO) a retiré, ce mercredi 12 mars, son parrainage pour le Jour de la liberté sur Internet au groupe français Reporters sans frontières, a annoncé Prensa Latina dans une dépêche de Paris.

Des sources diplomatiques de l’UNESCO ont dit à PL que « l’agence a pris la décision en vertu des fautes d’éthique répétées de RSF dans ses intentions de discréditer un certain nombre de pays ».

« Le comportement de RSF ne s’ajuste pas au profil ni aux buts de l’UNESCO et montre de nouveau son intérêt sensationnaliste en voulant s’ériger comme tribunal inquisiteur de nations en voie de développement », a souligné l’agence en citant les sources consultées qui ont ajouté que « pour cette raison et d’autres antécédents, l’entité de l’ONU met fin de façon définitive à la relation qu’elle entretient avec RSF et exclut toute autre collaboration à l’avenir ».

Malgré le fait que soit maintenant bien connu le lien entre la pseudo ONG française avec la CIA et le Département d’État nord-américain, le Secrétaire perpétuel de l’organisation avait réussi à pénétrer les cercles de l’UNESCO et à récupérer son réseau de communication en faveur de Washington.

RSF est même parvenu à annoncer qu’elle mettait en marche un soi-disant "Premier jour pour la liberté d’expression sur Internet’, sous le patronage de l’UNESCO et à appeler les internautes à « se mobiliser ».

UN PRODUIT MÉDIATIQUE DE SAATCHI AND SAATCHI

Comble de l’effronterie, RSF communiquait que l’opération a été « créée et réalisée » par l’agence Saatchi & Saatchi de New York.

Le groupe qui prétend enseigner la liberté de presse ne précisait cependant pas que la Saatchi & Saatchi est une filiale de la multinationale Publicis, la quatrième plus grande entreprise de publicité et de relations publiques.

Elle a entre ses principaux clients des firmes telles que Dupont, General Mills, Johnson & Johnson, Toyota, Visa, Coca-Cola, Heinz, Kellogg’s, Mc Donald’s, Philip Morris, General Motors, Citibank, United Airlines, Walt Disney et, attention, la US Army.

Elle dirige aussi les opérations publicitaires internationales de la Bacardi, le géant du rhum dont le QG est aux Bahamas et dont la trajectoire comme parrain du terrorisme contre Cuba s’étend sur presque cinq décennies. De fait, la Bacardi demeure un des plus actifs commanditaires des éléments anticubains les plus récalcitrants de Miami.

RSF CONTRE LA CHINE

L’actuelle campagne de propagande de RSF est particulièrement dirigée contre la Chine, nation envers laquelle Robert Ménard a accentué ses attaques en fonction des prochains Jeux olympiques.

Il faut souligner comment, le 28 janvier 2007, Ménard a accepté de recevoir un prix de 100 000 dollars du gouvernement de Taiwan, un pays célèbre en Amérique latine pour son appui aux régimes les plus réactionnaires.

Ménard a voyagé jusqu’au pays de Chiang Kaï-Chek pour recevoir son prix des mains du président taiwanais Chen Shui-bian. En acceptant son prix et le chèque qui l’accompagne, Ménard s’engage à créer un site web pour continuer à attaquer la République populaire de Chine.

Il est probable que plusieurs autres transferts bancaires ont eu lieu entre Taiwan et Paris depuis lors.

Bien sûr, le patron de RSF ne peut ignorer que le gouvernement taiwanais continue la politique anticommuniste de ses prédécesseurs et qu’il a contribué à plusieurs occasions à la santé financière de groupes d’extrême-droite de Miami.

De façon éloquente, la présence de Ménard à Taiwan n’a reçu aucune couverture dans la presse française.

Curieusement, les diplomates qui ont conversé avec Prensa Latina à condition de conserver l’anonymat, ont rappelé que dans la liste noire de RSF « n’apparaisse aucun pays occidental et que le feu se concentre sur le Tiers monde ».

FILS PRIVILÉGIÉ DE LA NED ET DE L’IRI

En réalité, rien ou très peu se publie dans la presse française sur les amitiés de Ménard hors de France. Rien ne s’est su de sa visite à Miami le 19 janvier de 2004 quand il a été reçu comme un héros par les représentants de la mafia cubano-américaine. Et ce fut une tournée significative.

La visite a commencé par un déjeuner au Versailles, le restaurant de la Calle Ocho, propriété de l’entrepreneur terroriste Felipe Valls. Entre autres visites, Ménard a eu une rencontre avec la direction du Miami Herald, un des quotidiens les plus conservateurs de la "presse libre’ des États-Unis après le Washington Times, et a donné des entrevues à WQBA, la station de radio du terroriste Armando Pérez-Roura.

Un des moments les plus incroyables de la visite de Ménard a été sa rencontre avec des membres de la direction du Cuban Liberty Council, organisation qui appuie ouvertement le terroriste.

Les représentants de RSF sont aussi intervenus dans un colloque sur la liberté d’expression à Cuba, sous les auspices de l’Institut des études cubaines et cubano-américaines, le fameux ICCAS de l’Université de Miami, dirigé par Jaime Suchlicki, agent de la CIA confessé. La rencontre a eu lieu à la Casa Bacardi, avec tout ce que cela signifie.

Plusieurs nouveaux éléments se sont ajoutés ces dernières années, après que l’on ait dénoncé pour la première fois la complicité de RSF et de son propriétaire avec les services de renseignement nord-américains.

Ménard lui-même a dû reconnaître qu’il reçoit de l’argent de sources nord-américaines liées au Département d’État et confesser (ce qu’il niait avec véhémence) qu’il connaît bien l’agent de la CIA Frank Calzon avec qui il s’est exhibé au cours d’un show anti-cubain monté pour l’Union européenne.

On sait maintenant, grâce à des chercheurs nord-américains qui ont travaillé, avec beaucoup de courage et non sans risques, sur le dossier Ménard, que RSF reçoit d’importantes sommes d’argent de la USAID par le biais de la National Endowment for Democracy et de l’International Republican Institute.

Avec la pseudo ONG tchèque People in Need qui gère toutes les activités publicitaires menées par le proconsul Caleb McCarry en Europe, RSF est une des organisations dites "de pays tiers’ signalées et favorisées par le Plan Bush d’annexion de Cuba quand il s’agit de nuire à l’image de l’àŽle dans le monde.

L’intervention connue du General Accountability Office, le GAO, sur le financement par Washington d’organisations mafieuses de Miami a révélé comment des millions de dollars du contribuable nord-américain disparaissent dans les circuits de distribution de l’argent gaspillé par Bush pour tenter de déstabiliser Cuba.

FIDàˆLE PARTENAIRE DU CARTEL CONTINENTAL DE LA DÉSINFORMATION

Il y a quelques années déjà que Ménard s’est fermement associé à cette grande mafia des oligarques de la presse continentale appelée Société interaméricaine de presse (SIP) qui attaque Cuba à chaque occasion qu’on lui offre.

La SIP qui prétend représenter la liberté de presse en Amérique, n’est rien d’autre que le cartel des grands propriétaires de médias du continent, créé à New York en 1950 par l’agent CIA Jules Dubois, au cours d’une opération des services de renseignement nord-américains grâce à laquelle on a piraté une organisation de presse légitime, créée à La Havane en 1943.

Au moment du coup d’État raté contre le présidente Hugo Chavez, en avril 2002, la représentante de RSF, Maria José Pérez Schael, a fait l’apologie des putschistes dans la presse locale. A un point tel que RSF a dû se défaire d’elle face aux protestations.

En 2004, RSF a fait campagne contre la "Loi de responsabilité sociale de la radio et la télévision de la République bolivarienne du Venezuela", à la défense des intérêts des grands médias commerciaux, en particulier ceux du magnat Gustavo Cisneros.

En 2006, l’entrepreneur Marcel Granier a embauché Ménard pour mener une campagne intensive contre le gouvernement Chavez après l’intervention de la chaîne de télévision RCTV.

D’autres détails, découverts au cours des derniers mois, confirment les pires soupçons au sujet de RSF et de son Secrétaire à vie. On sait aujourd’hui que la comptabilité des opérations nord-américaines de l’organisation, selon l’Internal Revenue Service nord-américain, se fait à un cabinet d’Alexandria, en Virginie, à moins de 15 minutes du quartier-général de la Compagnie.

Jean-Guy Allard

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