Il paraît que, le 8 juin, les adieux de Laurent Ruquier à Christine Angot et Charles Consigny ont été expéditifs en fin d’émission de France 2 : « On n’est pas couché » (1).
Ruquier a sans doute un vrai talent de bonimenteur. Si la télé n’existait pas, il excellerait à vendre des cravates dans un parapluie retourné à la porte Saint-Martin à Paris.
Mais, pour le choix de ses faire-valoir, il est souvent nul. Sans lui, Eric Zemmour ne serait connu que des lecteurs du Figaro. Quant à Eric Naulleau, qui fut le compère de Zemmour chez Ruquier et qui le reste sur Paris Première, on a beau chercher en lui un moindre talent en quoi que ce soit, force est de constater qu’il pourrait tout aussi bien disparaître des écrans sans laisser d’autre souvenir que celui de son sourire niais qui masque ses absences de réparties, mais pas son avantageuse oreille droite.
Théophraste R. (Psycho-morphologue à ses heures de téléphobie).
(1) Bien que la chose lui ait été signalée, France 2 n’a pas daigné corriger la faute du titre qui perdure depuis 2006 et qui devait s’écrire « On n’est pas couchés ». Mais n’ouvrons pas un autre débat dans lequel Naulleau ne pourrait qu’écarquiller ses yeux sur un regard aussi vide que celui de monsieur Pignon dans « Le dîner des cons ».