Mai 2018. Sous le contrôle d’observateurs étrangers, Nicolas Maduro est élu président de la république bolivarienne du Venezuela avec 67 % des voix (40 % de plus que son principal concurrent).
Janvier 2019. Un pantin des USA, Juan Guaidó, qui n’avait même pas été candidat, s’autoproclame « président » du Venezuela. Il est soutenu par une poignée de pays occidentaux, mais le peuple vénézuélien, son armée, restent fidèles au président élu.
Janvier 2020. En recevant Guaidó à l’Elysée, Macron (24 % des voix au premier tour des présidentielles, talonné par Le Pen, Fillon, Mélenchon) indique implicitement au peuple français qu’à ses yeux, un président élu peut être remplacé avant la fin de son mandat.
Je vous laisse y réfléchir.
Théophraste R. (Auteur de l’opuscule (inachevé) : « La rue doit-elle à présent appeler la police et l’armée à se soulever contre les Ceausescu de l’Elysée ? »
PS. C’est quelque chose d’hallucinant de comparer Macron, infoutu de mettre le nez hors de l’Elysée sans la protection des centaines de policiers, avec Maduro, acclamé par des centaines de milliers de manifestants à Caracas.