RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher


Si l’on votait aujourd’hui : 42% pour Obama, 41% pour Ron Paul…

Qu’on se rassure, la "presse officielle" , couleur-Pravda, n’en fait ni ses choux gras ni ses manchettes. Il n’empêche que le sondage Rasmussen du 14 avril 2010, sur l’hypothèse de l’élection présidentielle, donne ce résultat stupéfiant : 42% pour Obama, 41% pour Ron Paul.

Et qu’on se rassure pour autant (suite)… Lorsque la question est posée indirectement à la "classe politique" par rapport au vulgum pecus par la voie d’une question sur la préférence pour le vainqueur de 2012, le résultat est bien différent. 58% des personnes faisant partie du vulgum pecus préfèrent une victoire de Paul, tandis que 95% de la "classe politique" , c’est-à -dire les gens sérieux qui nous donnent tant de satisfaction dans la direction des affaires, sont en faveur d’Obama. Un beau cliché de la différence entre le soi-disant "pays légal" et le "pays réel" .

Qu’importe… Même s’il n’a pas bénéficié d’une immense publicité, ce sondage est du genre à susciter bien des paniques discrètes dans les milieux washingtoniens. Cela, en pleine électorale, - car, pour l’instant, c’est la situation de 2010 qui nous intéresse. Et cette situation n’en est pas moins intéressante, avec les autres résultats du sondage, qui vaudra certainement plus de commentaires. On y trouve des éclatements divers hors des lignes habituelles des deux ailes du "parti unique" , une forte présence de Tea Party (24% des personnes interrogées estiment en faire partie) et ainsi de suite. Une situation pour le moins instable et en plein bouleversement.

« Pit maverick Republican Congressman Ron Paul against President Obama in a hypothetical 2012 election match-up, and the race is - virtually dead even.

 »A new Rasmussen Reports national telephone survey of likely voters finds Obama with 42% support and Paul with 41% of the vote. Eleven percent (11%) prefer some other candidate, and six percent (6%) are undecided. Ask the Political Class, though, and it’s a blowout. While 58% of Mainstream voters favor Paul, 95% of the Political Class vote for Obama.

 »But Republican voters also have decidedly mixed feelings about Paul, who has been an outspoken critic of the party establishment. Obama earns 79% support from Democrats, but Paul gets just 66% of GOP votes. Voters not affiliated with either major party give Paul a 47% to 28% edge over the president.

 »Paul, an anti-big government libertarian who engenders unusually strong feelings among his supporters, was an unsuccessful candidate for the Republican presidential nomination in 2008. But he continues to have a solid following, especially in the growing Tea Party movement.

 »Twenty-four percent (24%) of voters now consider themselves a part of the Tea Party movement, an eight-point increase from a month ago. Another 10% say they are not a part of the movement but have close friends or family members who are. »

(A lire également, le commentaire évidemment jubilant de Justin Raimondo, ce 16 avril 2010, sur Antiwar.com. C’est lui qui a attiré notre attention sur le sondage Rasmusen.)

dedefensa.org
http://www.dedefensa.org/article-si_l_on_votait_aujourd_hui_42percent_...

URL de cette brève 973
https://www.legrandsoir.info/si-l-on-votait-aujourd-hui-42-pour-obama-41-pour-ron-paul.html
Imprimer version PDF
pas de commentaires
no comment
reagir
Commentaires
19/05/2010 à 02:22 par Andreas

Il faudrait déjà que "la première démocratie au monde" élise son président au suffrage universel direct...ce n’est pas le cas et on l’oublie trop souvent !

#61514 
RSS RSS Commentaires
   

Les 7 péchés d’Hugo Chavez
Michel COLLON
Pourquoi les Etats-Unis s’opposent-ils à Chavez ? Pour le pétrole, on s’en doute. C’est tout ? Les guerres du pétrole, ils sont habitués à les gagner. Mais au Venezuela, on leur tient tête. Ici, on dit qu’il est possible d’employer l’argent du pétrole de façon intelligente et utile. Pas comme à Dubaï où on construit des hôtels à vingt mille euros la nuit au milieu d’un monde arabe sous-développé. Pas comme au Nigeria où la faim tue alors que ce pays est un des plus gros exportateurs mondiaux. Au Venezuela, (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Honte à tous ceux à gauche qui ont tourné le dos à Assange. J’ai vu ce que vous avez fait, bande d’enfoirés.

Daniel Fooks

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.