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Tragédie sociale pour plus de 100 employés soudanais de l’Autorité Arabe pour les Investissements et le Développement Agricole (AAAID)

L’Autorité Arabe pour les Investissements et le Développement Agricole (AAAID) a été créée en 1976. C’est une institution financière arabe d’une identité juridiquement et administrativement indépendante. Les Etats membres sont les pays arabes contribuant au capital de l’AAAID (20 pays arabes). La plus haute autorité administrative de l’AAAID est le Conseil des Actionnaires qui est composé des Ministres arabes pour l’Economie et des Finances et certains Ministres de l’Agriculture. Le deuxième Conseil est celui d’Administration, présidé par le Président de l’AAAID et composé des représentants de 9 pays, selon le taux de leur contribution au capital de l’AAAID, respectivement sont : Arabie Saoudite, Kuwait, Emirats Arabes, Soudan, Qatar, Iraq, Egypte, Algérie, Sultanat d’Oman. Le président de l’AAAID préside l’Administration Exécutive (Départements, Divisions, Unités).

La crise des employés soudanais a commencé fin 2008 avec l’arrivée de l’Ex président de l’AAAID, M. Ali Alsharhan, citoyen des Emirats Arabes. L’AAAID a vu toutes les sortes de corruption pendant cette époque. C’était une corruption financière, administrative accrues qui oblige le Conseil des Actionnaires de terminer les services de M. Ali Alsharhan ou plutôt de le destituer. Le Conseil des Actionnaires nomme M. Mohamed Bin Obaid Al Mazrooi, citoyen des Emirats Arabes et lui demande d’assumer immédiatement ses services comme président de l’AAAID.

Le sujet de cet article concerne la tragédie d’un grand nombre des employés soudanais dont l’administration de l’AAAID a terminé leur service sans leur payer leur indemnité de fin de service. Ces employés sont renvoyés sans justifications juridiques, professionnelles ou administratives. Il était clair que M. Alsharahan n’avait pas de vision claire pour diriger une institution aussi grande et importante que l’AAAID. En plus, il n’avait ni l’expérience ni les qualifications nécessaires pour assumer un tel rôle. Cela se traduit par les décisions aléatoires qu’il a prises pendant les 3 premiers mois, ce qui affirme que ces mesures ne sont pas le fruit d’études et révisions approfondies : Il a renvoyé, en une journée, plus de 68 employés occupants de différentes postes et leur demande de quitter pendant 48h. Après, le renvoi arbitraire continue et le nombre des employés expulsés s’élève à plus de 100 employés. Il est à noter que les règlements de l’AAAID exigent de donner une période de notification de 3 mois avant de terminer les services des employés, de même pour la loi du travail soudanais de 1997 à laquelle l’AAAID doit faire recours, vu que le siège de l’AAAID est basé au Soudan.

Le problème principal est que l’Administration de l’AAAID a exclusivement refusé de payer aux employés soudanais leur indemnité de fin de service, alors qu’elle a réglé les droits des employés des autres nationalités. En ne pas payer aux employés soudanais leurs indemnités de fin de service, l’administration de l’AAAID viole ses propres règlements et le droit de travail soudanais de 1997. L’Administration de l’AAAID est appuyée dans toutes les entraves qu’elle a commises contre les soudanais par le frère du président soudanais de la République, Abdalla Albashir. La relation suspecte entre l’Administration de l’AAAID et le frère du Président de la République est prouvée et documentée dans plusieurs journaux électroniques soudanais qui ont publié des photos et des documents y afférent. Abdalla Albashir a abusé le pouvoir de son frère pour faire taire les employés soudanais et leur interdire et menacer de revendiquer leurs droits. Même les employés qui réussissent à porter plainte contre l’AAAID, ils n’ont pas eu leurs droits ; vu que l’exécution des décisions judiciaires a été stoppée suite à l’ordre de l’AAAID !!!! Nous avons des documents prouvant que le juge de la cour de travail a reçu des instructions pour ne pas mettre en exécution une décision judiciaire finale, suite à ’ordre de l’AAAID et que l’employé en question n’a jusqu’à maintenant obtenu ses droits.

La collation suspecte entre le frère du président de la République et l’Administration de l’AAAID continue également pendant la période actuelle du président de l’AAAID, M. Mohamed Bin Obaid Al Mazrooi. Celui-ci continue à entretenir des relations avec les figures du Gouvernement soudanais et refuse aussi de payer aux employés renvoyés leur indemnité de fin de service. Moi Personnellement, l’Administration de l’AAAID a refusé de me payer mes droits. En 2013, j’ai eu un contact direct avec le Président actuel, mais je n’ai toujours pas obtenu mes droits, de même pour les autres employés.

Avant de quitter le Soudan, j’ai écrit deux articles, l’un est adressé au Président de la République à travers le Journal Hurriyat, intitulé (pourquoi le silence, M. le Président !) l’autre était une lettre ouverte adressée à M. le juge en chef du Soudan que le journal "Alsudani" a publié. La lettre porte sur les interventions injustifiables pour stopper l’exécution des décisions judiciaires quand elles sont en faveur de payer aux employés renvoyés leurs droits !!! http://alsudani.net/news/index.php?option=com_content&view=article...

Ayant écrit ces deux articles, j’ai été arrêté par l’intelligence soudanais. Elle m’ a demandé de délivrer tous les documents que j’ai, mais j’ai certainement refusé. L’arrestation se répète à chaque fois que je m’adresse à des autorités liées à l’AAAID soit à l’intérieur ou l’extérieur du Soudan. Au Soudan, je m’adresse aux :

- 4 Ministres consécutifs pour l’Economie et des Finances, étant donné qu’ils représentent le Soudan au Conseil des Actionnaires.
- Les représentants du Soudan au Conseil de l’Administration (l’ex-Ministre de l’Agriculture ; Dr. Ismaeil Almuta’afi et 3 sous-secrétaires de Ministère de l’Economie et des Finances).
- M. Le Ministre du Travail.
- Les adjoints du Président de la République : Ali Osman, Alhaj Adam et Hassabo Abdelrahman.
- M. Le juge en chef du Soudan.
- Le chef du Conseil National.

Le président de la République : (lien où la lettre est publiée) : http://www.hurriyatsudan.com/?p=83017

Au niveau du monde arabe, je m’adresse à :

- Le Ministre des Finances des Emirats Arabes.
- Les Ministres de la Justice, du Travail, des Affaires Etrangères des Emirats Arabes.
- Le Bureau du Gouverneur de Dubaï, Le Gouvernement intelligent et électronique de Dubaï, Ambassades des Emirats Arabes au Suède et en Australie, l’Association pour les Droits des Hommes aux Emirats Arabes. 
- Le Ministre des Finances de l’Arabie Saoudite.
- Le Ministre des Finance du Kuwait.
- Le Conseil des Actionnaires regroupant tous les Ministres Arabes pour les Finances.
- L’Organisation Arabe du Travail.
- Un grand nombre des institutions médiatiques arabes.

Toutes ces entités n’ont pas voulu mettre fin à la tragédie des employés. Il est à noter que j’ai des preuves que ces entités ont reçu mes lettres ; comme les réponses automatiques et mes correspondances avec l’Ambassade des Emirats Arabes au Suède. J’ai aussi la conversation WhatsApp avec le Président de l’AAAID où il affirme être au courant des lettres adressées aux Ministres Arabes et aux organisations arabes.

Les employés renvoyés vivent des conditions très misérables car ils étaient privés de tous leurs droits. Les Ministres des Finances Saoudien et Koweitien n’ont pas agi bien qu’ils sont au courant et cela en signe de solidarité avec le Ministre des Finances des Emirats arabes qui a nommé le président de l’AAAID. Le résultat de ce silence est la perte de la dignité des employés soudanais qui rencontrent l’injustice du Gouvernement et ses bras et extérieurement trouve la négligence.

Je suis sûr que le Président des Emirats Arabes et son adjoint le Gouverneur du Dubaï ne sont pas au courant de la corruption dont l’AAAID est le théâtre, mais aussi de l’injustice tombant sur les employés soudanais car il y a ceux qui interdisent nos voix de les atteindre. J’ai conclu cela suite aux réponses électroniques que j’ai reçues après avoir contacté les web site du Président des Emirats Arabes et celui du gouvernement électronique du Dubaï. J’ai également demandé à l’Ambassade des Emirats Arabes au Suède d’envoyer ma lettre au Gouverneur du Dubaï, mais elle n’a pas fait. Maintenant, j’espère que l’Ambassade des Emirats Arabe en France envoie mon message aux responsables des Emirats Arabes, de même pour les toutes les Ambassades des Emirats Arabes à l’Union Européen.

Finalement, je remercie votre journal respectueux pour son courage et sa ligne professionnelle dans la défense des droits des réprimés en publiant cet article et l’appel ci-après adressé au Président des Emirats Arabes et son adjoint le Gouverneur du Dubaï.

Dr. Faisal Awad Hassan

Appel adressé à

 
S.E.Le Cheikh Khalifa Bin Zaid Al Nahian, Président de l’Eta des Emirats Arabes Unies
 
S.E.Le Cheikh Mohamed Bin Rashid Al Maktoom, Vice-Président de l’Eta des Emirats Arabes Unies

Excellences,

Nous sommes un groupe d’employées soudanais travaillant précédemment à l’Organisation Arabe pour les Investissements et le Développement Agricole, basée au Soudan dont le Directeur est un originaire des Emirats Arabes Unies. Nous avons essayé maintes fois à contacter votre bienveillance, pour vous faire parvenir nos complaintes. En effet, nous avons déjà contacté les autorités concernées aux Emirats Arabes mais nous n’avons pas eu de réponse. Nous avons contacté les autorités suivantes :

- Le site web de S.E.Le Président des Emirats Arabes et celui de son Adjoint ;
- Le Bureau du Gouverneur de Dubai ;
- Le Conseil des Ministres ;
- Le Gouvernement intelligent et électronique de Dubai ;
- S.E.MM. les Ministres des Finances, de la Justice, des Affaires Etrangères et du Travail.
- Ambassades des Emirats Arabes au Suède.
- Ambassades des Emirats Arabes en Australie.
- L’Association pour les Droits des Hommes aux Emirats Arabes.

Les réponses électroniques automatiques reçues affirment que nous lettres ont été reçues et référencées, mais malheureusement nous n’avons reçu aucun réponses de leurs parts.

Nous sommes convainques que vos Excellences pourront mettre un terme à notre crise, c’est pour cela que nous vous avons contacté à travers ce journal en espérant que notre voix vous atteint.

Nous souhaiterions que votre bienveillance donne ses instructions à une autorité concernée afin de contacter le Journal pour les détails et les documents y afférents.

Nous sommes sûr que vos Excellences n’épargerons aucun effort pour nous rendre nos droits.

Veuillez accepter, Excellences, notre profond respect. 
 
Dr. Faisal Awad Hassan

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