22 Mai 2012 - Le gouvernement de de Sebastián Piñera a inscrit un millier de disparus sur les listes électorales, en vue des élections municipales d’octobre 2012 et des présidentielles de 2013.
« Ils devraient avoir un minimum de critères et de respect. Au Chili nous savons qui sont les détenus disparus. Dans des circonstances répugnantes » a dit Mireya Garcàa, dirigente du Groupe des Familles des Détenus Disparus (AFDD), a informé DPA.
Cette femme, détenue et torturée sous la dicature d’Augusto Pinochet (1973 -1990), a déploré en plus le manque d’attentions des autorités et a observé qu’une grande partie de ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir ont soutenu auparavant le régime militaire.
L’incident est survenu un jour après que le président Sebastián Piñera a demandé pardon pour les erreurs de son gouvernement, celles qui ont fait chuter sa popularité dans les enquêtes au minimum historique de 25 %.
Piñera, qui a durant sa campagne organisé une réunion avec des centaines de militaires en procès pour violations des droits de l’homme, n’a pas commenté les faits jusqu’à présent.
Au Chili, environ 2 000 personnes ont é&té exécutées sous la dictature et 1 000 autres ont « disparu », selon les informations officielles émises par la démocratie à partir de 1990.
30 000 autres citoyens, Chiliens et étrangers, ont été torturés, y compris des enfants de deux ans.