Abdelkader DEHBI
Dans la foulée de la prétendue "gaffe" de la dame Géneviève de Fontenay, lançant depuis la scène de l'élection de "miss Algérie", son désormais tristement célèbre "Algérie française", les algériens ont eu droit aux "conseils avisés" de M. Gérard Longuet, ancien ministre dans plusieurs gouvernements français de droite et lui-même transfuge de l'extrême droite durant ses jeunes années, puisqu'il fut l'un des fondateurs d'Ordre Nouveau, groupuscule violent, d'Extrême Droite, puis rédacteur assumé, du programme économique du Front National... Excusez du peu.
Qui aurait imaginé l'Algérie ballotée entre les insultes d'une vieille rombière parisienne comme la Geneviève de Fontenay et celles d'un demi-sel de la délinquance politique française, comme le Gérard Longuet ? Et pourtant !
Dans la foulée de la prétendue "gaffe" de la dame Géneviève de Fontenay, lançant depuis la scène de l'élection de "miss Algérie", son désormais tristement célèbre "Algérie française", les algériens ont eu droit aux "conseils avisés" de M. Gérard Longuet, ancien ministre dans plusieurs gouvernements français de droite et lui-même transfuge de l'extrême droite durant ses jeunes années, puisqu'il fut l'un des fondateurs d'Ordre Nouveau, groupuscule violent, d'Extrême Droite, puis rédacteur assumé, du programme économique du Front National... Excusez du peu.
Or, que dit M. Longuet aux algériens ? Rien moins que d'adopter comme langue, la langue française, parce que, a-t-il dit, "elle est plus moderne et plus scientifique que la langue arabe"... faisant preuve (…)
Abdelkader DEHBI
Des forfaitures caractérisées qui, dans un État de droit digne de respect, auraient entrainé M. Bouteflika et ses complices – civils et militaires – devant une Haute Cour de Justice de la République.
Ils ont osé !
L'annonce faite hier samedi 16 novembre 2013, par le parti du FLN, qu'il portait son choix sur M. Bouteflika en tant que candidat pour un 4ème mandat consécutif, constitue à la fois, un acte de mépris et une indécente provocation à l'égard du peuple algérien profond, en raison du profond délabrement physiologique et intellectuel à la fois de l'intéressé, fortement diminué par ses pathologies diverses.
Mais la disqualification de M. Bouteflika a des raisons beaucoup plus graves. Au-delà de ses problèmes de santé, qui sont récurrents depuis 2005, et dans les méandres desquels la camarilla mafieuse et corrompue, pilotée par son frère Saïd Bouteflika, veut entrainer l'opinion publique, c'est la disqualification MORALE du Chef de l'État et de son entourage, au regard de la longue liste de scandales financiers, de grande corruption et de forfaitures qui ont gravement entaché l'honneur de notre pays et blessé la fierté du peuple algérien.
Dans un pays digne de respect, (…)
Abdelkader DEHBI
Car, en ce début de Septembre 2013, plus de vingt et un ans après le Coup d’Etat criminel du 11 Janvier 1992, perpétré par la junte des généraux "dafs" putschistes contre la volonté du peuple algérien, démocratiquement exprimée en faveur du Front Islamique du Salut, nous assistons à une nouvelle forme de Coup d’Etat de palais…Un putsch soft, sur le mode "complotiste" et dont la trame aura été patiemment tissée, tout au long de l’hospitalisation, puis de la longue convalescence du Chef de l’Etat à Paris, par les principaux protagonistes. En particulier le Chef de l’Etat, flanqué de son frère Saïd Bouteflika, ainsi que le général Ahmed Gaïd-Salah, Chef d’Etat-Major de l’ANP sous le parrainage trop zélé pour être honnête, de représentants de l’ex-puissance coloniale aux allures de barbouzes – entre les murs lambrissés de l’Hôtel des Invalides-sur-Scène…
Il n'y a plus place pour le silence !
Lettre d'un citoyen ordinaire à ses concitoyens et accessoirement, à l'adresse de M.M. Bouteflika et consorts
Les dernières mesures annoncées par la présidence de la république et portant sur le remaniement du gouvernement ainsi que sur d'importants transferts d'attributions au sein du ministère de la Défense nationale, avec à la clé, l'éviction des deux chefs principaux du DRS – les généraux Médiène et Djebbar – semblent constituer un tournant décisif dans la guerre intestine du régime, opposant le clan des Bouteflika à celui du DRS. Encore qu'il soit hautement probable qu'il s'agit ici, d'une simple première manche remportée par le clan Bouteflika…
Ce constat ne constitue en rien, un quelconque parti pris – loin s'en faut ! – en faveur du clan des généraux évincés du DRS. Et pour cause !, quand on sait qui est le général Mohamed Médiène dit Toufik, qui a été l'un des commanditaires principaux – avec les Larbi Belkheir, les Nezzar, les (…)
Abdelkader DEHBI
Monsieur le président,
Votre visite imminente au pouvoir politique en place à Alger, que vous savez illégitime et mafieux à plus d'un titre, me donne l'occasion à travers ce factum politique, de m'adresser aussi, à une opinion publique française trop souvent abusée par les mensonges, les manipulations ou les silences, d'une désinformation sournoisement orchestrée par les médias, les lobbies autres relais de l'Ordre dominant, dont la France officielle est partie intégrante ; un Ordre dominant, usurpant le statut de "Communauté Internationale" pour mieux dissimuler sa vraie nature d'idéologie hégémonique impérialiste, sioniste et raciste, fondée sur les postulats détestables de l'exploitation, du bellicisme et de l'exclusion ; un Ordre dominant, parfaitement conscient des nouvelles donnes géostratégiques, doublées d'une conjoncture de crise économique persistante annonçant la fin prochaine de sa suprématie, qui semble reparti pour un tour, dans une nouvelle ère de Croisade contre (…)
Abdelkader DEHBI
Aussi, on est en droit de s’interroger, devant un bilan aussi désastreux, de quelle "république" de quelle "sauvegarde de la république" les criminels imposteurs, auteurs du Coup d’Etat du 11 Janvier 1992 osent-ils encore parler ? Comme vient de le faire tout récemment devant les autorités judiciaires suisses, le criminel général à la retraite, Khaled Nezzar, aujourd’hui sous le coup d’une enquête pour "crime de guerre" et répétant à l’envi, avec son air hébété : "nous avons sauvé la république !" Voire !
C'était il y a vingt ans, le samedi 11 Janvier 1992 : à la suite des élections générales du 26 Décembre 1991, donnant une très large victoire dès le premier tour, au parti islamiste du F.i.s - le Front islamique du salut - une junte militaire issue de l'ex armée coloniale française et recyclée dans l'armée nationale populaire avec à sa tête, les généraux : Larbi Belkheir, alors Ministre de l'Intérieur et son complice Khaled Nezzar, Ministre de la Défense, s'emparait du pouvoir par un Coup d'Etat, en destituant le président - M. Chadli Bendjedid - qui s'était déclaré prêt à respecter les résultats du scrutin. La junte proclama ensuite l'annulation du scrutin, violant ainsi la Constitution du pays et foulant aux pieds la volonté souveraine de cette majorité du peuple algérien qui venait d'exprimer librement ses choix.
Le 16 Janvier 1992, le défunt président Mohamed Boudiaf, en exil au Maroc, rentrait à Alger pour y présider le Haut Conseil d'Etat, institué par les putschistes au (…)