auteur Michèle SIBONY
24 novembre 2023
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Petite histoire du judaïsme antisioniste
José Antonio EGIDO, Iakov M. RABKIN, Michèle SIBONY
Judaïsme et sionisme, même combat ? C’est ce que voudraient nous faire croire les dirigeants israéliens et leurs partisans pour justifier leurs crimes coloniaux et criminaliser leur critique. Une instrumentalisation dangereuse qui pourrait nourrir des sentiments antisémites chez les moins instruits et les petits marchands de haine. Mais la réalité est très différente.
Le sionisme ne représentait pas, à ses débuts, l'ensemble des communautés juives réparties à travers le monde. Au contraire, il a été accueilli par la condamnation et le rejet le plus ferme de divers et influents secteurs juifs.
L´opposition juive au sionisme est large et variée. Elle comprend de nombreuses communautés religieuses ; les mouvements modernistes et éclairés comme la « Haskalah » [1] et 'Alliance juive universelle [2] ; le mouvement ouvrier juif ashkénaze et séfarade, aux tendances socialistes et communistes, représenté notamment par la Fédération travailliste juive ; les communautés juives de plusieurs pays comme l´Égypte, le Maroc, la Tunisie ou la Yougoslavie et d'importantes communautés locales comme les séfarades de Salonique, Sarajevo et Smyrne qui retirent leur soutien au sionisme en 1911.
À Katowice fut créé en 1912 le parti Agoudat Israel (Union d’Israël) pour coordonner l´opposition religieuse au sionisme. Le judaïsme orthodoxe dénonça le sionisme comme (…)
14 juillet 2014
Intox mensonge et presse écrite
Michèle SIBONY
Monsieur,
Comme je viens de lire votre traitement de la manifestation de cet après midi et que j’y étais j’ai envie de témoigner ici de ce que j’ai vécu. La manifestation en soutien à Gaza qui s’est tenue cet après midi était FOR-MI-DABLE.
Environ 15000 personnes, 8000 selon la police, une foule dans l’ensemble très jeune, beaucoup de femmes, et d’hommes, de tous horizons, déjà dans le métro sur la ligne 4 les rames se remplissaient de jeunes gens déterminés et heureux de trouver enfin un cadre pour exprimer leur soutien, leur solidarité avec « Gaza la courageuse » comme le disait un des slogans en arabe, et leur colère devant le scandale de la désinformation organisée. Et j’avoue avoir été aussi emportée par l’émotion à la sortie du métro en plongeant dans cette foule bigarrée venue comme moi dire : arrêtez le massacre. J’ai en une seconde cessé de me sentir seule, comme toute cette dernière semaine devant les écrans les radios et les journaux...
J’ai rejoint le petit (…)

