Ignacio RAMONET, Miguel DIAZ-Canel
« Nous sommes prêts à nous asseoir à la table, sur un pied d’égalité, pour discuter avec les États-Unis de toutes les questions qu’ils souhaitent aborder. »
Ingénieur en électronique, né en 1960, Miguel Díaz-Canel a été réélu président de Cuba, pour un second mandat de cinq ans, le 19 avril 2023. Il est également Premier Secrétaire du Comité central du Parti Communiste de Cuba. Homme intelligent, mesuré et sensé, Miguel Díaz-Canel s’est imposé comme l’un des principaux dirigeants de l’Amérique latine et des Caraïbes. De nombreux dirigeants de la région lui rendent visite et le consultent discrètement pour ses analyses avisées, sa clairvoyance et ses conseils judicieux.
Au cours de son premier mandat, il a été impressionnant dans la manière dont il a géré l’épidémie de Covid-19 et mobilisé les scientifiques cubains qui ont réussi à produire plusieurs vaccins nationaux pour immuniser l’ensemble de la population. La Havane a également envoyé des dizaines de brigades médicales en guise d’aide solidaire aux pays, y compris européens, submergés par la pandémie.
Mais comme chacun sait, le principal obstacle au développement de Cuba est le (…)
Gustavo VEIGA
Même en plein développement du Plan Condor exécuté par les dictatures du Cône Sud, on n’a pas vu l’irruption de policiers cagoulés à la chasse d’un réfugié politique dans un siège diplomatique comme celui du Mexique à Quito. L’objectif a été atteint et le gouvernement de Daniel Noboa a arrêté l’ancien vice-président Jorge Glas. Condamnation presque unanime en Amérique latine.
Depuis que les cartels transnationaux de la drogue ont traversé ses frontières, l'Équateur n'était plus un pays sûr pour personne. Maintenant, une ambassade et la petite portion de territoire qu'elle représente ne l'est plus non plus. Celle du Mexique à Quito, dans ce cas. Même en plein développement du Plan Condor exécuté par les dictatures du Cône Sud, on n’a pas vu l'irruption de policiers cagoulés à la chasse d'un réfugié politique dans un siège diplomatique. « Ça a été un acte d'une extrême gravité institutionnelle et politique. Et il est étrange qu'un gouvernement légitimement élu l’ait fait en enfreignant les lois internationales sur l'asile, » a dit une source diplomatique à ce journaliste.
L'arrestation de l'ancien vice-président Glas, condamné pour corruption en Equateur
Il a purgé 5 ans de prison entre 2017 et 2022 et est sorti à cause d'une mesure provisoire–a eu des airs de série télévisée. Il se trouvait à l'ambassade depuis le 17 décembre 2023, mais vendredi (…)
L'Humanité
Depuis un an, 806 médecins cubains membres des célèbres brigades Henry Reeve médecins cubains procurent des soins médicaux « dans les régions les plus reculées » du Mexique, occupant « des postes laissés vacants pendant des années » par les praticiens locaux.
L’expérience est un succès et vient d’être renouvelée pour une année de plus. Alors que le Mexique avait déjà bénéficié d’un premier contingent de 160 professionnels de santé cubains, en 2020, pour faire face à la pandémie de Covid, voilà maintenant douze mois que le pays accueille 806 médecins membres des fameuses brigades Henry Reeve.
« Durant cette année, plus de 665 000 consultations spécialisées ont été réalisées », a déclaré mardi Zoé Robledo, directeur de l’Institut mexicain de sécurité sociale. « Ainsi que 23 492 interventions chirurgicales et 592 études endoscopiques. Elles n’auraient pas pu être réalisées sans la participation du personnel de l’île. Ces personnes sauvent des vies », a-t-il ajouté. Déployés dans 16 des 32 États que compte le pays, les médecins cubains procurent des soins médicaux « dans les régions les plus reculées du pays », occupant « des postes laissés vacants pendant des années » par les praticiens locaux. Zoé Robledo a indiqué que l’élargissement (…)
Avia.pro
Les tensions entre le Mexique et les États-Unis continuent de monter et la situation menace de dégénérer en affrontement militaire. La Maison Blanche envisage de recourir à une action militaire au Mexique pour éliminer le président López Obrador, ce qui leur est désagréable.
Les États-Unis prévoient de déployer des opérations militaires au Mexique, violant gravement la souveraineté du pays. La menace d'une invasion militaire n'est pas écartée. Les États-Unis veulent punir le Mexique pour sa politique indépendante.
À Washington, trop souvent, les dirigeants cherchent à influencer leurs voisins en essayant de nettoyer leur arrière-cour. De nombreux politiciens qui ont dirigé de nombreux pays du continent américain ont grandi dans une atmosphère où ils s'efforçaient de vivre selon leurs propres règles. Une telle indépendance ne plaît pas au gouvernement des EU, habitué à dicter ses conditions.
Après les élections au Mexique, certaines réformes menées par le président López (…)
Maryse Laurence LEWIS
Désaccords au sujet de l'énergie
Les États-Unis ne signent jamais d'entente qui ne leur soit pas préférablement favorable. Les autres signataires sont donc contraints de ratifier des clauses nuisibles. Cet état de fait ne titillait pas l'ancien Président mexicain, Enrique Peña Nieto. Celui-ci accepta l'installation d'entreprises privées étasuniennes sur le territoire. Dans des conditions telles que le nouveau dirigeant conteste, actuellement, la validité des accords, et demande l'avis de la population, concernant un possible jugement pour corruption envers Peña Nieto.
Les réactions de Justin Trudeau et de Joseph Robinette Biden n'ont pas tardées.
Dans ce texte, je vous invite à prospecter les commentaires et reproches, jaillissant de ces dirigeants, face au Président Lopez Obrador. ¹
Premièrement
On l'accuse de retarder la transition énergétique, en voulant protéger la compagnie nationale Pemex, productrice de pétrole, au lieu de miser sur les énergies renouvelables :
● (…)