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Auteur : Laury-Anne CHOLEZ

Quitter la ville en période d’épidémie, un privilège de classe ?

Laury-Anne CHOLEZ

De nombreux citadins ont quitté les métropoles dès l’annonce des mesures de confinement pour combattre l’épidémie de Covid-19. Beaucoup sont propriétaires de résidences secondaires et peuvent télétravailler. Cette situation révèle une fois de plus les inégalités sociales face à la pandémie.

Il y a ceux qui n’ont pas le choix et qui doivent rester confinés dans une dizaine de mètres carrés. Et puis, il y a les autres : les 3,4 millions d’heureux propriétaires de résidences secondaires, dont une bonne partie s’est empressée de s’y réfugier dès l’annonce des mesures de confinement d’Emmanuel Macron le 16 mars dernier. Selon une analyse statistique des données téléphoniques réalisée par l’opérateur Orange, près de 1,2 million de Franciliens ont quitté la région entre le 13 et le 20 mars. Soit 17 % des habitants. L’opérateur estime que ces déplacements ont été répartis de façon homogène sur le territoire, même si certaines zones ont été plébiscitées, comme les départements de l’Orne, de l’Yonne, de l’Ille-et-Vilaine ou encore l’île de Ré (Charente-Maritime), qui a vu sa population bondir de 30 %. « La fuite des riches dans leur maison de campagne a toujours été importante, notamment durant la peste à la Renaissance » Le préfet de Loire-Atlantique et des Pays de la Loire a estimé qu’entre 150 000 et 200 000 (...) Lire la suite »