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Auteur : Simon GOUIN

Au Pérou, 80% de l’Amazonie a été concédé à des compagnies pétrolières, dont des françaises

Simon GOUIN

A chaque fois que l'on entend jusqu'à la nausée cette sempiternelle phrase : "La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle a à prendre sa part" on doit répondre que la France est une des principales responsable de toute la misère de monde. (et on sait pourquoi de Marx à Michéa et cetera...) Et on peut en donner un ou plusieurs exemples tous les jours : aujourd'hui le Pérou. (Jean-Yves Peillard)

Pollution des eaux et des terres, manque de consultation des populations, appauvrissement des ressources alimentaires, division des communautés indigènes : un nouveau rapport du CCFD et du Secours Catholique critique les activités de deux entreprises françaises, Perenco et Maurel et Prom, en Amazonie péruvienne. Il met en évidence les conséquences désastreuses de l’industrie pétrolière sur les peuples et l’environnement de la région. Les responsabilités des entreprises et de leurs actionnaires, dont la Macif, sont mises en avant, au côté de celle de l’État français accusé de privilégier la défense de ses intérêts économiques au détriment des droits humains et environnementaux. C’est la face cachée de l’exploitation pétrolière. Celle qu’on préférerait ne pas voir lorsqu’on emplit son réservoir. En plus de participer à l’émission de gaz à effet de serre, donc aux changements climatiques, l’extraction de pétrole contribue directement à la destruction de régions entières, notamment en Amazonie. Et bouleverse les modes (...) Lire la suite »

Le pétrolier français Perenco étend ses forages en Amazonie

Simon GOUIN

De nouvelles réserves à exploiter, malgré la présence d’Indiens en isolement volontaire ? Perenco, l’entreprise pétrolière franco-britannique, serait sur le point d’acquérir 55% des parts d’une nouvelle concession, dans le nord du Pérou.

Probablement une des réserves en pétrole les plus importantes du Pays, le lot 39 représente 700 000 hectares de forêt tropicale. Un lieu où vivraient des Indiens en isolement volontaire – ces populations autochtones qui préfèrent ne pas entrer en contact avec le monde extérieur « civilisé » ! Jusqu’à maintenant, c’est la société espagnole Repsol qui dirigeait les opérations. Mais cette dernière a décidé de se retirer du projet, certainement sous la pression du ministère norvégien des Finances ! La Norvège est en effet actionnaire de l’entreprise espagnole. En 2010, après la réalisation d’une étude, le conseil d’éthique du ministère des Finances a recommandé le retrait des fonds engagés auprès de Repsol. En cause : la violation des droits de l’homme des Indiens vivant dans cette région. Une fuite reconnue un mois plus tard Perenco, elle, ne semble pas gênée par ces Indiens en isolement volontaire. Elle affirme d’ailleurs ne pas avoir d’indices confirmant leur présence, tout en éditant un cahier de consignes en cas (...) Lire la suite »

Wifi, téléphonie, antennes : les députés plus sensibles aux intérêts commerciaux qu’à la santé des consommateurs ?

Simon GOUIN

Protéger notre santé ou les intérêts économiques des opérateurs ? Le 23 janvier dernier, une proposition de loi sur les ondes électromagnétiques était examinée à l’Assemblée nationale. Son but : des antennes relais au combiné du téléphone portable, modérer l’intensité de ces ondes au nom du principe de précaution. Mais de nombreuses dispositions initiales ont été atténuées par les députés. Qui reprennent parfois mot pour mot les amendements suggérés par les opérateurs de téléphonie qui veulent éviter à tout prix une législation trop contraignante.

Certains la qualifient de premier pas ou de « petite loi ». D’autres de loi inutile ou « d’épouvantail ». Une chose est sûre : la loi sur l’exposition aux ondes électromagnétiques, discutée à l’Assemblée nationale le 23 janvier dernier, ne laisse pas indifférent. Plusieurs dispositions ont été votées : une modération de la puissance des antennes relais dans les lieux où les émissions sont les plus élevées, l’interdiction de la publicité vantant les produits de téléphonie à destination des moins de 14 ans et l’obligation pour les opérateurs de préconiser l’usage d’un kit main libres. A cela s’ajoutent l’interdiction de la wifi dans les établissements accueillant des enfants de moins de trois ans et la réalisation d’une étude gouvernementale pour évaluer l’opportunité de créer des zones à rayonnements limités pour les personnes électro-hypersensibles. Enfin, pour toute nouvelle installation d’antennes relais, la concertation locale sera améliorée. Des avancées ? « Les associations s’attendaient à ce que le débat à (...) Lire la suite »