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Thème : Alstom

Mettre l’économie au service des travailleurs ! Mesure n°6 : Stopper toutes les contre-« réformes » maastrichtiennes

PRCF

Situation : Un démantèlement accéléré des bases productives et des grandes infrastructures du pays. C’est la dernière lubie de la Macronie : le projet « Hercule », qui vise à séparer les activités rentables d’EDF de « celles qui ne le sont pas » pour ouvrir au privé le capital des premières. Une énième illustration de la politique économique et dé-productive menée depuis des décennies d’euro-politiques ayant débouché sur le triple désastre de la désindustrialisation, des fusions transcontinentales détruisant la souveraineté productive, et la privatisation galopante de toutes les infrastructures de la France.

1) La dramatique désindustrialisation et ses désastreuses conséquences sociales C’est désormais une triste habitude : pas un jour ne passe sans que soit annoncé un plan de licenciements dans l’industrie, quel que soit le secteur : automobile avec la fermeture du site de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) dont les activités sont transférées à Flins (Yvelines) ; pneumatique, à l’image de la fermeture du site de Bridgestone à Béthune (Nord) débouchant sur le licenciement de 863 salariés – un « assassinat prémédité » selon le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand – tandis que Michelin a annoncé la suppression de 2.300 postes ; pharmaceutique, comme le montre l’annonce par Sanofi de son intention de supprimer 1.000 postes dans la recherche-développement en France – alors même que la France est incapable d’enrayer efficacement la crise sanitaire ; agroalimentaire, comme le prouve l’annonce par le groupe Danone de la suppression de 400 postes (sur 2.000) et l’intention d’Auchan de licencier environ 1.000 (...) Lire la suite »
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Tout sur les conspirateurs qui ont vendu Alstom

Leslie VARENNE
Jean-Pierre Jouyet, ex-président de l’Autorité des marchés financiers (AMF), David Azéma, de l’agence des participations de l’Etat (APE), Patrick Kron, PDG d’Alstom… autant d’acteurs dont le rôle interroge alors que la cession à General Electric est plombée par les affaires et les obstacles à franchir. Le gendarme boursier a mis en garde l’Etat sur les risques que représente son accord conclu avec Bouygues, pour que l’Etat entre à hauteur de 20% dans le capital d’Alstom. L’AMF considère cet accord comme une action de concert entre Bouygues et l’Etat et donc que les deux parties s’exposent au risque de dépasser le seuil de 30% du capital, ce qui nécessiterait de lancer une offre publique d’achat sur Alstom. En réalité, derrière cette mise en garde polie, l’AMF signifie à l’Etat une fin de non-recevoir confirmant l’amateurisme du gouvernement dans ce dossier stratégique. Car l’Etat ne peut pas entrer au capital de cette société sans prendre le risque de déclencher une OPA sur l’ensemble du capital d’Alstom. Or (...) Lire la suite »

Affaire Alstom : le festival continue…

Leslie VARENNE

La semaine dernière nous révélions comment s’étaient déroulées les négociations qui ont conduit au démantèlement d’Alstom au profit du groupe américain, General Electric. Entre corruption, suspicion de manipulations de cours boursiers, conflits d’intérêts, la barque était déjà bien chargée. De fil en aiguille, de Charybde en Sylla, chaque jour amène son lot de révélations.

Revue de détails des petits arrangements entre amis et autres réjouissances… Patrick Kron, un homme heureux… Depuis juillet 2013, le groupe Alstom est accusé de corruption par la justice américaine (voir HD 418). Le groupe risquait une amende d’1 milliard d’euros et son PDG, Patrick Kron, ainsi qu’une centaine de cadres, pouvait être personnellement inquiété. Mais l’orage passe, les épais nuages noirs qui flottent au dessus de la direction se dissipent miraculeusement grâce à un efficace tour de passe-passe. Petit décryptage de l’acrobatie juridique. Selon le communiqué de presse d’Alstom du 22 juin, au lieu de vendre 49,99% des trois co-entreprises, Alstom vendra 100% de ces entités à GE. En vendant la totalité de ces entreprises, Alstom cède surtout l'ensemble des risques juridiques liés à ces sociétés. Ensuite, Alstom rachète à GE les 49,99% des dites entreprises. Le mistigri reste dans les mains de GE puisque les risques juridiques, eux, ne sont pas rachetés. L’opération permet aux dirigeants d’Alstom (...) Lire la suite »

Alstom : les mauvais comptes des bons amis…

Leslie VARENNE

La partie de poker menteur qui a conduit au démantèlement d’Alstom au profit du groupe américain, General Electric, s’est engagée sur fond d’histoires de corruption, de conflits d’intérêts, de suspicion de manipulation de cours. La vente d’Alstom bouclée, l’affaire Alstom commence…

« On a gagné » entonnent-ils tous en cœur. De Martin Bouygues aux PDG d’Alstom et de General Electric en passant par Bercy, Matignon ou l’Elysée, tous se réjouissent. Curieuse partie de cartes dans laquelle il n’y aurait aucun perdant. L’auto-satisfaction affichée d’Arnaud Montebourg, de Manuel Valls et de François Hollande paraît surréaliste aux fins connaisseurs du dossier tant cette affaire a été gérée, par le Gouvernement, dans l’improvisation permanente. La prudence est donc de mise car les lendemains risquent fort de déchanter. En effet, les conditions dans lesquelles s’est déroulée la vente d’une partie du groupe français sont troublantes… Corruption Le premier artisan du démantèlement d’Alstom est son PDG, Patrick Kron. Non seulement, il est personnellement intéressé à cette vente pour des raisons financières (voir HD 19/06), mais cette cession d’actifs à un groupe américain le protège des poursuites engagées par la justice américaine. Depuis juillet 2013, l’entreprise est accusée d’avoir versé des (...) Lire la suite »

Alstom, l’absence de politique industrielle

Francis JOURNOT

Le gouvernement peut-il encore prétendre avoir une vision industrielle au moment où la très stratégique branche énergie de l’un de nos derniers fleurons s’apprête à passer dans le giron de l’américain General Electric.

34 PLANS DE RECONQUÊTE POUR DESSINER LA FRANCE DE DEMAIN Une étude commandée par Arnaud Montebourg au réputé et très libéral cabinet Anglo-saxon de conseil en stratégie McKinsey, a donné naissance aux « 34 plans de reconquête pour dessiner la France de demain » au rang desquels le domaine des énergies occupait la première place. En septembre 2013, François Hollande en annonçait fièrement la mise en œuvre et clamait sa foi en la transition énergétique, le TGV du futur ou les inévitables nouvelles technologies, pour sauver l’industrie. Le 6 mai 2014, une semaine après la décision des administrateurs d’Alstom, en faveur d’une cession à General Electric, le président faisait part de son empressement de reconstruire la France de demain « Je veux que ça aille vite, nous n’avons plus de temps à perdre ». Mais celui-ci ne semble pas avoir appréhendé toute la complexité et le coût de chantiers industriels nationaux. DES FLEURONS BRADÉS En effet, la plupart des fleurons nationaux que les gouvernements successifs ont eu (...) Lire la suite »

Affaires BNP et ALSTOM : Face aux diktats des Etats-Unis, la France osera-t-elle enfin le courage politique ?

Michel TAUPIN
Les USA se comportent comme les pires bandits de grands chemins de l'histoire. Hors la loi et sûrs d'eux, ils détroussent, rackettent au passage ceux qui n'obéissent pas à leurs diktats : un brigandage international qu'aucune nation digne de ce nom ne devrait tolérer. Les Nord-américains ont déjà gangréné le monde avec leur dollar en imposant son hégémonie. En favorisant la constitution de cette Europe-là, ils pensaient à juste titre que la dilution des caractères nationaux dans un magma sans âme acquis à l'ultralibéralisme, favoriserait leur contrôle et leur permettrait toutes les manipulations. Ainsi depuis quelques années, s'arrogent-ils le droit ubuesque de punir les banques étrangères parce qu'elles n'auraient pas obéi à leurs propres règles ! Elles ont pourtant respecté les réglementations françaises, européennes et internationales, mais pour l'hyper-puissance qui se fiche du droit international (même quand ils en sont à l'origine) comme de son premier indien tué, c'est d'abord à ses règles et à nulle (...) Lire la suite »

Alstom : nationalisation !

CGT Nord
Déclaration CGT Cheminots- Energie- Métallurgie- Transports ALSTOM : Choix entre l'intérêt général et l'intérêt particulier ! Le conseil d’administration d’ALSTOM vient de réaffirmer sa préférence pour une découpe de l’entreprise avec une vente de la branche Energie à GENERAL ELECTRIC. Ce choix confirme une volonté de « vente à la découpe » du groupe pleinement assumée par le PDG du groupe, Patrick KRON, dans une interview au journal LE MONDE. Ce choix est d’abord financier et permet notamment au principal actionnaire, M.BOUYGUES de faire une plus-value juteuse d’environ 2,5 milliards d’euros. De quoi peut être le consoler de son échec avec SFR et lui permettre de se relancer dans le domaine des télécommunications. Malgré les déclarations et les promesses du PDG de General Electric notamment lors d’un passage à la télévision publique française, sa politique sociale en France n’est pas celle qu’il décrit. Les salariés de General Electric en France peuvent en témoigner. Les plans de restructuration s’y (...) Lire la suite »

Nationalisation d’Alstom : sortir de l’UE pour créer un pôle public de l’industrie et réindustrialiser le pays

Pôle de Renaissance Communiste en France

En 2006, C’était l’opération a priori parfaite. En rachetant pour 2 milliards d’euros les 21% d’Alstom détenus par l’Etat, Bouygues lançait une nouvelle diversification dans l’énergie à la satisfaction quasi générale.

2006, la très bonne affaire de Bouygues et les diktats de la Commission Européenne Celle du gouvernement, tout d’abord, qui est sorti du capital d’Alstom, deux ans après l’avoir sauvé de la faillite, et deux ans avant la date limite imposée par Bruxelles en échange de l’acceptation du plan de sauvetage. Il faut rappeler que l’Etat avait dû intervenir en raison d’une crise financière du groupe largement causée par le versement dedividendes colossaux à ses actionnaires (Marconi 230 M€, Alcatel 230 M€). L’Etat a empoché au passage une soit disant plus-value de 1,26 milliard d’euros bien utile en ces temps d’endettement public record. Par cette opération de vente des bijoux de famille, l’Etat français a surtout satisfait l’actionnariat d’un des fleurons de notre industrie ainsi que la famille Bouygues, en appliquant une fois de plus le principe de nationalisation des pertes et de privatisation des profits. Depuis 2006, Alstom a en effet dégagé un résultat net cumulé de plus de 5 milliard d’euros.... Celle de (...) Lire la suite »

Alstom : "On est sacrifié pour la finance"

Fanny DOUMAYROU

Entretien avec Christian Garnier, représentant CGT au comité de groupe et délégué syndical central de la branche Transport d’Alstom.

Comment avez-vous accueilli la nouvelle des tractations entre General Electric et Alstom ? Le PDG se fout de notre gueule ! Il y a deux mois, Alstom nous a présenté le projet d’extraire du groupe la branche Transport (9.000 salariés en France) pour la mettre en bourse et en vendre 30% immédiatement. A la clé, 182 suppressions de postes car il fallait faire le ménage avant la mise en bourse. Et la semaine dernière nous apprenons par la presse qu’il veut boucler dans le week-end l’explosion du groupe. Ce matin (lundi) devait se tenir à Saint-Ouen, siège d’Alstom Transport, une réunion de négociation sur les 182 suppressions de postes, la CGT a refusé de siéger. Il est hors de question de discuter de ces suppressions d’emplois, alors que nous ne savons même pas si le groupe existera encore mercredi. Demain, nous appelons à la grève sur les trois établissements Alstom Transport de Saint-Ouen. Que pensez-vous des difficultés du groupe avancées pour justifier la cession à GE ou Siemens ? Le groupe est en (...) Lire la suite »