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Thème : Jean-François Copé
Le Monopoly où Paris se vend pour de vrai

Passe-passe entre Copé, le Qatar et l’immobilier d’Etat.

Jacques-Marie BOURGET

En avril 2007, dans cette période de ventre mou politique où Chirac s’en va alors que Sarkozy est sur le pas de porte, la France se sépare d’un « joyau de la République », le Centre des congrès de l’avenue Kléber à Paris. Contre 404 millions d’euros l’État cède ce lieu historique où furent signés les accords mettant fin à la guerre du Vietnam.

L’heureux acquéreur est le Qatar, une dictature qui n’a pas de comptabilité publique où l’argent de « l’État » est d’abord celui du roi et des siens. Cette fois c’est sous la casaque de la société immobilière Barwa Real Estate que les hommes de Doha emportent le banco. Surprise, au mois d’aout suivant, la même société revend son trésor à une autre structure qatarie, la Masraf Al-Rayan Bank elle-même actionnaire de Barwa à hauteur de 45%. Rassurez-vous, ce transfert laisse le Centre dans le patrimoine de la famille Al-Thani, celle qui règne d’une main d’or sur le Qatar. En quatre mois, sans même avoir besoin de planter un clou, l’immeuble a pris un miraculeux bonus de 52 millions comme l’ont déjà raconté les auteurs du livre « Le Vilain petit Qatar » il y a un an… Emmanuel Limido, ami des princes du désert et directeur général de Centuria Asset Management, déclare alors au Monde : « La plus-value n’est pas nette puisqu’elle inclut sans doute une part de frais et travaux. » Quels travaux ? Heureusement Limido (...) Lire la suite »

Copé : Le poisson rouge et le révolutionnaire

SIERRA

Fort d’une mémoire de Carassius auratus auratus (Poisson rouge), c’est un Jean-François Copé guilleret et assuré de ses effets qui se présenta le jeudi 21 mars 2013, à la tribune de l’assemblée nationale. Dans sa manche, un discours de 30 minutes, accompagnant une motion de censure déposée à l’encontre du mouvernement social-démocrate de Jean-Marc Ayrault.

Diatribe ô combien soporifique, emplie d'un fiel à courte portée, et totalement absente d'une quelconque prise de responsabilité quant aux dix années passées. D'où l'évidente implication génétique du Carassius auratus auratus au sein de ce petit corps. Néanmoins, il a fallu quelques paroles, courtes mais fortes pour sortir l'auditoire - abonné aux progrès sud-américains - de l'état contemplatif voir végétatif dans lequel le babillement d'Iznogood l'avait plongé. S'adressant au premier ministre : "Pas de condamnation quand votre ministre en charge de l'Outre-Mer ose comparer à Léon Blum et au Général de Gaulle, Chavez, dictateur aux petits pieds, dont les atteintes aux libertés fondamentales ont été dénoncées par toutes les ONG. C'est l'impunité permanente" Mais de quoi parle-t-l ? De quelles "ONG" ? "Toutes" les ONG ? Sommes-nous en présence d'un cas de dégénérescence flagrante des cellules du Carassius auratus auratus, qui au-delà de leurs effets primaires provoqueraient des crises fortement (...) Lire la suite »