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Thème : Pharmacie

Du RMS au RHB : Mon inquiétude se renouvèle quand j’apprends…

Omar CHAALAL

Je me rappelle les discussions avec mes étudiants africains, gabonais, malgaches et maliens. A chaque discussion, ils répétaient cette phrase « Chez nous, en Afrique, la connaissance se tait quand la sagesse n’est pas écoutée ». Trente ans après, l’Afrique ne semble pas avoir changé. Ses dirigeants sont soi trop vieux soi corrompus. Ils sont responsables du désordre qui perturbe l’Afrique. La paix est absente. Son absence a ses raisons.

Hegel affirme que les animaux ne connaissent pas le remords, la morsure de la conscience, le scrupule, la peur de se tromper et la crainte de mourir. L'homme au contraire, parce qu'il est doué de conscience et capable de penser, est voué à l'inquiétude. L'inquiétude me taraude quand je donne des conférences sur la pollution et son impact sur la santé. Je dis : c’est normal comme tous les Algériens. L’inquiétude fait partie de notre nature humaine. Je suis un humain comme vous. Je constate que le l’adjectif qualificatif normal a perdu son sens chez nous. Je m’inquiète quand on m’informe qu’en juin 1988, plus de mille fûts de déchets chimiques sont déversés par des Italiens sur la plage de Koko au Nigéria. Mon inquiétude est profonde quand je lis qu’en août 2006, plusieurs tonnes de déchets toxiques sont déversées au port d’Abidjan. Ces déchets ont occasionné la mort d’une vingtaine de personnes et intoxiqué des dizaines de milliers d’autres. Ma peur s’aggrave quand j’apprends que les forces navales (...) Lire la suite »

La pharmacie, une science ?

VILA

La connaissance du monde médical est devenu tellement caricaturale par certains aspects que se poser la question de savoir si la pharmacie est une science n’est plus une question déjantée.

On pourrait naturellement commencer par les agences et autorité sanitaires. Elles ont été crées par les pouvoirs publics pour contrôler et encadrer les dérives de l'industrie pharmaceutique. Elles ont longtemps été financée par de l'argent public, ce qui est normal puisqu'elles protégeaient les citoyens. Mais ce n'est plus le cas depuis 1992 au EU (puis dans le reste du monde) où les entreprises pharmaceutiques paient 50 % des frais d'évaluation des demandes d'AMM. Le patient n'a rien à gagner dans ce mélange des genres entre évaluateur et évalué. Naguère la recherche biomédicale universitaire était nettement séparée de l'industrie pharmaceutique. Les produits de recherche universitaires étaient considérées comme faisant partie du domaine public et les chercheurs n'avaient aucun intérêt financier dans leur travail. Mais le fameux transfert technologique a vu les chercheurs se transformer en entrepreneurs brevetant à tour de bras, en quête de partenariat lucratifs avec l'industrie. Comme il fallait s'y (...) Lire la suite »