Dans l'aube naissante d'une jeunesse à peine éclose,
Un jeune homme, athlétique, fort de ses convictions,
Porte l'uniforme de l'US Air Force, par mission,
Son visage rayonne, il a l'éclat d'une rose.
À vingt-cinq printemps tout juste, à l'orée de la vie,
Il avance, fier et déterminé, un murmure dans l'âme,
Pour résister à cette nouvelle Nakba, à ce drame,
Par solidarité avec les persécutés du ghetto gazaoui.
L'âge des rêves où l'on brave les tempêtes,
Où les larmes fécondent les germes de l'action,
Où chaque pas résonne comme une révolution,
Le temps des révoltes, des aventures, des conquêtes.
Dans ses yeux, l'étincelle de cette révolte brille,
Son âme est en émoi, son courage en flamme,
Il choisit l'engagement, résistant à l'infâme,
Pour Gaza meurtrie, bombardée d'escadrilles.
Le téléphone glisse lentement de sa main,
Puis une flamme naît, intense et vibrante,
Portant son cri contre la barbarie arrogante :
Un acte désespéré, un courage surhumain.
Défiant les flammes, il hurle son courroux,
Face à (...)Lire la suite »
Le 29 décembre 2023, l’Afrique du Sud a déposé une plainte contre Israël, l’accusant de commettre un génocide à Gaza.
Cette action soulève une question fondamentale pour toute personne préoccupée par la justice et suivant les souffrances du peuple palestinien : pourquoi cette démarche n’a-t-elle pas été entreprise par un pays arabe, musulman, voire par l'autorité palestinienne elle-même ? C'est pourtant l’Afrique du Sud qui a eu le courage de prendre cette initiative. Dans cette analyse, on s'attachera à apporter quelques éléments de réponse, en se concentrant sur les pays arabes et l'autorité palestinienne.
Afrique du Sud
Les peuples sud-africain et palestinien ont été confrontés à des événements dramatiquement similaires en 1948 : l'instauration de l'apartheid en Afrique du Sud et la création de l'État d'Israël en Palestine. Ces deux processus de colonisation ont été mis en place et soutenus par l'impérialisme occidental, principalement britannique, dans le but de servir ses propres intérêts. Dans la lutte contre la suprématie blanche qui prévalait à Pretoria, l'ANC (Congrès national africain) a établi des liens avec (...)Lire la suite »
Envoyez vos ailes d'acier,
nous les métamorphoserons
en joyeux cerfs-volants,
pour le bonheur de nos petits,
qu'ils se divertissent
le long du rivage,
en attendant le retour des hirondelles.
Ils dessineront sur le sable
les traces de votre froide cruauté.
Rasez nos demeures,
nous les façonnerons en sculptures,
exposées à travers le monde
comme des trophées défiant
votre brutalité barbare.
Déclenchez vos déflagrations,
nous les transformerons en feux d'artifice
pour notre Achoura,
nous danserons sous vos missiles,
chantant l'hymne de vos atrocités.
Vous démolissez nos écoles,
mais vous n’arriverez pas
à éteindre cette soif de connaissance
de notre peuple,
nos enfants apprendront
sous le ciel ouvert
l'histoire de vos crimes.
Vous visez nos journalistes,
mais le monde sera informé de
votre génocide.
Vous tuez nos médecins,
mais vous ne pourrez jamais étouffer la résistance
de la nouvelle génération.
Vous vous acharnez sur
notre patrimoine historique,
auriez-vous peur du passé ?
Enfermez-nous, (...)Lire la suite »
Je n’oublierai jamais
les cris déchirants
de cet enfant
amputé des deux jambes
Étendu au sol, attendant des soins tardifs.
Je n’oublierai jamais
cette mère
transportée sur une charrette brinquebalante
tirée par un âne rachitique
serrant la poupée de sa petite fille
vestige d'instants paisibles.
elle hurle le prénom de son enfant
le regard égaré, cherchant le dernier hôpital
où elle pourrait rendre son dernier souffle.
J’entends encore ses plaintes accompagnées
par la mélodie destructrice des bombes.
Je n’oublierai jamais
la silhouette qui filmait il y a cinq minutes,
à présent gisant inanimée par terre
ses enregistrements volatilisés
comme lui, disparu sur le sol de Gaza
un geste anodin, effaçant toute existence.
Je n'oublierai jamais
ce père
tenant la main de son enfant,
marchant devant des civils
avec un drapeau blanc levé vers le ciel,
recevant une balle d'un sniper israélien
dans la tête, sans savoir quel était son crime.
Je n'oublierai jamais
cette douleur
que les lâcheurs d'obus ignorent, (...)Lire la suite »
Un mutisme oppressant,
enserre Gaza,
le parfum de la mort,
se faufile,
entre les replis,
d'un corps endormi.
Les droits de l'homme deviennent une berceuse douce,
pour les insomniaques,
et pour ce corps en sursis,
le droit international humanitaire,
n’a aucun sens dans sa langue maternelle.
il bouche ses oreilles,
pour échapper aux gémissements crépitants des agonisants,
il ferme les yeux,
pour s'évader,
d'un sol jonché,
de dépouilles.
Il récite le poème de Muzaffar al-Nawab,
"Al-quds, la fiancée de votre arabité",
comme une litanie de derviches tourneurs,
son unique refuge,
face à la barbarie israélienne,
et à la trahison de ces nouveaux mulūk aṭ-ṭawā'if (les rois de Taïfas) ;
sommes-nous condamnés à réécrire ritha’al-Andalus ?
Le titre de Primo Levi, « Si c’est un homme »,
lui revient en mémoire.
Est-il un rat de laboratoire
son corps exposé à l’expérimentation,
de nouvelles technologies,
avant leur vente dans le monde ?
Tisser des rêves,
regarder un film,
dîner avec un ami,
reconstruire le monde, (...)Lire la suite »
Le 13 novembre, dans la réponse d’Eva Illouz (1) à Didier Fassin (2) , on peut relever quelques incohérences dans les arguments et celles-ci méritent des éclaircissements, les voici :
1. « La guerre entre le Hamas et Israël a déjà fait un nombre choquant de victimes humaines de part et d’autre. »
▪ En apparence juste, cette phrase mérite un examen détaillé. Au moment de l'article du 13 novembre, on a les données suivantes (3) :
▪ 11 078 Palestiniens tués à Gaza, dont 4506 enfants, et 27 490 blessés (4).
▪ 187 Palestiniens tués en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est.
▪ Pour les victimes israéliennes, le bilan de l'attaque du Hamas le 7 octobre a été révisé de 1400 à 1200 morts (5).
2. « un massacre barbare de bébés, femmes enceintes, vieillards, civils pour la plupart dévoués à la cause de la paix ».
Depuis, des révélations ont été faites par des journalistes, tels qu'Owen Jones du Guardian, qui mettent en doute ces déclarations.
Des sources telles que : (...)Lire la suite »
Avez-vous entendu les échos douloureux de Gaza ?
Un murmure étrange, entrelaçant le tintement du métal et des pleurs inaudibles,
Un dernier souffle, interrompu par des spasmes,
Camouflé sous des bombes inoffensives : jouets pour enfants.
Des agissements obscurs, sans explication,
Peut-être qu'un Israélien se dessine à l'horizon,
Peut-être une visite amicale, qui sait ?
Ils fréquentent souvent cet endroit, séduits par sa beauté,
Mais nos frères arabes brillent par leur absence :
Le sport, le pétrole, la COP28, la politique,
Domestiqués par l'oncle Sam.
Ah ! L'oncle Sam, nous a fait la promesse
De 20 millions de dollars après notre dernier soupir.
Les funérailles coûtent cher, paraît-il.
Autrefois, dans une prison à ciel ouvert,
Maintenant, sous un ciel blanc illuminant nos tombes,
Nul besoin de se plaindre,
Pas de facture d'électricité sous ce ciel rougeoyant de blancheur.
Ces bombes innocentes résonnent douloureusement dans nos oreilles.
Au gré de nos allers-retours, nos ânes fidèles,
Sont plus (...)Lire la suite »
L'armée israélienne a mené aujourd'hui, jeudi, une vaste campagne d'arrestations dans diverses régions de la bande de Gaza, notamment à Beit Lahia, Khan Younis et Jabalia. Des médias israéliens ont diffusé des images et des vidéos montrant un grand nombre de Palestiniens, pour la plupart dévêtus, lors des opérations d'arrestation sous prétexte de "vérifier leurs activités".
Le journal israélien Yediot Aharonot a publié des photos et des vidéos provenant de l'armée israélienne, montrant un grand nombre de Palestiniens, la plupart dévêtus, entassés dans un camion en route vers une destination non spécifiée à Tel-Aviv, que le journal n'a pas nommée.
Les séquences vidéo ont également montré les moments de l'arrestation d'un grand nombre de Palestiniens, étendus au sol après avoir été dépouillés de la plupart de leurs vêtements, entourés par des soldats israéliens.
La radio-télévision israélienne a rapporté que les forces armées ont arrêté des dizaines de Palestiniens lors de leur avancée pour prendre le contrôle de la (...)Lire la suite »
Errances en suspens,
Gaza récite sa peine,
espoirs éparpillés dans le vent.
Existences crépusculaires,
parmi les murs effondrés,
écho d’un hier résonne.
Oliveraie endeuillée, arbres dénudés,
corps disloqués,
âmes en détresse se languissent.
Horizon agonisant,
destins fracassés,
regard tendu vers l'inconnu.
Rêves effacés,
dans les plis du temps,
lueur du néant, de l’oubli se dessine.
Maisons lézardées chuchotent,
ruines évoquent des vies,
vestiges du temps.
Bras maternels absents,
douleur figée dans le marbre,
visage en tourment sculpté.
Ruelles désertes,
silhouette à l'horizon,
pas retenus par le vent.
Regard triste erre,
parcours d'une vie évanouie,
ombres des jours passés.
Débris en silence reposent,
chaise solitaire témoigne,
pensées en ruines s'étalent.
Nuages sombres déambulent,
ciel en mélancolie murmure,
rêves s'éteignent (...)Lire la suite »
Voici la traduction d’un passage du poème « Al-Quds ( Jérusalem), la fiancée de votre arabité », écrit dans les années 70 par un grand poète irakien Muzaffar Al-Nawab ( 1934-2022) ( مظفر النواب ).
Il s’agit d’un extrait qui parle de la Palestine et de la trahison des chefs des pays arabes à son encontre. Ce poème, hélas, est toujours d’actualité et n’avait pas encore été traduit en français.
القدس عروس عروبتكم
Al-Quds , la fiancée de votre arabité
Oh mon pays, exposé sur le marché comme une étoile du matin
On te pleure dans les bordels de la nuit
Et certains révolutionnaires renforcent leur virilité
Jouant au son du tambour et de la trompette
Ce sont tes ennemis, mon pays
Qui a vendu la Palestine sinon tes ennemis, ô mon pays ?
Qui, par Dieu, a vendu la Palestine et s’est enrichi
Sinon la liste des mendiants aux seuils des dirigeants
Et la table des Grandes Puissances ?
Dès que la nuit a revêtu ses voiles
Les coupes s'entrechoquent proclamant que Al-Quds est la fiancée de notre Arabité
Bienvenue, bienvenue, bienvenue.
Qui a vendu (...)Lire la suite »