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Exclusif : selon un général étasunien, encore plus de marines pourraient être stationnées en Afrique (military times)

Selon un général étasunien de l’Africom, des forces spéciales des Marine spécialisées dans la gestion des crises pourraient être implantées en Afrique dans les années à venir. En tant qu’autorités militaires directrices, elles coordonneront le travail avec les pays d’accueil qui ont manifesté un intérêt pour installer des troupes étasuniennes dans leur pays.

Le lieutenant-général Steven Hummer, commandant-adjoint des opérations militaires du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (United States Africa Command ou Africom) a indiqué que ces unités seraient formées sur le modèle de la Force de réaction rapide des Marines, basée à Morón en Espagne depuis 2013.

Hummer a déclaré au Marines Corps Times : « La distance entre Morón et certains pays africains dépend du support aérien opérationnel. Quand nous regardons l’environnement futur partout dans le monde, et les défis budgétaires qui entravent le nombre de navires que nous aimerions avoir, il y a un équilibre que nous devons atteindre entre les Forces de réaction rapide des Marines à bord des navires et celles stationnées à terre, lors des situations d’alerte. »

Ces unités seraient probablement composées d’une part de la force d’intervention de crise basée à Moron et d’autre part de l’unité de forces spéciales sol-air de Marines située à la base aéronavale de Sigonella, en Italie. Ces Marines s’entraînent avec les militaires autochtones qui sont aux prises avec le terrorisme ou d’autres menaces sécuritaires.

« L’intervention en temps de crise sera leur mission principale, mais ces unités pourraient aussi assurer des missions de formation dans le cadre de la coopération avec les militaires du continent africain. Ils pourraient participer à des exercices, tout en continuant à développer leurs compétences et leur capacité à répondre aux situations de crise » ajoute Hummer.

Ces deux unités d’interventions rapides sont des corps expéditionnaires terrestres capables de fonctionner sans appui maritime, les restrictions budgétaires du Pentagone ayant entraîné une baisse du nombre de navires amphibies. Bien sûr, ces deux unités ont intégré au sein de leur commandement, une coordination logistique sol-air.

Les autorités étasuniennes cherchent à implanter des unités similaires au Proche-Orient pour faire face aux problèmes dans cette région et en Floride, pour faire face aux situations de crise dans les Caraïbes ou en Amérique centrale et en Amérique du Sud.

La force d’intervention de crise basée en Espagne est composée d’environ 550 Marines, d’au moins quatre hélicoptères MV- 22B Osprey et de deux avions ravitailleurs KC- 130J. Le commandement peut faire appel à elle pour faire face aux catastrophes humanitaires ou aux situations d’urgence en matière de sécurité dans les ambassades, ou pour d’autres missions. L’utilité de ces forces spéciales a été prouvée au début du mois de janvier, lorsque les Marines ont aidé à l’exfiltration du personnel de l’ambassade étatsunienne à Juba, au Sud-Soudan, pour faire face aux troubles violents qui ont ravagé ce pays. Un contingent de Marine est d’ailleurs resté sur place pour renforcer la sécurité.

L’implantation de telles Forces spéciales sur le continent africain reste un projet, a déclaré le commandant Fred Harrell, un porte-parole étasunien de l’AFRICOM. Toute mesure visant à implanter des forces militaires dans un pays nécessite l’approbation du pays hôte, des services de l’Etat et de la Défense étasunienne et d’autres agences gouvernementales, a-t-il ajouté. Pour l’instant, Hummer et d’autres dirigeants sont simplement en train de conceptualiser de nouvelles options pour la gestion des crises à venir dans les prochaines années, a-t-il déclaré.

Quand l’Africom a été bâtie il y a 5 ans, certains dirigeants africains ont exprimé leur préoccupation au sujet de la militarisation potentielle du continent. Mais Harrell et Hummer ont tous deux souligné que 99,9 pour cent de ce que font les Etats-Unis en Afrique se fait en partenariat étroit avec les pays d’accueil .

Selon Hummer, cette approche nécessite de faire en sorte que tous les protagonistes impliqués dans ce partenariat se retrouvent gagnants.

“Ce qui fait sens est ce qui est un concept « gagnant, gagnant, gagnant » : une victoire pour les pays d’Afrique, une victoire pour les Etats-Unis et une victoire pour l’AFRICOM en bonne posture et en force sur le continent de telle sorte que nous puissions faire ce que les ambassades veulent que nous fassions, ce que les pays d’accueil veulent que nous faisons et ce que la nation attend“, a déclaré Hummer.

Article original en anglais :

“ Exclusive : General says more Marines could be based throughout Africa ”, le 8 février 2014.http://www.militarytimes.com/article/20140131/NEWS/301310017/Exclusive...

Traduction : SLT

militarytimes.com

»» http://www.mondialisation.ca/exclusif-selon-un-general-us-encore-plus-...
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