RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

La politique militaire des États-Unis et de l’Otan

Selon la théorie marxiste, la guerre est la poursuite des activités économiques, politiques et diplomatiques par des moyens drastiques et violents. La guerre est la continuation de la politique entre les classes sociales au sein d’un État (guerre civile).

Dans une société de classes, la guerre manifeste la violence réactionnaire de l’ancien régime de classe qui s’accroche au pouvoir. Selon la théorie marxiste, la guerre est la poursuite des activités économiques, politiques et diplomatiques par des moyens drastiques et violents entre les États (guerre de conquête). L’expression « État de droit » est une mystique bourgeoise. Tout État constitué est un État régi par des lois (le droit), des ententes, des accords, des principes codifiés et imposés par la classe dominante au sein de cette société. Le IIIe Reich allemand était un État de droit bourgeois. La République étasunienne est un État de droit bourgeois de type autoritaire où les corps policiers répressifs ont pour mission de réprimer les révoltes et d’imposer la domination de la classe capitaliste monopoliste sur l’ensemble de la société avec le soutien idéologique d’un appareil de propagande sophistiqué.

D’après l’idéologie marxiste, la guerre, la politique et la diplomatie sont les fruits des contradictions économiques qui secouent le mode de production. Le mode de production capitaliste à son stade impérialiste détermine la politique, la diplomatie et la politique militaire d’un État, ou d’une alliance impérialiste d’États. Selon ces principes, il est requis de comprendre le développement économique d’un pays, ou d’une alliance de pays impérialistes, afin d’expliquer la politique militaire de ces États. Dans un texte précédent, nous avons présenté l’analyse marxiste de la présente crise économique systémique qui secoue l’impérialisme (1). Nous allons maintenant présenter la politique militaire des États-Unis d’Amérique, de l’OTAN et de l’Alliance atlantique pour le Moyen-Orient.

La guerre et les moyens militaires

Selon des généraux de l’état-major de l’Armée populaire de Chine, la guerre et l’armement militaire contemporain « n’est plus l’usage de la force armée pour obliger un ennemi à se plier à sa propre volonté », mais l’utilisation de « tous les moyens, dont la force armée ou non armée, militaire ou non militaire et des moyens létaux ou non létaux pour obliger l’ennemi à se soumettre à ses propres intérêts » (sic). « Toute la difficulté des guerres nouvelles est de savoir combiner armes classiques et armes nouvelles, et les auteurs appellent les états-majors, et principalement et paradoxalement l’état-major américain, à ne pas surestimer le pouvoir des armes militaires traditionnelles » (2).

D’après ces généraux le coût des armes classiques et la crainte de la guerre ultime (nucléaire) entrainent d’importantes recherches, dans le même temps où s’épuisent les armes de conception nouvelle, de nouveaux concepts d’armes émergent. De fait, « il n’est rien au monde aujourd’hui qui ne puisse devenir une arme » soutiennent-ils (3).

Depuis l’apparition du mode de production capitaliste, la puissance militaire conventionnelle d’un État correspondait à sa puissance économique et industrielle. Ainsi, le Japon n’avait aucune chance de battre les États-Unis d’Amérique dans un conflit conventionnel si l’on compare les moyens de production totalement disproportionnés que possédait chaque belligérant. Par contre, si l’on en juge par la performance de l’armée étasunienne en Somalie, où elle se trouva désemparée face aux forces d’Aïdid, on peut conclure que la force militaire la plus moderne n’a pas la capacité de contrôler un soulèvement partisan. Il en fut de même pour l’armée étasunienne au Vietnam, au Cambodge, en Afghanistan et en Irak et pour l’armée Russe en Afghanistan.

Pour ces généraux chinois « un krach boursier provoqué par l’homme, une seule invasion par un virus informatique (ou par le virus Ébola. NDLR), une simple rumeur ou un simple scandale provoquant une fluctuation du taux de change d’un pays ennemi [...], toutes ces actions peuvent être rangées dans la catégorie des armements de conception nouvelle. [...] Nous croyons qu’un beau matin les hommes découvriront avec surprise que des objets aimables et pacifiques ont acquis des propriétés offensives et meurtrières » (4). Analysons maintenant la politique militaire – guerrière – du clan impérialiste occidental face à ses concurrents impérialistes.

L’énigme du Moyen-Orient dans la politique américaine et de l’OTAN

L’impérialisme occidental dans son affrontement avec la puissance chinoise et l’alliance de Shanghai (Chine, Russie, Kazakhstan, Biélorussie, etc.) déploie d’intenses tactiques alambiquées et planifiées. La mission de désinformation des médias à la solde consiste à enfumer ces agressions ainsi que les tactiques militaires des camps impérialistes, et à présenter ces manigances meurtrières comme la mise en œuvre d’une stratégie du chaos ou de guerres féodales, intertribales, interethniques, interreligieuses et nationalistes démocratiques. Ce sont des mensonges auxquels adhère avec enthousiasme la gauche bourgeoise.

Le dessous des cartes avec les talibans d’Afghanistan

Le premier acte de la plus récente séquence des guerres d’agression américaines a débuté après l’attentat du 11 septembre 2001. L’attaque de l’OTAN qui suivit cibla l’Afghanistan. Cette offensive visait soi-disant à abattre Ben Laden et à exterminer Al-Qaïda, groupuscule terroriste que la CIA avait elle-même créer, armer, équiper et payer dans la phase précédente de cette succession de guerres d’agression pour occuper ce pays et stopper l’avancée impérialiste soviétique dans cette contrée. Depuis, le monde aura appris que les amis des États-Unis dans les services secrets pakistanais (SIS) dissimulaient Ben Laden sur leur base militaire où les Étasuniens sont allés l’assassiner afin de l’empêcher de parler, mais aussi pour faire un exemple, afin que les futurs chefs terroristes stipendiés sachent ce qu’ils en coûtent de renier leur allié (5).

LA SUITE DE L’ARTICLE

POUR UN COMPLÉMENT D’ANALYSE

31 décembre 2014

»» http://rapideinfo.net/index.php/monde/19581-la-politique-militaire-des...
URL de cet article 27699
  

Même Thème
Libye, OTAN et médiamensonges
Michel COLLON
Les « armes de destruction massive », ça n’a pas suffi ? Le martyre de l’Irak, frappé d’abord par les médiamensonges et ensuite par les bombes, on n’en a pas tiré les leçons ? Non, on n’en a pas tiré les leçons. On sait que les Etats-Unis ont menti sur le Vietnam, l’Irak, la Yougoslavie, l’Afghanistan et Gaza, mais on croit que cette fois-ci, sur la Libye, ils disent la vérité. Etrange. La majorité de nos concitoyens croient encore ce que l’Otan a raconté sur la Libye. Y compris les Arabes car cette fois, (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si les lois de Nuremberg étaient appliquées, chaque président des Etats-Unis de l’après-guerre aurait été pendu.

Noam Chomsky

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.