K@Sofi,
Il ne s’agit certainement pas de "malaise", mais d’indignation devant des propos ouvertement sectaires et discriminatoires.
De toute évidence, nous ne sommes pas dans le même registre.
Ce qui m’a fait réagir, c’est que ce fil de discussion se résumait a dire, en gros, que "les immigrés sont plus racistes que les autres" ou qu’ils "veulent fermer la porte derriere eux" - une simplification digne des le pen & co.
Or, qu’on soit attache a sa communauté ou qu’on ait voulu s’en détacher, les motivations sont plurielles et les parcours différents (il y a même des’traitres au sein d’une communauté, ce qui est pire).
Chacun doit pouvoir dans un État de droit être libre de ses choix - qu’on les estime louables, dommageables voire abjects.
Vals, qui boxe dans la 3° catégorie, est un individu a part entiere qui doit pouvoir se déterminer librement, et se singulariser de la communauté dont il est issu, aussi regrettable cela soit il.
Hélas, il n’est, d’ailleurs, pas le seul en France, qui, d’origine étrangère ou as, de milieu de gauche ou pas, a avoir glisse vers la droite extrême, sectaire et xénophobe. Les résultats aux élections en attestent.
Et, donc, en l’absence de preuves, de statitiques fiables, il est inadmissible que des gens qui se prétendent de gauche se livrent a des généralisations indignes qui relèvent des discours populistes qu’on entend constamment par ailleurs.
D’autre part, il n’y a pas que les immigrés ou ceux issus de l’immigration a connaître des evolutions : par ex., les communistes, les humanistes, les écologistes et autres n’engendrent pas des communistes, écologistes ou humanistes. Ca se saurait. Et je ne parle même pas de ce’qu’est devenu le parti dit "socialiste".
Quant a ceux qui se sont battus contre le fascime et le nazisme n’ont pas procree que des résistants.
On le voir, c’est un peu plus complexe que ce qu’on veut bien dire.
On peut regretter cet état de fait, certes, mais on doit le combattre, su tout, en étant soi même clair sur les valeurs qu’on veut transmettre. A se choisir des boucs émissaires, on entérine les discours simplistes des classes dominantes.
Vals fait partie de la "communauté" des guenat, des hortefeux et de ceux de gauche (PC ou PS) dont la modération verbale n’empêche pas les actes (ou le silence complice).
Les camps de Roms ont aussi été évacués et détruits par des élus de "gauche", par souci "humanitaire", évidemment. Les camps de réfugiés a Calais ont été détruits sans que la gauche ne s’en emeuve, et sur ordre d’un certain Besson. Tout un symbole.
Vals, lui, ne semble pas se revendiquer de ses origines:il doit être juge sur ses actes.
Ce qui est condamnable, c’est l’instrumentalisation de la compassion par’des’gens issus d’une communauté et qui trahissent leurs idéaux et leurs valeurs en les réduisant au silence pour leur imposer leur idéologie.rr
"En tant qu’immigre, on doit constamment prouver beaucoup plus que les autres" : c’est valable pour tous ceux et celles qui sont en position de domine-es : les ouvriers qui veulent devenir patrons, les femmes, les immigrés et les autres.
La lutte se situe donc, au niveau de l’égalité de chaque citoyen, pas par catégories isolées.
Sinon, c’est accepter la communautarisation et le’sectarisme dont revent les pouvoirs en place.
(Toujours pas trouve comment accentuer les voyelles sur ce clavier, mais je n’ai pas dit mon dernier mot :-) pardon aussi pour les fautes que je n’ai pas pu corriger. ).