12 

Élections et citoyenneté en démocratie représentative : une démission de la conscience politique.

affiche politique, Paris, 1969

Tiens, il paraît que nous vivons en démocratie, et que celle-ci s’exprime par le vote et la liberté d’expression. C’est même écrit dans la constitution et les livres scolaires que nous sommes des citoyens libres et égaux en droit, que nous pouvons choisir nos représentants au suffrage universel direct. Le papier ne refuse pas l’encre.

L’école, lieu d’apprentissage des codes institutionnels, formatage des cerveaux pour le pouvoir de quelques uns.

On m’avait dit à l’école qu’il était important de voter, car l’exercice de la citoyenneté reviendrait au peuple, et que l’abstention représente un danger pour la démocratie, un acte passif favorisant la montée des extrêmes. C’est plutôt pour consentir à la légitimité d’une petite poignée d’Hommes qui font la loi pour 90% de la population, que nous votons. Et bien j’ai sans vergogne délibérément déserté les urnes lors de ces deux rendez-vous électoraux. Même pas abstentionniste, je suis, pour les politologues éclairés, une espèce de passager clandestin sans conscience politique, doté de capitaux économiques et sociaux si faibles que je ne prends même pas la peine de me déplacer pour m’inscrire et exercer mon droit de vote. Un citoyen dépolitisé et socialement dominé n’ayant pas eu l’éducation politique suffisante pour exercer mon pouvoir démocratique. Enfin ce n’est qu’une analyse sociologique…Est-ce à dire que la non-inscription ou l’abstention dénotent automatiquement un manque d’intérêt pour la politique ? Je suis comme des milliers de personnes, pourtant politisées, qui refusent de participer à ce jeu électoral, car quoi que l’on fasse, il n’oeuvre que pour les franges dominantes favorisées de la population. L’abstention n’est pas unanimement un état de flemme passagère et de faiblesse cognitive face à la politique, c’est aussi un combat politique, une forme de résistance ferme à cette myriade de mensonges et de croyances collectives les plus malsaines que l’on veut nous faire rentrer dans le crâne depuis l’enfance pour mieux nous rendre dociles et obéissants aux chiens de garde.

Le système d’enseignement français est magnifiquement organisé dans le but que les jeunes têtes à remplir intériorisent sans broncher les règles du jeu républicain. Ainsi, l’on met dans le même moule éducatif toutes sortes d’individus différents, soumis, à la hiérarchie entre l’autorité du professeur et l’obéissance de l’élève qui courbe l’échine, au contrôle et à la compétition entre élèves, à la torture stressante des devoirs à effectuer sous peine de punition s’il y a manquement. Non seulement ils sont placés sous l’égide du formatage scolaire, mais en plus les jeunes socialisés apprennent la dureté du processus de reproduction des inégalités sociales. Une même classe scolaire peut réunir des fils d’agriculteurs, de petits commerçants-artisans, de médecins ou d’enseignants. Dès l’enfance la plus neutre et dénuée de l’avidité entraînant jalousie, convoitise, conflits, on apprend la guerre des classes aux bambins. For de ces disparités, considérées comme naturelles voire biologiques, vient ensuite le formidable apprentissage de la démocratie. Il faut que les êtres formés à la chaîne industrielle votent «  bien », et s’informent en conformité sur les médias considérés comme les prophètes de cette démocratie. C’est un tableau raccourci et noirci, mais voilà que vingt ans plus tard, la non-inscription sur les listes paraît choquante aux électeurs conformes.

Voter en démocratie représentative libérale…

De nos jours, voter en démocratie représentative d’inspiration néolibérale revient à vider le vase républicain de sa substance. Ce que nous appelons démocratie représente la prise du pouvoir des élites bourgeoises et leur sauvegarde pour éviter que la révolution de 1789 ne profite au peuple. Le choix de ce mode de suffrage a été institué pour contenir les révoltes, dans une optique justement profondément antidémocratique. Que l’on n’aille pas me raconter que des gens se sont battus pour que nous ayons ce droit de vote, et que je suis redevable de ces luttes. Les communards de 1871 se battaient contre la monarchie, pour la démocratie directe en république de communes socialistes fédérées, les résistants de 1939-1945 se battaient pour la démocratie sociale…non uniquement pour le vote. Aujourd’hui, l’on considère que le vote est l’exercice le plus fort de la démocratie. Alors, on vote pour celui qu’on veut au premier tour, puis pour le moins pire en second tour. Voila qui montre bien que le pouvoir de l’individu se trouve bien ailleurs puisque le sens du vote est complètement vicié. Celui qui remporte les élections est le parti qui aura investi le plus d’argent dans sa campagne de communication en forme d’échantillons de séduction à vendre.

Les médias, en ce 28 mars 2011, se félicitent que la gauche ait remporté les cantonales à hauteur de 35%, en évitant que la France cantonale ne se dore du front de la haine. La gauche, dites-vous ? La rose caviar qui s’oppose à Fillon-Sarkozy tout en étant d’accord sur les reculs successifs de l’âge à la retraite, sans proposer de taxer le capital et d’interdire les défiscalisations des gros actionnaires pour désarmer les marchés financiers ? La gauche néolibérale qui dirige le FMI et l’OMC ? La gauche sécuritaire qui fait campagne commune avec l’UMP sur l’identité nationale, la sécurité et la défense ? La gauche militariste qui est d’accord avec l’impérialisme français pour aller bombarder les méchants partisans de Kadhafi et des civils innocents avec des bombes gentilles ? Ou parle-t-on de la gauche oligarchique qui a le plus privatisé de toute l’histoire économique et sociale de la France, et qui ne s’oppose pas à la constitution européenne ? Loin s’en faut, une carte rose ou bleue à l’issue des élections ne change rien, mais je suis quand-même mine de rien rassuré que ce ne soit pas le camp de la haine nationaliste et agressive qui ait mobilisé les électeurs…Espoir aussi, que les gens ait compris que nous sommes dirigés depuis 2007 par une droite extrême xénophobe ayant institué son fascisme institutionnel pour récupérer les voix du FN...

Bon, je considère que les dissensions idéologiques qui partagent les Hommes de pouvoir ne sont que l’écran de fumée qui cache le gouvernement économique et oligarchique du monde, de telle manière que les ploutocrates qui dirigent financent leurs amis pour qu’ils soient leurs vassaux, au pouvoir politique. De cette idée, nous avons une alternance UMP/PS qui reproduit en permanence le même cap et interdit toute formation politique alternative : enrichir les riches à coups de privatisations et de coupes franches dans les dépenses publiques de santé, d’éducation, de transport, d’hygiène, de sécurité, de réduction des coûts de production pour satisfaire les actionnaires, rendre la population, celle qui doit travailler pour vivre au lieu de l’inverse, à l’état de servage et surtout conserver le pouvoir bien au chaud. Et refuser l’afflux d’immigrés du Sud tout en continuant à coloniser-piller l’Afrique avec nos entreprises. Voilà pourquoi je pense que toute autorité du pouvoir est malsaine, et que dans les grands partis, l’on s’accorde sur un point : prendre le pouvoir. Donc dominer, écraser les plus faibles en politique, manipuler les foules, jouer au théâtre de la séduction, cacher les réalités. Le reste, les programmes électoraux et discours, ne sont que la robe dorée en fleur de lys que le roi enfile. Impossible, donc, que ce soit des humanistes et des gens respectueux qui soient appelés à gouverner. Pire, même avec seulement 20% de participation au vote, donc moins de dix millions d’électeurs, les nouveaux responsables politiques se diraient toujours légitimement élus devant le peuple.

D’une certaine manière, voter constitue l’un des pires consentements à sa propre déresponsabilisation, en déléguant la gestion de sa vie (d’une manière indirecte) à des gens dont on ne peut faire confiance. Le citoyen qui dépose un suffrage dans l’urne a le sentiment d’avoir exercé sa citoyenneté, dans un élan de pensée conforme, là où il contribue à la reproduction institutionnalisée d’élites arrogantes, quasi-autoritaires et opportunistes dont l’avidité du pouvoir rémunéré leur a fait perdre toute notion d’humanisme et d’intérêt général. La démocratie, c’est un peu la nouvelle religion, le nouvel absolutisme dans lequel une autorité, sorte de Clergé, tente de réunir tout acteur social sous sa coupe. Avec cette bannière démocratique, les grandes puissances de ce monde partent alors en guerre impérialiste contre tous ceux qui refusent d’importer notre modèle, tel une armée catholique partait au 12ème siècle en croisade contre les arabes. Notre sinistre de l’Intérieur Claude Guéant précisait d’ailleurs récemment que la France mène actuellement une croisade en Libye…

De nos jours, le gouvernement n’est plus qu’un conseil d’administration, mélangeant des avocats d’affaires, des anciens militants du FN, des ex-PDG de multinationales, ou des ex-directeurs d’institutions financières internationales, et il faudrait que j’aille cautionner ce jeu de chaises tournantes des classes riches possédantes et dirigeantes ? Des milliers de gens travaillent toute leur vie, sont sous-payés pendant 42 ans et usent leur vie pour des objectifs de production, sans pouvoir bénéficier d’une retraite décente, et il faudrait que je crois encore au vote en tant qu’acte citoyen pour choisir celui qui pourra prendre des mesures sociales ?

Bref, l’on pourrait écrire des pages de lamentation sur fond de crise sociale qui paupérise des milliers de personnes, au milieu d’un paysage industriel qui dévaste l’environnement et qui risque de faire exploser le nombre de cancers d’ici peu, une fois que la santé publique aura été privatisée et sera rendue inabordable pour ces nouveaux malades nourris aux OGM et aux radiations nucléaires…on peut se lamenter d’un système politique ploutocratique qui reproduit ses élites, il faut tout de même proposer autre chose, des alternatives.

Je ne jette pas la pierre à ceux qui votent encore, bien évidemment, mais cela ne me paraît pas être un acte de citoyenneté suffisant. Le véritable changement ne peut passer que par le regroupement d’individus en associations et petits syndicats de luttes, pour fédérer les espaces de combat politique et rétribuer à la population sa pleine capacité de pensée critique. L’on n’enrichit pas une démocratie en demandant l’avis au peuple seulement un jour ou deux tous les cinq-six ans. L’acte citoyen le plus démocratique reste la réflexion sur la manière de s’organiser en collectivité, donc cela passe plus à mon sens par la pensée critique et la ré-acquisition de la liberté de penser par soi-même plutôt que de se fier aux médias ou croire ce qu’il est écrit sur les tracts des partis politiques afin de décider pour qui l’on va voter. Ces dernières élections cantonales ne mobilisent évidemment pas les mêmes enjeux que la prochaine échéance de 2012. Surtout que les conseillers généraux et régionaux seront supprimés en 2014 au profit d’une centralisation territoriale sarkozyste, mais la démission de notre propre pouvoir sur les choses qu’entraîne le vote, reste de mise lorsqu’il faut élire un président de la république. A mon sens, agir au lieu d’élire, militer et contribuer au débat public serait donc plus efficace que de déléguer à d’autres le pouvoir de changer les choses que chaque individu pourrait avoir. Le débat est ouvert à qui voudra entendre mon message.

Samuel Moleaud

http://sam-articles.over-blog.com

COMMENTAIRES  

29/03/2011 09:39 par Symbiosis

En ce qui me concerne, il n’y a jamais eu d’ambiguïté dans le cheminement de ma conscience politique. En 2012, j’aurai le droit et le devoir de voter depuis 40 ans. Je dois m’enorgueillir de n’avoir jamais mis un bulletin de vote dans une urne, quelle que furent les multiples raisons de voter. Ce qui signifie que je n’ai jamais été inscrit sur une liste électorale, que je n’ai jamais eu de carte d’électeur, que je n’ai jamais pénétré un bureau de vote et que je ne sais pas ce qu’est un isoloir, pour n’en avoir jamais vu en 40 ans depuis ma majorité. Je me suis toujours refusé à voter et j’ai tenu le cap jusqu’à aujourd’hui. Je dois dire que l’Histoire me donne raison...
Imaginez : après De Gaulle, alors que j’étais trop jeune pour voter, Pompidou, Giscard, Mittérand, Chirac, Sarko n’ont pas eu mon suffrage. DSK ne l’aura pas non plus...
Je pense que le seul acte citoyen en mesure de faire plier l’arrogance de l’hyper bourgeoisie est dans un premier temps la grève générale illimitée et le boycott : "vous voulez nous anéantir, nous vous anéantirons avec nous". Nous vivons tous dans le même monde et nous devons tous par conséquent jouir des mêmes privilèges à parts égales ou dépérir tous ensemble. Jamais eux sans nous.
Aux armes citoyens, non aux urnes....

29/03/2011 11:18 par Nono Bstant

Ne pas voter signifie : Peut importe le résultat, çà m’est égal !

Votez à bulletin blanc : Aucun de vous ne me convient (dégagez !).

Vous voyez la nuance ? Elle est de taille ! On comprend pourquoi les votes blancs (dont je fait partie) ne sont pas pris en compte dans les statistiques...

29/03/2011 14:35 par Symbiosis

Je crois que vous éludez une donnée historique essentielle qui est le clivage de classe fondamental de notre époque, où agiter un chiffon blanc n’a plus aucun sens. Nous sommes en guerre, guerre déclarée par le système ultra libéral contre l’humanité. Nous avons du mal à admettre ce paradigme qui devient au jour le jour et au gré de l’évolution fulgurante de cette crise systémique une évidence dans la compréhension des gens, touchés de plein fouet par cette violence intrinsèque.
Que peut le vote blanc dans un tel contexte ? Car vote ou pas, le système continuera dans sa logique destructrice des rapports sociaux jusqu’au bout. Il ne lâchera rien sans y être radicalement forcé. Il n’y a aucune radicalité dans un vote blanc.

29/03/2011 21:16 par uxw

Complètement d’accord avec Nono. Si les 55% de non votants se déplacer pour mettre un vote blanc, ils prouveraient au moins qu’ils
s’interressent aux élections, et qu’ils ne sont d’accord avec aucun .Peut être qu’à cet instant là les votes blancs auraient une valeur.

30/03/2011 06:03 par Ianbaï

Je ne suis pas allé voter, même blanc, car je refuse ce système de démocratie représentative qui concentre, en gros, le pouvoir sur une poignée d’hommes et de femmes et surtout qui met à leur disposition une montagne d’argent accumulée par nos impôts sans que l’on aie contrôle sur ce que devient cet argent.

30/03/2011 10:24 par Samuel Moleaud

A uxw : Ah oui ? Le vote blanc est retranché du nombre de votes exprimés. S’il y a 10 000 votes, et 2 000 blancs ou nuls, on ne va prendre en compte que 8 000 votes. Comment répartir les sièges des politiques, sinon ? Ils seraient bien emmerdés d’attribuer des sièges à des bulletins blancs...
C’est donc qu’un mécontentement général pallié d’une marque d’intérêt pour la politique (quoique, refuser de choisir entre une pomme véreuse, une poire pourrie ou une banane trop mûre n’est pas une preuve d’intérêt pour LA politique) ne peut pas être pris en compte. Que l’on "légitimise" nos gouvernants avec ceux qui acceptent de donner leur avis clairement défini, c’est à dire, ceux que la république n’a pas encore fâché.

Deuxièmement, pourquoi utiliser les règles d’un jeu (urne, république) dont on sait que les dés que l’on lance pour commencer à jouer, sont pipés ? Et que les règles sont truquées ? Que les cartes sont présélectionnées ? Bref. La politique, c’est pas uniquement le vote. Débattre sur ce forum c’est aussi faire de la politique mais autrement, non orchestrée par ceux qui tirent les ficelles.

30/03/2011 10:55 par Symbiosis

C’est oublié trop vite que le pouvoir ne se situe plus à ce niveau, celui des chancelleries des États, donc du suffrage universel, mais à un niveau globalitaire.
Nous ne sommes plus en démocratie pour prétendre que le suffrage universel a encore un impact sur la politique mondialiste, avec ou sans prise en compte des votes blancs. La société civile n’a plus d’impact sur les décisions politiques, économiques, environnementales, sociales et géopolitiques.

30/03/2011 19:33 par eric Lengua

Le bulletin blanc ou l’abstention ne servent à rien !!!

On ne peut pas envisager la Démocrqtie issue d’une societé de classes. Les partis politiques ne sont là que pour défendre (à la rigueur et seulement théoriquement surtout pour les partis qui se disent de gauche) les intérêts de classe. Où peut -on y loger l’intérèt général ? C’est tout simplement contradictoire...A moins que l’on pense que l’electorat dans son ensemble soit nourri de principes républicains (?), d’humanisme et de conscience qui lui permette de faire le bon choix ?...Cette nouvelle morale, ou chacun trouve son compte, ou chacun peut faire le choix de ses principes, un peu comme au super marché, à chacun sa panoplie...celui du parfait citoyen de "gauche" (pleins de bons setniments à partir du moment ou on ne touche pas à son pò rte monnaie ) citoyen de droite, qui estime que ce qu’il a il l’a mérité du fait de ses efforts ou de sa naissance, et qui estime que les pauvres mritent leur sort et qui pour s’en distinguer cultive le bon goùt et la bonne éducation...

Cette démocratie en en trompe l’oeil marche car il y a plus de collabos que de resistants...

Comment resister ? Dire à nos enfants qu’ils ne seront que des esclaves, à la vie bien moins agreable que celle que nous avons eue, à l’esperance de vie en dégringolade...refuser le système en refusant ce qu’il prò ne le plus : le travail, la famille, l’amitié exclussive, la propriété...l’autoestime remontée à bloc coûte que coûte.

la réponse n’est ni electorale, ni politque, ni economique mais de l’ordre du spirituel...

Et le spirituel relève du sens de la vie, de l’existence de l’humain. Penser, comme le voudrait la logiqwue "rationnelle" (tiens, issue des Lumières...) que le monde n’a pas de sens, entraine l’individu dans les illusions de notre civilisation et quand les illusions disparaissent, dans sa décadence et le plaisir des muqueuses...

"La vraie révolution sera un changement de nos êtres" (Keny Arkana)...Encore faut-il la souhaiter, la vraie révolution...

MAis avons nous le choix en tant qu’espèce ?

Eric

ps : Dans la tiers monde cela fait bien longtemps que les systèmes pseudo démocrtaiques fonctionnenet avec une participation de 30 pour cent des votants inscrits sur les listes..et persone ne s’en étonne ! Pourquoi ce la n’arriverait pas au "1er monde" ?

30/03/2011 19:37 par eric Lengua

@ symbiosis

Vous avez raison ; les citoyens veritablement conscients sont ceux qui ne votent pas.. C’est tellement logique !!!

très cordialement

eric

31/03/2011 07:20 par Symbiosis

Merci Eric. Je pense comme vous qu’un renversement de paradigme ne pourra advenir qu’après un éveil des consciences. Nous devons prendre conscience de la nature du pouvoir de ces classes sociales qui se sont arrogé le droit de gouverner en imposant à l’humanité la logique de la défense de leurs propres intérêts au détriment du bien commun.
Cette conscience est en train de voir le jour partout sur terre, et telle une lame de fond, guidée par l’inconscient collectif, se transformera très vite en une multiplication des consciences individuelles convergeant vers la défense du bien commun, indispensable à la survie de l’espèce.
Il va de soi que ces classes sociales indignes, feront tout pour empêcher l’émergence de cette vague sociale éprise de justice. Cette prédation ira jusqu’à l’extermination massive de ses opposants, si le besoin de leur illégitime survie devait en souffrir. Nous devons nous attendre à ces extrêmes car ses classes sociales prédatrices n’ont pas changé avec le temps... Leur principe est de ne pas changer, contre vents et marrées. C’est notre force. Une marrée humaine les emportera... Et face à cette déferlante ils ne pourront en fin de compte rien, car la raison d’être de l’humanité est bien de s’humaniser et non de rester à ce stade barbare que ceux là veulent maintenir. Il ne s’agit même plus d’une question politique, à ce stade, mais simplement l’instinct de conservation et d’humanisation qui fait son oeuvre, et cela presque à notre insu.
Nous vivons une époque exceptionnelle, inédite dans l’histoire de l’humanité
qui est celle de l’éveil de la conscience, propre à l’espèce humaine face au cerveau reptilien de ces des truands psychopathes, cocaïnomanes, pédophiles qui ont détruit le sens commun.

31/03/2011 13:08 par eric lengua

Symbiosis : Je vous lis et la conviction que vous montrez donne chaud au coeur ! J’aimerais partager ce sentiment. J’entends pas mal de personne dire qu’effectivment les choses commencent à changer. C’est entre le processus naturel et la Foi ! ? ! Garder espoir...defendre l’Humain par dessus tout...

Il y a les puissants, il y a ceux qui souffre...mais comment convaincre ceux qui sont entre les deux...les "classes moyennes" (classe médiocres), les collabos...ceux qui votent, ont toujours voté et voteront toujours, ceux qui pensent avoir une conscience, critiquent le systéme mais ne le remettent jamais vraiment en cause. Ceux qui se nourrissent de leur propre Mauvaise Foi...?

LA Vérité est unique.

04/04/2011 12:24 par carole

quiserait d’accord pour creer un mouvement de boycott du systeme electoral qui n’a rien de démocratique. réforme pour un systeme dont le peuple est à égale chance pour etre candidat.

(Commentaires désactivés)