Dans tous les journaux du vendredi 25 octobre 2024, on a pu lire en substance : « Le prix Sakharov, la plus haute distinction de l’Union européenne pour les droits humains, a été décerné jeudi à Maria Corina Machado et Edmundo Gonzalez Urrutia, respectivement cheffe et candidat de l’opposition vénézuélienne à la présidentielle de juillet. » Une fois de plus, nous assistons à une initiative exécrable du Parlement européen. Une fois de plus, nous assistons à un manque criant d’esprit critique de la part de la presse.
Le 2 octobre 2024, Maxime Vivas révèle que son livre "Ouïghours, pour en finir avec les fake news" a été critiqué notamment par Pierre-Marie Meunier travaillant pour le portail ENDERI (ENtreprise, DÉfense & Relations internationales). (1) Pour que nous en ayons le cœur net, Maxime Vivas nous donne la référence de ladite note critique (2) qui appelle les commentaires suivants.
Vladimir Fédorovsky, diplomate russe naturalisé français, qui a été proche de Gorbatchev et chantre de la perestroïka, constate avec inquiétude que les canaux diplomatiques entre la Russie et les pays occidentaux fonctionnaient nettement mieux pendant la guerre froide qu’aujourd’hui.
Dans la perspective des élections du 9 juin – qui en Belgique seront non seulement européennes, mais aussi nationales et régionales – Amnesty International a lancé une vidéo humoristique dans laquelle les présidents de parti, figurés en pâte à modeler, s’engagent à faire exactement le contraire de ce qu’ils ont toujours fait (1). Ainsi, par exemple, le président du MR (ex parti libéral) s’engage à respecter le droit de manifester, le président des Engagés (ex parti social-chrétien) s’engage à prolonger le délai rendant possible une IVG, le Président du PS s’engage à ne plus exporter d’armes wallonnes, etc. Quant au Président du PTB (Parti du Travail de Belgique), il s’engage à dénoncer les crimes dont seraient victimes les Ouïghours.
"La Chine, un ennemi fabriqué par la propagande ?" : tel est le titre du nouvel ouvrage d’Albert Ettinger (éd. La Route de la Soie), aux dimensions assez impressionnantes : 394 pages, 830 notes de bas de page, 26 illustrations, 700 grammes. Avec toute la rigueur scientifique qu’on lui connaît, l’érudit luxembourgeois, après une patiente recherche de pièces, reconstitue un vaste puzzle en quatre tableaux (Xinjiang, Tibet, Hong Kong, Taïwan). En alternant les pièces « Vrai » et « Faux », cet impressionnant quadriptyque jette une lumière crue sur toute une série de réalités que l’idéologie dominante préférerait cacher aux yeux du grand public.
On nous annonce la diffusion sur Arte, le mardi 5 mars 2024, d’un documentaire d’1 h 30, déjà visible sur Youtube, intitulé « le Tibet face à la Chine, le dernier souffle ? », réalisé par François Reinhardt (1), qui ne cache même pas son intention de refléter le point de vue revanchard des exilés tibétains, sans la moindre considération pour les 6 millions de Tibétains restés au Tibet qui voient leurs conditions de vie s’améliorer d’année en année.
La lucidité et le courage politique font cruellement défaut à nos démocraties. Résultat de plusieurs décennies d’aveuglement et de lâcheté : des milliers de morts en Palestine et en Ukraine.
La lettre ouverte ci-dessous a été envoyée aux trois principaux médias de la Belgique francophone. Mais il va de soi qu’elle pourrait aussi s’adresser à bien d’autres quotidiens et magazines, ayant mis en veilleuse leur esprit critique à propos du conflit ukrainien.
Dans son émission « Le fin mot » (RTBF radio) du 15 février 2023, le journaliste Eddy Caekelberghs assimilait l’Holodomor à la Shoah. Cela m’avait incité à écrire une lettre ouverte à Pierre Marlet, rédacteur en chef de la RTBF [voir « Le Grand Soir » du 25/02/2023 (1)]. Ma critique – portant sur la qualification indue de génocide appliquée à l’Holodomor ‑ étant restée sans réponse, je me suis adressé à Jean-Pierre Jacqmin, le directeur de l’information de la RTBF ; rencontré par hasard à la mi-avril, ce dernier m’a promis une réponse… que j’attends toujours. Vaine attente sans doute, car, dans « Le fin mot » du 23 mai, Eddy Caekelberghs « remet ça », en ressassant cette contre-vérité à l’occasion de son interview de l’écrivaine Catherine Koleda et du député belge Georges Dallemagne (2).