Auteur Luis LERA

Avoir 20 ans à Madrid en 1936...

Luis LERA
...et dire non ! au fascisme, non ! au capitalisme... A partir de 1991/95 François Mazou était très affecté par la guerre en ex-Yougoslavie et nous entretenait sur la réciprocité de Sarajevo avec Madrid. Même désinvolture vis-à -vis du drame qui se déroulait en temps réel presque sous nos yeux comme l’écrivain Juan Goytisolo l’a commenté dans son livre « cahier de Sarajevo ». L’isolement international de Sarajevo, quelle analogie avec Madrid et la « non intervention ». Tout y est : la (…)

Guerre d’Espagne : l’espoir guidait leurs pas.

Luis LERA
Ils aspiraient à vivre dans un monde de paix et de justice François était le modèle même du militant qui, politisé et fils de militaire (capitaine qui a fait la grande guerre) a une idée assez précise de ce qui l’attend. D’ailleurs François Marty qui a en charge la direction des Brigades Internationales pour le compte de l’Internationale Communiste ne se trompe pas quand il mise sur ce jeune volontaire de 22 ans qui possède déjà le profil qui révèle les futurs chefs. Il sera nommé (…)

Hommage a Sara Alexander chanteuse militante pour une paix équitable entre les 2 peuples

Luis LERA
HOMMAGE A SARA ALEXANDER morte le 28 mai 2009 Sara sans ton sens d’autrui Toute parole de Paix aurait rythmé rengaine Sara, quelle joie ta voix Quand tu te partageais entière et passionnée pour débattre de la vie avec tes amis de présage tu composais des sons et dans une alchimie dont tu avais l’usage tu sélectionnais les mots qui avaient la La senteur et la saveur des images. ODE A SARA A 14 ans avec ton accordéon, tu accompagnais ta voix aux veillées des (…)

Espagne, février 1937 : au coeur de la première bataille.

Luis LERA
« C’est fou, j’étais militaire, j’étais combattant. Il fallait participer à la guerre. Ca ne suffisait pas de crier dans les rues « des avions et des canons pour l’Espagne ! ». Il n’y avait plus de mythe de la guerre : c’était la guerre. » Février 1937 : « Sertis dans l’horizon de vrombissement des moteurs, dans la progression, le cliquetis des ferrailles, le bourdonnement des voix devenait vacarme. Nous distinguions les silhouettes balançant un hérissement de fusils portés à la (…)

La lutte de classe reviendra t-elle ?

Luis LERA
La lutte de classe reviendra t-elle ? C’est l’histoire d’un face à face sur fond de confrontation sociale La France vivait sur les acquis d’une légende de « basse-cour. » De mémoire « de poilus » jamais un Président de la République n’avait claironné de façon aussi « ok corral » * ; le chant du coq Evoquant le chant des sirènes qui détournèrent Ulysse ,la réponse ne se fit pas attendre, les égarés de la gauche Républicaine entonnèrent le refrain ; Nicolas nous voilà …* L’exercice qui (…)

Espagne 1936 : au coeur d’une « guerre des classes »

Luis LERA
Effets de crise économique : Le capitalisme sort de sa réserve Vingt huit Etats (la quasi-majorité absolue) votent la « non-intervention ». C’est un complot généralisé d’Etats « démocratiques » contre les travailleurs avant que ceux-ci ne s’érigent en une force consciente d’exister par elle-même et pour elle-même. La peur qu’un pouvoir ouvrier en Espagne puisse engendrer des idées révolutionnaires partout où la politique est au service des financiers et de l’exploitation de l’homme par (…)

La Guerre d’Espagne et la non Intervention

Luis LERA
« François Mazou est né le 20 avril 1914. Militant syndical de la région Béarnaise, il partit en Espagne, comme son frère Jean Mazou, à 22 ans à son retour de son service militaire. Il y arriva le 23 décembre 1936 et combattit dans le bataillon Franco-Belge « Bataillon six février » de la 15éme Brigade Internationale. Il participa aux combats du Jarama et fut grièvement blessé à la tête le 14 février 1937. Rétabli, il devint commissaire politique du corps de santé du 5éme corps d’armée. Il (…)

Sur quelle galère sommes nous embarqués ? Le Libéralisme du Président Sarko

Luis LERA
Ca fait des lustres que nous naviguons sous le pavillon du "Libéralisme" et les galères sur lesquelles nous voguons n’en peuvent plus d’heurter les récifs et d’essuyer les tempêtes. Mais comment faire autrement quand on navigue dans le seul sillage du bateau Libéral. Au gré des escales notre travail consiste a charger des frets (sur lesquels on peut lire "Profits"). De plus en plus souvent, il nous arrive que l’on soit obligé de délester le bateau faute de place pour ces volumineux colis : (…)

De Noé à Néo, l’arche de Sarko nous mène en bateau.

Luis LERA
L’arche de Sarko est une immense galère baptisée Noé pour que la droite prospère. On y trouve les damnés en service posté pour gonfler les profits des gavés de la Terre. C’est une flotte ultra-libérale/mondialisée armée du CAC40 indice antisocial pour classes privilégiées. L’armada de Niko est une kyrielle de galions dorés qui filent impunément avec l’argent pompé sur le travail et aussi les milliards d’abus-profits-volés destinés à quelques paradis pour y être anoblis et défiscalisés. (…)

La Mémoire d’une pensée Moderne : François Mazou, Carl Einstein, Lisa Fittko

Luis LERA
1996 : soixantième anniversaire d’Espagne 1936. C’est encore François qui, au cours d’un débat à Pau au cinéma le Méliès, après la projection du film de Ken Loach Land and Freedom nous fit découvrir un personnage singulier, une autre grande figure, combattant de la liberté en Espagne : « Qui ici dans cette salle a déjà entendu le nom de Carl Einstein qui repose depuis 56 ans dans le cimetière de Boeil Bezing ? » François Mazou révèle la personnalité de Carl Einstein A vrai dire, personne (…)

François Mazou, celui par qui la mémoire arrive (Les chemins de la liberté)

Luis LERA
« Voyageur, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant » Antonio Machado Pau est une porte qui s’ouvre sur le sud, partagé entre la reconnaissance du pouvoir central à Paris et le désir de coopération économique et culturelle avec son Sud immédiat, l’Espagne. Les Pyrénées, une communauté de langues, qui roulent sur les versants Nord et Sud pour se répandre profondément dans leurs régions respectives. La ville tournée face à l’Espagne regarde la montagne les yeux (…)

La résurgence de la mémoire espagnole.

Luis LERA
Aujourd’hui, 70 ans après, la mémoire a vieilli mais elle ne tremble pas. Les longs silences ont fait mûrir une multitude d’histoires où rien n’est oublié, même si parfois, la forme vient avec élégance hypothéquer le fond. Cependant, anniversaires, plaques commémoratives... ne suffiront sans doute jamais à cicatriser les plaies de cette terrible guerre qui embrasa l’Espagne pour ensuite entraîner toute l’Europe dans un chaos annoncé. L’implacable dictature qui s’installa pour 40 longues (…)