J’ai lu avec très attentivement la lettre adressée par le camarade Maurice Lemoine à Guillaume Erner. Maurice montre le maniement biaisé et manipulé de la situation au Venezuela. Merci, Maurice… Merci, encore une fois, de nous rappeler que l’attitude de journalistes ce cette sorte s’inscrit dans une stratégie médiatique internationale, qui complète les différents mécanismes de la guerre de l’information et des armes du mensonge comme principe. Hier, ils ont attaqué le Chili de Salvador Allende, le Guatemala de Jacobo Arbenz, le Cuba de Fidel et aujourd’hui ils attaquent la Révolution bolivarienne du Venezuela et son héritage émancipateur, légué par Miranda et par Bolívar et poursuivi par le Commandant Chávez et les mouvements émancipateurs et progressistes en Amérique Latine et dans les Caraïbes.
Je lis avec étonnement, avec consternation et préoccupation des avis de camardes mettant en cause l’Ambassade du Venezuela sous prétexte de son « manque de réaction » supposé face aux attaques de journalistes qui ont laissé de côté leur principes éthiques et leur responsabilité pour se plier aux intérêts du capital dans les média et à l’hégémonie de la force de l’impérialisme. Je considère que ce genre de commentaires, apparemment nés d’un souci de solidarité avec la Révolution bolivarienne, sont disproportionnés et peuvent ne pas être constructifs.
Je ne connais personne à l’Ambassade du Venezuela en France, mais je connais leurs efforts réitérés pour contrecarrer les points de vue promus par différents média. J’ai su que le droit de réponse demandé par l’Ambassade à plusieurs média français demandant une couverture journalistique équilibrée et honnête de la situation vénézuélienne leur a été refusé.
Cher camarade d’armes et d’opinion, je tiens à vous informer que la guerre de la désinformation contre la Révolution bolivarienne se poursuivra sous l’apparence de la « respectabilité », avec le soutien des puissances médiatiques qui ont voulu détruire symboliquement les valeurs d’égalité, de solidarité, de démocratie participative, d’inclusion et de souveraineté, fondement de la jolie Révolution, de « la Revolución bonita », comme le Commandant Chávez aimait l’appeler, une Révolution qu’ils ne pourront pas disséquer et reléguer comme une curiosité ou une pièce de musée.
Cher Camarade, je pensé qu’avec vos commentaires vous contribuez à mettre en cause le rôle d’une Mission Diplomatique dans la défense des intérêts souverains de son pays et de l’héritage de Bolívar, de Miranda et de Chávez, ainsi que du peuple vénézuélien qui incarne et représente ce précieux héritage au milieu d’un océan de difficultés.
Aidez-nous à grandir, non à nous détruire… Union, union, socialisme et communes, ce fut et ce sera notre devise. NOUS VAINCRONS !