sur BLAST en 2 épisodes, l’incroyable aventure de la présence de Léon Landini ( président d’honneur du PRCF ) à cette cérémonie. Vraiment à voir

Et pour moduler ce thème je viens partager cette vidéo (que sans doute beaucoup ont déjà vu) dans laquelle une experte française livre une analyse rare, lucide et cinglante de l’échec de l’OTAN en Ukraine. Recoupez cela avec le récent échec de la dissuasion nucléaire britannique et vous comprendrez mieux pourquoi l’Occident empêche ses médias serviles à publier des informations crédibles venant du front ukrainien :

Car si les populations occidentales en viennent à voir, que dis-je à contempler, la "piteuse débandade" (pour reprendre le mot du chroniqueur d’Europe 1 qui commentait l’échec de la dissuasion nucléaire britannique) des armes fournies par l’Otan à l’Ukraine, notamment les carcasses des chars Bradley et Léopard américains qui brûlent sous le feu de la puissance de l’artillerie russe sur le front ukrainien, elles se demanderont forcément pourquoi on leur impose cette récession économique et régression humaine pour se mettre sous la protection d’une puissance qui n’est qu’un tigre en papier ? C’est justement ce qu’on appelle la dissonance cognitive qui est un puissant moteur de déshumanisation : on sait qu’on s’est planté, nais on ne peut l’admettre, on doit s’enfoncer.

D’abord, pour des raisons économiques : car la guerre en Ukraine profite à l’industrie militaire américaine qui fait des profits énormes, si le monde a conscience que les armes de l’Otan "brûlent de bon cœur" (comme l’avait dit ironiquement Poutine) en Ukraine, qui voudra les acheter ?
Ensuite, pour des raisons géostratégiques : car si le prétendu bouclier américain est fissuré, qui voudra se mettre sous un parapluie troué ?
Et enfin pour des raisons éthiques : car il faut une certaine éthique pour assumer ses erreurs. Or assumer ses erreurs quand on a été en face d’un autre, c’est reconnaître la puissance et/ou l’intelligence de cet autre.

Mais comme on le sait l’Occident nie l’humanité des autres, ce n’est qu’un empire d’impostures qui ne vit que par le déni permanent, il préfère inventer des récits, diffuser des mensonges, corrompre, déshumaniser pour garder le mythe de sa grandeur.......Mais tôt ou tard, ce mythe s’écroulera sous le poids de ses multiples et lourdes impostures. D’ailleurs quelque chose me dit que c’est pour voler à la Russie sa victoire sur l’OTAN que l’Occident a ouvert, cyniquement, le front israélien sur Gaza en détournant le regard sur un territoire où il peut magnifier sa puissance militaire plus facilement pour entretenir le mythe de la fiabilité de ses armes. Mais il est loin de se douter que la multiplication de ces fronts finira par éroder l’alliance , en effilochant ses liens et mettre bas le mythe.

Sous quelque soit l’angle qu’on l’analyse, ce qui se passe à Gaza est d’une inhumanité insoutenable. En outre que les sociétés occidentales acceptent cela, alors qu’elles se ruent en bandes innombrables pour célébrer les valeurs du LGBT montre que nous avons atteint vraiment le standard du minimum insignifiant confortable qui correspond à l’obsolescence de l’homme et à la grande convergence vers l’indigence ...c’est toute la puanteur humaine de l’Occident qui s’étale et se révèle au grand jour.

Erno Renoncourt . Sur le tigre en papier.
La Chine à l’époque maoïste fustigeait souvent l’impérialisme US en le traitant de"« tigre en papier »", mais elle oubliait de dire qu’il avait des dents, ou plutôt des crocs nucléaires, comme Israël qui, suite à des accords clandestins entre Shimon Pérès et le gouvernement F.Gaillard ( Parti radical et socialistes SFIO, ) en 1957, se dota de l’arme nucléaire.

À ajouter au texte le paragraphe suivant :

Manouchian étranger = Légion étrangère ? Lugubre relégation historique, accordant à la Légion étrangère, -créée au tout début de la guerre de conquête coloniale de l’Algérie, puis participant à toutes les autres guerres coloniales, dont celle d’« Indochine », ragaillardie par des milliers d’anciens nazis de la Waffen SS- le droit de porter les cercueils des Manouchian, sous le regard, intérieurement réjoui, de Madame Le Pen, dont le père, ancien parachutiste de la Légion étrangère, aurait pu, tout aussi bien, porter ces cercueils.

Ce paragraphe, omis, suite à une mauvaise manipulation lors de son envoi à LGS, aurait dû se trouver, juste avant la dernière phrase : Oui, vraiment, et paraphrasant Aragon, certains jours je rêve, etc...
Smaïl HadjAli