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Delphinariums : de la joie dans l’air, de la détresse dans l’eau

Des quatre delphinariums que compte la France, Marineland (Antibes) est le plus important. Chaque année, de nombreux visiteurs viennent s'enthousiasmer devant des dauphins qui "twistent", des otaries qui frappent des nageoires ou encore des orques qui font des câlins à leurs "soigneurs". D'un certain point de vue, l'expérience est originale : la "suspension consentie de l'incrédulité" (1), vous connaissez ?

Dans la nature, les cétacés (dauphins, orques, etc.) évoluent au sein de groupes sociaux complexes. Chez les orques, ces groupes (ou "pods") sont de lignée maternelle et constitués de 5 à 15 membres ; les mâles restent généralement toute la vie auprès de leur mère (en s’absentant pour l’accouplement ou pour la chasse) tandis que les femelles peuvent bifurquer pour créer leur propre lignée. Chez les dauphins, de grands groupes (plusieurs centaines de membres) se scindent en sous-groupes (2 à 20 membres) qui se restructurent fréquemment (phénomène de "fission-fusion") ; la société dauphin est plutôt matrilinéaire mais les regroupements de mâles sont courants (notons qu’il existe aussi des dauphins "solitaires", lesquels recherchent parfois de la compagnie (2)(3)). Les cétacés communiquent grâce à plusieurs types de sons : des clics pour l’écholocation (clics de basse fréquence pour percevoir globalement l’environnement puis de haute fréquence pour obtenir plus de précisions à l’approche d’une cible), des cris (semblables à des aboiements) pour la communication de groupe et des sifflements pour la communication entre individus (les "sifflets signature" permettent même aux dauphins de se nommer (4)(5)). Ces cris et sifflements sont souvent propres à un groupe : on parle alors de dialecte (6)(7). L’idée d’une culture cétacéenne est renforcée par l’observation de multiples stratégies de chasse : certains groupes de dauphins encerclent les bancs de poissons, d’autres forcent les poissons à s’échouer (8), d’autres enfin plongent leur rostre (protégé d’une éponge) dans les fonds sablonneux (9) ; quant aux orques, ils s’échouent sur les côtes en Argentine (10), déstabilisent des plaques de banquise en Antarctique (11) ou encore attaquent de façon synchronisée au large (12). Les parents montrent, les petits apprennent (13)(14)(15). Que dire d’autre ? Que ces animaux sont dotés de fonctions cognitives avancées (16)(17)(18) ? Qu’ils sont conscients d’eux-mêmes (19), des autres (20)(21)(22), de leur avenir (23) ? Qu’ils sont curieux (24)(25), aiment jouer (26)(27)(28) et savent se montrer créatifs (29)(30) ? Bref, pour reprendre Peter Singer, qu’ils ont un "intérêt à vivre" ?

Comment ne pas être frappé par la différence entre la vie des cétacés dans la nature et celle qu’on leur impose en captivité ? En mer, les orques peuvent parcourir jusqu’à 150 kilomètres par jour et plonger à une profondeur de 50 à 100 mètres ; il nagent à une vitesse moyenne d’environ 10 km/h mais leur vitesse de pointe (65 km/h) les classe parmi les animaux marins les plus rapides du monde. A Marineland, le bassin le plus grand fait 61 mètres de long : c’est moins de 10 fois la taille d’un orque (6 à 9 mètres) et cela ne représente que quelques secondes de nage. Dans un bassin, l’écholocation ne sert à rien ; pire, les clics se répercutent sur les parois et deviennent assourdissants ; à cela s’ajoute la musique forte des spectacles, le bruit des pompes et des spectateurs ... une vrai torture quand on sait que chez les cétacés, l’ouïe est le sens le plus développé (la plage de réception des dauphins est 10 fois plus importante que la nôtre - 100Hz-250kHz versus 20Hz-20kHz - et leur volumineux cerveau est en grande partie dédié au traitement de sons complexes). Les captifs sont en outre complètement coupés des leurs. Transférés de parcs en parcs (notamment pour le contrôle des reproductions), ils sont contraints de cohabiter avec des individus qu’ils ne comprennent pas, voire qu’ils craignent. Quant aux naissances, pas question de respecter la relation durable qui unit naturellement un petit et sa mère : ils seront souvent séparés avant même la fin du sevrage. Dans cet environnement de misère, l’espérance de vie est indubitablement réduite. Fait significatif, l’arrivée en bassin provoque un si grand choc chez les dauphins que plus de la moitié d’entre eux meurent durant les deux années qui suivent. A cause du stress, le système immunitaire est affaibli ; les cétacés développent des problèmes dentaires, des ulcères, des pneumonies, des maladies intestinales ... (31)(32)(33) en plus du rongement incessant de leur peau et de leurs yeux par l’eau chlorée des bassins. De fortes doses de calmants sont administrées (anxiolytiques, anti-dépresseurs) mais cela n’empêche pas les comportements démentiels (34), suicidaires (35)(36) ou agressifs (37)(38)(39).

Tilikum est une orque mâle (40), connu pour son implication dans la mort de trois personnes : le 20 février 1991 d’abord, en participant avec deux autres orques à la noyade de Katie Byrne (une apprenti dresseuse) ; le 6 juillet 1999 ensuite, date à laquelle un homme (Daniel P. Dukes) est retrouvé mort dans son bassin (il s’y était apparemment introduit pendant la nuit) ; le 24 février 2010 enfin, lorsque le cétacé attrape sa dresseuse Dawn Brancheau par le bras puis l’entraine sous l’eau et la tue. De tels accès de violences questionnent. Et si les conditions de vie de l’orque y étaient pour quelque chose ? Petit historique. Capturé en mer en 1983 (à l’âge 2 ans), Tilikum est récupéré l’année suivante par Sealand (Canada) puis racheté en 1992 par Seaworld Orlando (USA). Dans les deux parcs, l’orque est mis en bassin avec des femelles (pour la reproduction) mais la cohabitation se passe mal. Rejeté, persécuté, Tilikum sera finalement placé à l’isolement par Seaworld. Une vie déplorable donc, celle d’un perpétuel agressé qui devient un jour agresseur ... Même si l’accident avec Dawn Brancheau est particulièrement tragique (un autre accident mortel s’est produit à Loro Parque dans les îles Canaries (41)), les attaques d’orques sur dresseurs ne sont pas rares. Du simple mouvement d’humeur à l’agression violente, plusieurs dizaines de cas sont aujourd’hui recensés (42). Les suivants se sont déroulés au Seaworld de San Diego : le 21 novembre 1987, Orky II se jette sur John Sillick et le blesse grièvement (43) ; le 7 août 2002, Orkid et Splash s’acharnent sur la dresseuse Tamaree (laquelle ne doit son salut qu’à l’arrivée en bassin de la femelle dominante Kasatka)(44) ; le 15 novembre 2006, Orkid (encore) attrape Brian Rokeach par la jambe, puis le tire et le garde un moment sous l’eau (45) ; deux semaines plus tard, Ken Peters est entrainé puis maintenu sous l’eau par Kasatka à plusieurs reprises (46). Notons qu’avant les attaques précitées, Orkid et Kasatka avaient déjà été impliquées dans près d’une dizaine d’agression chacune ...

Le documentaire "Blackfish" (47) dénonce l’omerta que fait régner Seaworld autour des accidents de bassins. " Six mois après être rentré au Seaword de San Diego, je n’avais toujours pas entendu parlé de cet accident (celui avec John Sillick, ndr) et la version officielle était ’le dresseur a commis une erreur’ " déclare Samantha Berg, une ancienne dresseuse du parc Californien. A Orlando, les dresseurs qui travaillent avec Tilikum ne sont quant à eux pas au courant de la mort de Katie Byrne. Manifestement, la direction s’efforce d’étouffer toutes les informations de ce type : "à la fin du spectacle, Lise faisait travailler Tilikum lorsqu’il a bondi vers elle ... la bande est devenue inutilisable, on m’a carrément dit de la jeter" raconte Jeffrey Ventre, un ancien dresseur du parc de Floride qui filmait la scène. A la mort de Dawn Brancheau, Seaworld va même mentir de façon éhontée ; d’abord en déclarant que "la dresseuse a glissé, est tombée à l’eau et s’est noyée", puis, voyant cette version contredite par les spectateurs, en déclarant dans un deuxième temps que "la dresseuse n’aurait pas dû porter une queue de cheval". Finalement, plusieurs témoignages viendront indiquer que l’animal a saisi la dresseuse par le bras puis qu’il la tenait dans sa gueule et la secouait dans tous les sens ... refusant même de la relâcher pendant un long moment (48)(49) ; quant au rapport d’autopsie, il fera état d’arrachements, de lacérations, de fractures etc. sur l’ensemble du corps et aux extrémités (50). Mensonger, stupide et irrespectueux, l’argument "de la queue de cheval" est pourtant repris en boucle par les responsables de Seaworld et même ... par John Kershaw, le directeur animalier de Marineland Antibes : "À Seaworld, c’est l’eau qui a tué cette femme et pas l’animal ... porter une queue de cheval au bord d’un bassin est peut-être une mauvaise idée" (51). Mais au fait, à Marineland qu’en est-il ? Écoutons Bernard Giampaolo, le directeur général du parc Antibois : "... à Marineland depuis 45 ans vous ne trouverez jamais aucun accident du travail déclaré ou une orque a été mise en cause" (52). Et l’attaque de l’orque Valentin en juillet 2008 ? Et celle de Freya en septembre de la même année (53) ? "Déclaré" il a dit. Face à des comportements aussi irresponsables, on est en droit d’espérer que les garde-fous ne manquent pas, à commencer par la loi.

Dans le code rural, l’article L214-1 (54) énonce que "Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce". Depuis janvier 2015, le code civil (article 515-14 (55)) reconnait lui aussi la sensibilité des animaux. Les articles sont sans équivoque ... mais ils ne sont pas appliqués. Au niveau Européen, on préfère les textes fourre-tout. L’article 13 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne (56) énonce ainsi que "l’Union et les états membres tiennent pleinement compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles ... tout en respectant ... les usages des états membres en matière notamment de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux". Les zoos et delphinariums font l’objet d’une directive spéciale (1999/22/CE (57)). On peut y lire l’exigence de "satisfaire les besoins biologiques et de conservation des différentes espèces, en prévoyant, notamment, un enrichissement des enclos en fonction de chaque espèce ..." (article 3). Question : en quoi consiste cet enrichissement pour des mammifères marins qui vivent en famille, nagent sur de longues distances, plongent à plusieurs centaines de mètres de profondeur, chassent en groupe, communiquent ? Plusieurs pays ont interdit les delphinariums : le Chili et le Costa Rica en 2005, la Suisse en 2012 (la loi interdisant l’importation des cétacés a conduit à la fermeture de l’unique delphinarium du pays) et l’Inde en 2013 (où une loi reconnait désormais les dauphins et les baleines comme des "personnes non humaines"). Dans l’union Européenne, trois pays ont pris la même décision : Chypre, la Slovénie et la Croatie ; toutefois, 14 pays Européens ne détiennent aucun cétacé : l’Autriche, Chypre, la Croatie, l’Estonie, la Hongrie, l’Irlande, la Lettonie, le Luxembourg, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Slovaquie et la Slovénie. Notons qu’au Royaume-Uni, l’absence de delphinariums tient à l’introduction de normes strictes. La France, elle, fait partie des pays où les delphinariums ne font l’objet d’aucune législation spécifique (58).

Le commerce des cétacés est régi par un accord intergouvernemental (ratifié par presque tous les pays du monde) : la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). La plupart des espèces de cétacés exhibées au public (orque, grand dauphin ...) y sont inscrites à l’annexe II (59)(60). Il s’agit d’espèces qui ne sont "pas nécessairement menacées actuellement d’extinction" mais dont il faut "éviter une exploitation incompatible avec leur survie" (61). Le ton est donné : l’exploitation des animaux, oui, tant qu’elle ne menace pas la survie d’une espèce. La CITES délivre ainsi des autorisations pour capturer, importer ou exporter des cétacés (62)(contrairement à ce que l’on peut lire sur le site de Marineland (63)). D’autres organisations intergouvernementales sont impliquées dans la conservation des cétacés : la Commission baleinière internationale (CBI), le Programme international pour la conservation des dauphins, l’ASCOBANS, l’ACCOBAMS. Malheureusement, aucune ne semble s’intéresser au sort des individus en tant qu’êtres sensibles. Par ailleurs, on peut se questionner sur l’objectivité de telles organisations : la CBI est tiraillée par les intérêts de chacun de ses membres (le Japon a été récemment accusé d’acheter les voix de certains pays (64)) ; quant à la la CITES, elle établit des partenariats douteux (un exemple avec ce rapport (65), financé entre autres par le Japon, soit l’un des plus grand chasseur de cétacés au monde, et l’Espagne, où le nombre de cétacés captifs est le plus élevé d’Europe). L’engagement des pays industrialisés en faveur des mammifères marins a ses limites, comme en témoignent la fréquence et l’amplitude des désastres. Typiquement, les sonars de bateaux (principalement militaires) engendrent des échouages massifs de cétacés mais ne sont la cible d’aucune mesure concrète (66)(67) ; idem pour les polluants chimiques (métaux lourds, rejets pétroliers, pesticides ...) qui causent intoxications, cancers et malformations (68)(69), les sacs plastiques et autres déchets solides (occlusions du système digestif, étouffements ...)(70), ou encore les filets de pêche (emmêlements et noyades)(71) ...

A défaut de vraies mesures pour protéger les cétacés, on cherche encore et toujours à se donner bonne conscience. Depuis la directive "zoo" (1999/22/CE) du 29 mars 1999, les delphinariums sont tenus de participer à la recherche scientifique, à l’éducation du public et à la conservation des espèces (article 3). Comme si l’étude de spécimens n’était pas biaisée par la captivité ; comme si les gens ressortaient plus instruits d’une journée à Marineland ; comme si les programmes de reproduction en captivité (injections hormonales et inséminations artificielles) pouvaient compenser la détérioration des espaces naturels ... Il est hypocrite sinon absurde de parler de préservation des espèces alors que les delphinariums ne participent à aucun programme de réintroduction en milieu naturel (pas sûr d’ailleurs qu’après avoir été coupés des leurs et nourris de poissons morts, les cétacés soient aptes à retourner en mer). Les deux vedettes des bassins, le grand dauphin et l’orque, sont plutôt bien répandus à la surface du globe (au contraire d’autres espèces beaucoup plus menacées, comme le marsouin du pacifique, les dauphins d’eau douce, etc.). La détention de ces animaux n’a donc qu’un seul objectif : faire du profit. Et quand Marineland déclare être habilité à intervenir lors de l’échouage de mammifères marins ("Réseau National Echouage")(72), il oublie juste de préciser qu’il s’agit là d’une source gratuite et dérèglementée de renouvellement des stocks (73) (notons qu’un dauphin vivant se négocie à plusieurs milliers d’Euros). Aujourd’hui, les delphinariums Européens et Nord-américains vont jusqu’à s’ériger en défenseurs de la cause animale : "Vous avez vu l’horreur des pêches dirigées dans la baie de Taïji au Japon (74) ? Et bien nous, nous n’avons rien à voir avec ça" (75)(76). On peut en douter, quand on sait les liens qui les unissent aux parcs Japonais, Chinois ou Russes (lesquels se fournissent directement à Taïji) (77)(78)(79) ; ou quand on lit les déclarations conciliantes de l’Association internationale des dresseurs d’animaux marins (IMATA)(80) ; ou encore quand on découvre les prises de position ambigües de l’Association mondiale des zoos et des aquariums (WAZA)(81) ...

"Le capital a horreur de l’absence de profit ou des très petits profits comme la nature a horreur du vide. Quand le profit est adéquat, le capital devient audacieux. Garantissez lui 10 pour cent, et on pourra l’employer partout ; à 20 pour cent, il s’anime, à 50 pour cent, il devient carrément téméraire ; à 100 pour cent il foulera aux pieds toutes les lois humaines ; à 300 pour cent, il n’est pas de crime qu’il n’osera commettre", Thomas Joseph Dunning, cité par Karl Marx dans "Le Capital" ... Depuis 2009, Seaworld appartient à la banque d’investissement Blackstone, laquelle l’a rachetée au producteur de bière Anheuser-Busch pour 2,7 milliards de dollars. Le groupe est côté en bourse depuis avril 2013 et ses trois parcs (San Diego/Californie, San Antonio/Texas et Orlando/Floride) totalisent chaque année plus de 10 millions d’entrées (à plus de 30 dollars le billet). En France, Marineland appartient depuis 2006 à la multinationale espagnole Parques Reunidos, laquelle possède environ 70 parcs de loisirs dans un peu plus d’une dizaine de pays. Le parc Français attire chaque année plus d’un million de visiteurs pour un chiffre d’affaires qui avoisine les 40 millions d’euros. Récemment, Parques Reunidos a décidé d’y investir plus de 30 millions d’euros pour des travaux, notamment la construction d’un hôtel 3 étoiles ("Marineland Resort"). Pour le PDG du groupe, Yann Caillère il s’agit de "pousser le produit au maximum" (82). Et à tout bon marketing son matraquage publicitaire : "le goût du jeu, la complicité, l’envie de réussir, le plaisir d’apprendre un nouveau comportement, sont des motivations beaucoup plus fortes que la nourriture" (83) ; "Si on ne faisait pas de spectacles avec eux, ça les rendrait malheureux ... nos soigneurs (pas question de parler de ’dresseurs’, ndr) passent des heures et des heures à les bichonner" (84) ; "un animal (l’orque, ndr) à la psychologie subtile, qui ne se dompte pas mais collabore ..." (85). N’est ce pas merveilleux ? Euh, on a comme un doute quand on va chercher l’information par nous-même (86)(87)(88)(89). Dites, puisque vous aimez tant les orques et que les orques vous aiment tant, pourquoi ne prenez-vous pas vos ballons et vos sifflets pour aller jouer avec eux en pleine mer ? Les orques sauvages apprécieront sans doute que vous veniez surfer sur leur dos ou sauter à pied joint sur leur rostre. Puis à la fin, vous aurez certainement droit au petit bisou et au fameux "coucou" de la nageoire. Allez, filmez nous vite tout ça, qu’on puisse envoyer balader ces esprits chagrins de la cause animale.

Jérôme Henriques

Références
(1) Suspension consentie de l’incrédulité
(2) Un dauphin accueilli au sein d’un groupe de cachalots
(3) Sur l’île de Tory en Irlande, un chien et un dauphin nagent ensemble tous les matins
(4) Les dauphins se nomment
(5) Le langage des dauphins
(6) Le dialecte des orques, apprentissage et transmission au sein du groupe
(7) Certains dauphins ont un dialecte spécifique à leur groupe
(8) Des dauphins chassent en s’échouant sur le rivage
(9) Des dauphins se protègent le rostre avec une éponge avant de labourer le fond marin
(10) Des orques chassent en s’échouant (d’où le nom d’épaulard)
(11) Des orques chassent en déstabilisant une plaque de banquise
(12) Un groupe d’orques attaque un requin
(13) Des dauphins bottlenose montrent à leurs petits comment utiliser des éponges
(14) Des orques apprennent à déstabiliser la banquise en imitant leurs parents
(15) De jeunes orques apprennent la technique de l’échouage au sein de leur groupe
(16) Des dauphins assimilent une grammaire gestuelle
(17) Des dauphins comprennent la numérotation
(18) Les orques sont capables d’apprendre le langage des dauphins
(19) Les dauphins bottlenose (grands dauphins) passent avec succès le test du miroir
(20) Un dauphin sauve deux baleines échouées
(21) Des dauphins soutiennent un compagnon mourant
(22) Une mère dauphin fait le deuil de son petit mort en le portant sur le dos
(23) La conscience de l’avenir chez le dauphin
(24) Un béluga cherche à effrayer un enfant
(25) Une orque intriguée par un chien sur un bateau
(26) Un drone surprend des dauphins en pleine partie de surf
(27) Un dauphin joue dans les vagues d’un bateau
(28) Des dauphins jouent avec un chat
(29) L’intelligence créative des dauphins
(30) Les dauphins créent sous l’eau des vortex d’air de formes originales puis les observent et jouent avec
(31) La morbidité des mammifères marins en delphinarium
(32) Orques décédées en captivité
(33) Morbidité et mortalité des orques en captivité
(34) Troubles psychiques chez des dauphins en captivité
(35) Un dauphin se jette contre les parois du bassin
(36) Une fausse orque se jette hors du bassin
(37) Une orque (Kandu 5) décède après un combat avec une autre orque (Corky 2) au Seaworld d’Orlando (le 21 août 1989)
(38) La grave blessure de l’orque Nakaï au Seaworld de San Diego
(39) Un béluga attaque son dresseur au Marineland d’Ontario
(40) L’orque Tilikum
(41) La mort du dresseur Alexis Martinez à Loro Parque
(42) Liste des agressions en delphinarium
(43) L’agression du dresseur John Sillick par Orki 2
(44) L’agression de la dresseuse Tamaree par les orques Orkid et Splash
(45) L’agression du dresseur Brian Rokeach par l’orque Orkid
(46) L’agression du dresseur Ken Peters par l’orque Kasatka
(47) Blackfish (documentaire)
(48) L’agression de Dawn Brancheau par Tilikum
(49) Rapport du Shérif du comté d’Orange suite à la mort de Dawn Brancheau
(50) Rapport d’autopsie de Dawn Brancheau
(51) Interview de John Kershaw (directeur animalier de Marineland Antibes) à propos de Dawn Brancheau
(52) Interview de Bernard Giampaolo (directeur général de Marineland Antibes)
(53) Attaque de l’orque Freya à Marineland Antibes
(54) Article L214-1 du code rural
(55) Article 515-14 du code civil
(56) Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne
(57) Directive n° 1999/22/CE du Conseil européen
(58) WDCS / Born Free / ENDCAP : Enquête de 2011 sur les delphinariums de l’Union européenne p 33, 34
(59) CITES, "CETACEA" à l’annexe II
(60) Note : le règlement n° 338/97 du conseil européen est une transposition de la CITES, quelque peu adaptée ...
(61) CITES, principes de l’annexe II
(62) Réglementation du commerce des spécimens d’espèces inscrites à l’Annexe II
(63) Texte de Marineland, partie "Une règlementation stricte en faveur de la protection des cétacés"
(64) Le Japon accusé de corrompre des états pour leur soutien à la chasse à la baleine
(65) Publication de la CITES (financements en première page)
(66) Les sonars militaires et les échouages de cétacés
(67) La Navy va intensifier ses tests de sonars
(68) Des dauphins empoisonnés au mercure
(69) Cancers chez les bélugas
(70) Une baleine retrouvée morte avec 20 kilos de plastique dans l’estomac
(71) Les dauphins menacés par les filets de pêche
(72) Marineland et le "Réseau National Échouage"
(73) Un dauphin échoué au Japon récupéré par Seaworld
(74) Documentaire "The Cove"
(75) Marineland condamne les captures sauvages à Tadji
(76) L’Association Européenne pour les Mammifères Aquatiques (EAAM) condamne les captures sauvages à Taïji
(77) Seaworld importe des cétacés depuis des aquarium Japonais
(78) L’aquarium de Géorgie (USA) commande 18 bélugas à la Russie
(79) SeaWorld & co, WAZA et IMATA : leur collaboration avec les delphinariums qui soutiennent les pêches dirigées
(80) Déclaration de l’IMATA à propos des pêches dirigées
(81) Le double langage de l’association mondiale des zoos et des aquariums (WAZA)
(82) Interview de Yann Caillère, PDG de parques Reunidos
(83) Droit de réponse de Marinaleand au Nouvel Observateur
(84) Article dans Nice matin
(85) Journal télévisé de france 2
(86) Vidéo aérienne du Miami seaquarium (qui comme Marineland appartient à Parques Reunidos)
(87) Photo aérienne (Google earth) du Marineland d’Antibes : on peut y observer la taille et l’enrichissement des bassins
(88) Photo aérienne de Tilikum en 2011, juste après la mort de Dawn Brancheau
(89) La violence du dressage filmé au Marineland de Majorque par un riverain

»» http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/delphinariums-de-la-joie-...
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