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Deuil et hommage à Cuba et dans le monde. Mais pourquoi tant de haine ?

Certains événements agissent comme des commotions, provoquent des sortes de courts-circuits et flashs de la mémoire. Jeudi soir, en lisant l’information affichée sur le portable, celle d’une scène inouïe au Sénat, une Nouvelle de Julio Cortazar, « Apocalypse De Solentiname », m’est revenue.

L’écrivain regarde les photos prises lors de son séjour chez les pêcheurs nicaraguayens qui ont peint les évangiles avec le père Cardenal, théologien de la Libération. Les images défilent devant ses yeux mais aucune ne ressemble à celles, lumineuses, qu’il garde en mémoire. Se sont surimposées aux premières celles du massacre commis sur l’île par la garde nationale de Somoza, de ceux, innombrables, perpétrés par toutes les dictatures du continent : cimetières clandestins du Salvador, paysans brûlés vifs au Guatemala, prisonniers du stade de Santiago, précipités en mer du haut des hélicoptères en Argentine. « Les Veines Ouvertes De l’Amérique Latine », écrivait Eduardo Galeano.

Étrange cette réaction de la mémoire ? Parlons des livres, nous savons que les bibliothèques peuvent brûler mais déjà, par les temps qui courent, tout est mis en œuvre pour les effacer de la mémoire collective .

LES MIASMES DE LA MAIRIE DE VICHY

Ce qui a provoqué ce raccourci est une obscénité : Jeudi, sous les huées des communistes, les sénateurs de droite et du centre observaient une minute de silence pour « les victimes du castrisme ».

L’initiative venait de Claude Malhuret (Les Républicains) en ces termes : « Près de 100.000 morts, exécutés, assassinés, torturés, emprisonnés à vie, des millions de boat-people, un cinquième du peuple cubain exilé, dont des milliers de morts en mer, des dizaines de milliers d’autres vies perdues par la misère, la malnutrition, le désastre économique causé par le communisme qui fut, avec le nazisme, l’un des deux plus grands fléaux du XXème siècle »

Claude Malhuret est maire de Vichy. De Vichy ! Comme si l’une des plus sinistres pages de notre histoire se putréfiait encore, là-bas dans cette mairie. Preuve que tout ce qui parle de Cuba, parle aussi de nous.

On se sent transporté à ce qui peut nous advenir de pire, en juin prochain. Marine le Pen présidente de la République ? A moins que ce ne soit l’un ou l’autre de ces loups qui chassent sur ses flancs et se disputeront demain ses restes et ses faveurs ?

La présidente du groupe Communiste, Républicain et Citoyen (CRC) Éliane Assassi, a aussitôt adressé un message d’excuses et de solidarité à l’ambassadeur de Cuba en France. Dans une lettre au président du Sénat, elle s’élève « contre les mensonges, les calomnies, l’outrance de l’intervention de ce sénateur animé par un anticommunisme virulent qui rappelle les pires heures de notre histoire ». Elle affirme que « le Sénat sort déshonoré d’un tel spectacle qui bafoue l’émotion considérable qui a parcouru le monde entier à l’annonce du décès de ce dirigeant (..) ».

Certains ironisent ou s’interrogent sur l’utilité d’un groupe communiste à l’Assemblée. Et même si un jour cela ne servait qu’à cela, cela n’en vaudrait-il pas encore la peine ?

La nouvelle s’est affichée sur mon portable, dans le studio de l’émission « le Nouveau Rendez-vous » de France Inter. Le thème : « Cuba si, Cuba no ». Précis, incisif, le fin du fin du journalisme en vogue. On sait d’avance que la pensée n’y aura aucune place. Combat de catch. On est sur un ring, les auditeurs qui ne connaissent pas Cuba n’y comprendront rien. Voilà bien le cadet des soucis. Peut-on pour autant pratiquer la politique de la chaise vide ?

LA PREUVE PAR LA FICTION ?

Le matin même, au téléphone, Jeannette Habel me disait son dégoût. Elle va ces jours-ci d’un plateau à l’autre, d’une émission à l’autre. Universitaire, politologue, spécialiste de l’Amérique Latine, elle développe une analyse critique de la révolution cubaine. D’accord ou pas, le débat est ouvert, vif, enrichissant. Il n’a pas lieu, particulièrement ces jours-ci sur les plateaux, constate-t-elle. Elle raconte sa dernière émission sur France Culture. La voici confrontée à l’auteur d’un roman dont l’argument principal est « l’assassinat de Camilo Cienfuegos » par le régime. « Ou sont les preuves ? » demande-t-elle. « Je fais de la fiction » répond-il. Au fil de l’émission, la fiction glisse vers l’argument avéré, un mensonge de plus.

Pour dénigrer Cuba, grossir le tombereau d’ordures déversé sur ce pays, tout est bon. L’exercice rigoureux de la pensée, les règles intellectuelles, le souci d’informer, le respect des lecteurs et des auditeurs, la simple élémentaire courtoisie, tout est jeté par dessus bord. Depuis la mort de Fidel Castro, les aboyeurs sont sur toutes les ondes. Retour de mémoire encore : « Sur le Racine mort, le campistron pullule », écrivait Victor Hugo.

Ivan Darroman, qui participait au Nouveau Rendez-vous, racontait dans le taxi que dans son petit village paysan de la Sierra Maestra, à la révolution, personne ne savait lire ni écrire. Il vit depuis vingt ans entre Paris et Cuba. Musicien, il travaille avec Bruno Garcia (Sergent Major) et sa famille compte aujourd’hui des médecins, des avocats.

A la révolution, son village ne disposait même pas de cimetière : « Nous transportions nos morts jusqu’à la côte où des bateaux venaient les chercher ». Ivan ne pourra pas raconter tout cela lors de l’émission. Tout juste dire que, le lendemain, il s’envole vers son île, sera dimanche à Santiago rendre hommage à Fidel.

Comme en d’autres occasions, j’apprends sur place que Zoé Valdés, pourtant annoncée, ne sera pas là. Nous étions amies, autrefois à La Havane. Je ne l’ai jamais revue à Paris. La femme qu’elle est devenue est à ce point différente de celle que j’ai connue que, les premières années, je ne pouvais y croire. Au point, j’ose l’avouer, de me demander si elle n’était pas simplement « en service commandé », un de ces agents cubains présentés comme opposants, en fait des révolutionnaires. Une inversion du feuilleton qui raconte leur histoire, « En Silencio Ha Tenido Que Ser » (cela a du se faire en silence), transposé dans ce cas en « Cela a du se faire dans le bruit et la fureur » ?

Jusqu’à ce que, quelques années avant les attentats de Paris, elle ne lance à la télévision espagnole : « Il faut coller une bombe à ce dictateur ».

Je lui avais amené le roman d’un grand écrivain français François Taillandier, au titre prémonitoire : « Des Hommes Qui S’éloignent ». Je pensais l’interroger : Pourquoi tant de haine ? Alessandra Riccio, universitaire, ex correspondante de l’Unita, qui fut sa grande amie et sa première traductrice en Europe, écrit dans son livre (Racconti Di Cuba ) : « La fatigue, le découragement, l’envie de changement, de confort matériel, tout cela j’aurais pu le comprendre. Pourquoi tant de mensonges ? »

LES SOMMITES DE PLATEAUX

Sur le plateau, Romain Goupil. Fin connaisseur de Cuba depuis la veille, intronisé par un article dans Libération. Depuis, on se l’arrache. A-t-il jamais mis les pieds sur l’île ? Écrit un livre sur Cuba ? Un article argumenté ? Question jamais posée. Une sommité, un incontestable expert est né du jour au lendemain. A ses côtés, Jacobo Machover qui a quitté l’île à sept ou huit ans et a fait de l’anticastrisme un fond de commerce.

Les vrais spécialistes de Cuba existent pourtant, des universitaires qui se rendent régulièrement sur l’île, interrogent, observent, analysent, publient. Comme Salim Lamrani, l’économiste Remy Herrera, tant d’autres signataires de ce même site. Paul Estrade, l’un des fondateurs de France-Cuba, auteur d’une Thèse de doctorat d’État sur José Martí, directeur de nombreuses thèses sur Cuba, responsable d’un groupe de recherches inter-universitaires et inter-disciplinaires sur Cuba, professeur émérite d’Université, a été invité à la télévision une fois en cinquante-six ans.

C’est d’abord à l’insulte que le micro est tendu. Rester zen, refuser la défensive. On parle des images venues de l’île, un peuple entier, toutes générations confondues qui rend hommage à un chef d’état à la stature et au prestige international. Machover raconte des scènes de larmes sur commande : « Ils font semblant de pleurer mais jubilent intérieurement. C’est la double morale cubaine ».

On lui demande dans quel fond de commerce il a trouvé ces lunettes révélatrices, incapables au demeurant de capter les vraies images. Des larmes, il y en eut à l’annonce du décès, il y en eut au moment de l’hommage Place de la Révolution, il y en a encore à Santiago. Ce qui domine cependant est ce silence de La Havane, un manteau de peine sur l’île, l’émotion contenue, partout présente.

Romain Goupil apprend à la pause que « cette femme » sur le plateau était correspondante de l’Humanité à La Havane. Il explose : « Qu’est que je fous dans une émission où on ose inviter quelqu’un payé par l’Humanité ! » A la reprise, le présentateur donne l’information. Manque de répartie : Il aurait fallu préciser que cette femme est en plus militante de base du parti communiste français. Ne regrettons rien, cela nous aurait peut-être valu une crise cardiaque en direct et « une victime de plus » du communisme castriste.

LE DEBAT REFUSE

Et la litanie reprend : « Criminel, dictateur, sanguinaire à l’égal de Staline ». Les mots leur manquent. Celui qui vient de mourir était un vieil homme malade de 90 ans qui avait abandonné le pouvoir depuis quinze ans. Pourquoi cet acharnement ? Leur rage est due aux images qu ’ils n’ont pas le pouvoir d’effacer, celles de la détermination de tout un peuple qui dit simplement : « Adieu, merci », qui affirme surtout « on continue ».

Les accusations tournent en boucle « persécutions des homosexuels, des écrivains, exilés morts en mer, prisonniers politiques », des sujets polémiques que l’on ne refuse pas de discuter mais dont on ne peut jamais discuter.

Pas moyen de dire que cette révolution est une œuvre humaine parsemée d’erreurs. Les Cubains se desservent là-dessus avec assez de verve pour se critiquer et rectifier. Qui connait le meilleur des mondes, qui connait le chemin vers la perfection ? Cuba n’est pas une société parfaite comme le chante Pablo Milanés, encore moins un paradis socialiste et moins encore une photocopie tropicale du socialisme. Sur cette île où tout s’est métissé, les hommes, la couleur de leur peau, la musique et les recettes de cuisine, étrangement, rien de russe n’est resté. Mis à part le bloc de béton de l’ambassade sur la quinta avenida.

Dans les journaux, partout, les mêmes thèmes, ressassés sur tous les tons et jusqu’à la nausée. Il faut nous empêcher d’évoquer ce que disait Nena, dont l’arrière arrière-grand mère était esclave : « Quand je pense à ce que nous étions, quand je vois ce que nous sommes devenus ».

VERITES INTERDITES

La vérité ne doit pas être dite ni même entrevue. Interdit de se référer à ces organisations de l’ONU qui traitent toutes des Droits fondamentaux de l’Homme et qui saluent les succès de Cuba. Impossible de citer un seul résultat : ni le taux d’éducation, ni ce premier rang des Amériques pour la mortalité infantile moindre, ni l’espérance de vie passée de 65 à 79 ans, ni la première place mondiale pour avoir éradiqué la transmission du VIH de la mère à l’enfant, ni le 67ème rang (sur 188) pour l’indice de développement élevé (espérance de vie, niveau d’éducation, revenu national brut par habitant), ni la lutte contre les discriminations raciales ou sexuelles qui persistent encore comme dans nos sociétés. Faits et chiffres sont leurs ennemis. Il leur faut remplir les têtes de boue.

Le jour de la mort de Fidel, une phrase tourne en boucle sur France Info :« En 1960, il y avait 70 000 prisonniers à Cuba ». Parmi eux, peut-être, celui qui avait montré à Haydée Santamaria l’œil de son frère, les organes génitaux arrachés à son fiancé. Et combien de tortionnaires et de collaborateurs emprisonnés en France à la Libération ?

On essaye, au cours de l’émission de décrire d’autres images de Cuba. Au fur et à mesure que progresse la caravane qui transporte les cendres à Santiago, l’émotion est devenue autre. Il y a des sourires, une sorte d’enthousiasme. Le sentiment que la caravane de la liberté à rebours remonte vers sa source, vers l’élan premier. Une phrase revient sur les murs, les pancartes de papier et de carton brandies à bout de bras, inscrite sur tant de visages : « Je suis Fidel ». L’ordre bien sûr est venu d’en haut, tous ont été contraints et forcés. Comme lorsqu’en France ils étaient des milliers à proclamer « je suis Charlie ». Reconnue et célébrée comme spontanée en France, cette réaction là est, à Cuba, une turpitude castriste de plus.

Les arguments les plus crasses sont utilisés. Une journaliste a vu des policiers aux alentours de l’aéroport José Marti.... Régime policier, on vous le disait bien ! Au même moment, arrivaient les chefs d’état d’Afrique et d’Amérique Latine. Combien de policiers au mètre carré à Paris durant les obsèques de Charlie Hebdo ?

Pas un seul dirigeant européen n’assiste au dernier hommage à Santiago. Ils étaient tous en Israël lors des obsèques de Shimon Perez qui, avant de recevoir, comme Yasser Arafat, le prix Nobel de la paix, fut un faucon de la pire espèce.

Il n’existe aucune résolution onusienne condamnant Cuba. Combien – et parmi elles celles qui exigent la libération des territoires occupés – condamnent Israël ? Si soucieux des Droits de l’Homme s’agissant de l’île, les dirigeants des pays les plus riches du monde se sont rendus aux obsèques d’un dirigeant Israélien alors que les prisons de ce pays sont pleines de milliers de prisonniers palestiniens parmi lesquels des enfants. Elizardo Sanchez opposant du régime prétend qu’il en existe 89 à Cuba. La Palestine, Gaza, ont rendu jeudi hommage à Fidel. Il y a toujours eu une ambassade de Palestine à La Havane...

HOMMAGE A LA ANSE D’HAUNAULT

Au micro, tandis que le rictus défigure le visage de deux intervenants, on évoque les hommages de l’Afrique, les cérémonies convoquées par l’ANC au Cap, à Johannesburg, le deuil national en Namibie. On cite le discours de Mandela à Matanzas, en juillet 1991 : « Nous sommes ici avec le sentiment de l’énorme dette que nous avons contractée envers le peuple cubain. …. Sans Cuba, je serais toujours en prison... » ; Il rappelait la bataille de Cuito Cuanavale remportée grâce aux aux troupes internationalistes cubaines, « le point tournant de la libération de notre continent et celui de nombreux peuples du fléau de l’apartheid. … En Afrique, nous sommes habitués à être les victimes des pays qui veulent s’emparer de notre territoire ou supprimer notre souveraineté. Dans toute notre histoire, c’est le seul cas où des étrangers se sont battus pour défendre un de nos pays ».

Parole coupée et on ne peut enchaîner sur la cérémonie de la Anse d’Haunault, petite ville haïtienne de 30 000 habitants, à cent kilomètres de l’Artibonite où l’on a vu un jour des paysans manger de la terre pour suppléer à la carence de sels minéraux. Autour d’un portrait de Fidel, un groupe de médecins cubains, membres de la brigade médicale qui exerce là en permanence, d’autres envoyés en renfort après l’ouragan Matthew. Depuis 1998, 6 094 médecins et infirmiers sont passés dans ce pays, le plus pauvre d’Amérique Latine et des Caraïbes.

« Con los pobres de la tierra quiero yo mi suerte echar ». Avec les pauvres de la terre je veux partager mon sort, écrivait José Marti. Son serment, les paroles de Guantanamera, constitue une sorte de code d’honneur de la révolution. Promesse tenue comme le prouvent d’autres images, d’autres récits qui parviennent des hôpitaux du continent, des ambassades cubaines d’Amérique latine : des groupes de médecins boliviens, vénézuéliens, venus en groupe. Tous diplômés de l’école de médecine latino-américaine comme dans la dernière promotion, cette nicaraguayenne autrefois petite mendiante des rues de Managua. Sur l’île de la jeunesse, ont été éduqués gratuitement des milliers de jeunes des quatre continents qui n’auraient pas eu la moindre chance dans leur propre pays. 30 000 venus d’Afrique, 8 000 d’Amérique Latine, devenus médecins. Rentrés chez eux, ils contribuent à rendre le monde un peu plus vivable pour les plus pauvres.

On n’aura même pas l’espace d’un instant pour citer le pape : « Si cela continue, La Havane est en passe de devenir capitale la paix » ; Pas plus que le New York Times : « Cuba est une île pauvre, à 7 000 kilomètres des pays d’Afrique où Ebola se répand. En envoyant des centaines de médecins et d’infirmiers en première ligne Cuba occupe le premier rang de la lutte contre Ebola. »

Après la lecture des journaux, les flashs télévisés, l’écoute des radios, l’émission du Nouveau Rendez-Vous, on se retrouve la tête emplie de bruit et de fureur. Jusqu’à réception quelques heures plus tard, d’un autre message. Un texto de Ivan depuis l’aéroport : « voy a decirle que le vamos a cumplir ». Je vais lui dire que nous allons réaliser son rêve. Et comme c’est un Cubain, un musicien, qui le dit, on entend tout à coup, à nouveau la musique.

Maïté Pinero
ancienne correspondante de « l’Humanité » à Cuba.

 http://www.humanite.fr/deuil-et-hommage-cuba-et-dans-le-monde-mais-pourquoi-tant-de-haine-627702

COMMENTAIRES  

04/12/2016 13:33 par Enpassant

La haine de Cuba et de Fidel Castro est certaine et elle est en partie due à sa résistance aux Etats Unis et à sa critique de ses Etats satellites. A sa réussite en matière de système de santé d’alphabétisation et d’absence de dénutrition (espérance de vie plus haute qu’aux US).
Cette haine remonte à loin, il faut croire, puisqu’on dit que ce sympathique chanteur québecois, à l’époque indépendantiste et qui voyait sincèrement en Cuba une issue possible pour le Québec, aurait vu d’un coup sa carrière plonger y compris en France à la suite d’une simple chanson, et aurait dû faire amende honorable pendant des années ensuite. Tout ça pour la chanson "mon ami Fidel" écrite à la suite d’un voyage à Cuba semble-t-il.
https://www.youtube.com/watch?v=--7VDR0MpGM
c’est un détail mais le diable se niche dans les détails.

04/12/2016 14:23 par Beyer Michel

Je mets dans les mêmes remerciements les 2 articles : celui de Maïté PINERO et celui de JF.BONALDI.
Le peuple français ne peut se reconnaître dans des personnages comme Malhuret, Goupil et consorts.
Fidel CASTRO a déclaré : "l’Histoire me donnera raison". Oui vraisemblablement. Mais la haine, elle continue. Un personnage comme ROBESPIERRE en est depuis des siècles la victime.

04/12/2016 15:22 par D. Vanhove

Il est clair que le choix des invités sur le plateau de France Culture en dit long sur "l’objectivité" qui allait s’en suivre... mais cela devient habituel sur cette chaîne... et finalement, vaut mieux l’ignorer...

R. Goupil, sioniste patenté qui a la bave aux lèvres dès l’instant où l’on ose le mettre dvt les réalités incontournables d’un Etat qui pratique l’apartheid à l’encontre des Palestiniens est assurément, comme certains autres de son espèce, un parano qui devrait surtout se faire soigner... et en faire un "spécialiste" de la question cubaine atteste de l’imposture supplémentaire de cette chaîne radio qui les accumule depuis qqs temps maintenant...!

05/12/2016 07:35 par CN46400

Et si l’anticastrisme était un moyen de se bien vendre en occident ? n’est-ce pas Zoé et autre Jacobo ?....

05/12/2016 16:53 par Comment?

A lire :
"Comment peuvent-ils imaginer que ce qu’ils voient à Cuba, l’attitude du peuple cubain, son chagrin est le produit de l’aliénation à une dictature ? ....
https://histoireetsociete.wordpress.com/2016/12/01/la-reflexion-du-jour-comment-peuvent-ils-imaginer/

Et les photos sont tristes mais tellement belles...

05/12/2016 20:20 par Scalpel

Au terme d’une telle lecture, enrichie de ces beaux commentaires, on n’hésite à y ajouter le sien, de peur de tomber à plat. Et pourtant, non, le doute ne doit pas profiter au silence. J’en profite au passage pour retirer mon regrettable amalgame (dans un post précédent répondant aux écrits indignes de M. Le Hyaric, prétendument communiste, rapportés par un grandsoiriste indigné dont le nom m’échappe), avec lesquels j’avais "jeté le bébé" Humanité et je présente mes excuses aux communistes sincères, dont l’auteure de ce magnifique article.

Je suis horrifié et scandalisé par ce déferlement de haine de si mauvaise augure pour notre futur de citoyens d’un pays ivre de guerres tous azimuts, tombé dans les abysses de son histoire, connaissant concomitamment une explosion de chômage, de surveillance et d’inégalités, et des ventes record d’armement aux pires dictatures planétaires.
Le tout sous un gouvernement "socialiste"...
France Culture évoque ici Radio Mille Collines de sinistre mémoire. "Mal nommer les choses", ce n’est pas seulement "ajouter aux malheurs du monde", c’est en faire germer de nouveaux et de pires encore. Tous les Romain Goupil et autres Malhuret ne savent pas ce qu’ils font. Et je crains pour eux le jour où ils l’apprendront.
Descanse en paz hermano Fidel.

05/12/2016 22:03 par Roger

Mais pourquoi tant de haine chez nos médiocres "élites" ?
Une autre très belle réponse, est à lire ici : http://lesakerfrancophone.fr/au-revoir-fidel
Extrait :
« Pourtant, par un tour inattendu de l’histoire, la révolution cubaine a une signification aussi pertinente aujourd’hui qu’à la fin des années 1950. Parce que cette révolution visait à la fois des réformes sociales et l’indépendance nationale. Et ces réformes n’auraient pu être possibles sans l’indépendance. Parce que la présence de « quelques-uns qui avaient tout » et de « tous ceux qui n’avaient rien » était intrinsèquement liée à la politique néo-coloniale (aujourd’hui rebaptisée néo-libérale) du vrai, de facto, régime impérial situé à 90 miles.

Tout comme aujourd’hui, tenant compte du passage du temps et de la différence des circonstances, on peut considérer la soi-disant « Union européenne » comme une sorte de territoire pré-Castro gouverné par les États-Unis, par l’intermédiaire de ses sempiternels mandataires, comme l’Amérique latine l’a toujours été, sauf exceptions récentes. Ce qui signifie qu’il ne peut y avoir aucune réforme sans retour à l’indépendance nationale. »
Avec le rejet de plus en plus net par les peuples de cette situation, j’ai comme l’impression que nos médiocres élites commencent à prendre peur et, classiquement, à la retourner en "haine" de ce qui démontre leur turpitude. Et de ce point de vue Fidel et Cuba tiennent le miroir depuis longtemps...

06/12/2016 12:02 par Maïte

Merci Scalpel et tant mieux si ce papier vous permet de comprendre que - quelles que soient vos critiques - il ne faut jamais désespérer de l’Humanité.
" Tout ce qui parle de Cuba parle de nous"... discutons et critiquons librement en gardant en tête ce qui nous rassemble, prenons un peu de hauteur quand la mêlée fait rage, gardons les yeux fixés sur le but. En face, ils ne nous perdent jamais de vue et eux voient large, très large et nous le savons.
Loin de cette photocopie du stalinisme tropical que l’on essaye de nous vendre, cuba a toujours été ouverte à tous. Des pages et des pages restent à écrire sur les efforts et le rôle de Cuba pour unir : toutes les tendances du Front Sandiniste avant comme après la création du FSLN, toutes celles du Front Farabundo, avant comme après la création du FMLN. Et cela vaut pour tous et cela vaut dans tous les domaines. Tout ce que le continent compte de démocrates est passé par l’ïle. Hommes politiques, écrivains, tous.
Les années de la "période spéciale" ont été des années de travail acharné de Fidel - et il y a laissé sa santé - pour rassembler, rassembler, rassembler. Ses efforts et ceux de Hugo Chavez ont été déterminants pour la création de l’Alba, de l’Unasur, de la Celac jusqu’à la proclamation de La Havane (continent libre de paix) signé par trente trois chefs d’état d’Amérique latine et des Caraïbes. Cette histoire (En silencio ha tenido que ser) reste à écrire.
Cadeau : Je lis sur Granma (ou Cubadebate ?) ces phrases de Fidel : " el dia en que ustedes se sientan solos, el dia en que ya, yo no esté, solo les pido una cosa : sean comandantes de ustedes mismos". (" Quand vous vous sentirez seuls, quand je ne serai plus là, je ne vous demande qu’une seule chose : soyez commandants de vous-mêmes." ).Le genre de phrases dont on sait, à peine lues, qu’on ne les oubliera jamais.

07/12/2016 04:01 par Philippe H

Merci pour l’article.
Juste une simple anecdote. Apprenant la mort de Fidel, j’ai ressenti le besoin de participer au deuil avec le peuple cubain, pris l’avion pour Cuba quelques jours plus tard et vu passer la caravane à Camaguey, puis assisté à l’hommage à Santiago. Depuis le 4 octobre 2012 à Caracas, je n’avais pas ressenti une telle émotion collective, mais aussi une détermination absolue à poursuivre la construction du socialisme, à maintenir l’indépendance de Cuba. Il était impossible de sauver le socialisme après l’écroulement des exportations lors de la chute de l’Union Soviétique, mais - comme Raúl l’a souligné - le peuple cubain, s’identifiant à Fidel, l’a fait.
Et dimanche soir, je suis reparti vers l’Europe - la policière à la frontière vérifie ma carte de tourisme, jette un coup d’oeil sur mon t-shirt chaviste/fidéliste et sourit. Je lui dis "c’était pour lui que je suis venu ici". Puis, en terminant d’encoder mes données, ses yeux se remplissent de larmes.

Anecdote insignifiante, évidemment, mais démonstration de sentiments authentiques. Ces jours m’ont bouleversé, et m’ont rassuré quant à la possibilité qu’un homme nouveau naisse. Puisque dans des conditions aussi défavorables que celles de Cuba, soumis au blocus, à une certaine isolation pendant la période spéciale, à des difficultés économiques majeures depuis 25 ans, une telle richesse éthique peut s’épanouir et persister, je sais que l’humanité est capable de prendre en mains son destin. Et le fera un jour prochain.

07/12/2016 08:46 par Maïté

Merci Philippe pour "l’anecdote" qui est bien plus que cela.
Et merci pour ce que vous dites de la preuve par Cuba. Ils nous soutiennent plus que nous ne les soutenons.

07/12/2016 17:52 par Zoé Valdés

“Une très bonne castro-communiste cette femme, rien que des mensonges dans cet article. Jamais je n’ai connu cette femme à Cuba. Jamais. Et elle m’acuse d’espionne. Je demande à Le Grand Soir mon droit de réponse à cette calomnie et diffamation le plus vite possible. J’ai le droit.
Et puis, pour quoi ne raconte-t-elle pas l’assassinat de 12 enfants avec leurs familles dans le Remorqueur 13 de Mars par Fidel et Raúl” Castro en 1993 ? Huber Matos, commandant de la Révolution, 22 ans en prison, torturé milles fois, m’a raconté dans une interview que la mort de Camilo Cienfuegos était belle et bien commis par les frères Castro.
Et enfin, elle m’acuse de terroriste, non ? Et compare les attentats à Paris avec ce que j’ai pu dire un jour à la TVE. Et pour quoi elle ne compare pas ces attentats avec les masacres et violations de familles et enfants par le FNL, las FARCS, ETA, et tant d’autres mouvements terroristes crées et soutenus par Fidel et Raúl Castro partout dans le monde ? Pour quoi ne raconte pas cette journaliste et activiste de Cuba Coopération (conflit d’intérêts) les bombardements de troupes Cubaines en Afrique avec des armes chimiques contre des villages où il n’ y a avait que des familles et enfants innocents.
¿100 mille ? Non, beaucoup plus sont les victimes du castrisme si on compte les soldats cubains morts dans des guerres que n’avait rien avoir avec eux, et les ’boats peoples’ disparus en mer et dévorés par les requins.
Une bombe non, deux, pour chaque dictateur. Une bombe dans la tête de Castro I et une autre dans la tête de Castro II.
Et puis, le mot haine dans votre bouche est dégoutant. Le communisme est la haine, le castrisme est la haine. Vous, vous êtes le mensonge et la haine.
Je n’étais pas présente dans l’émission de radio parce que j’ai dû me rendre à la Bibliothèque de Mulhouse pour présenter mon livre publié récemment chez Arthaud, ’La Havane, mon amour’. Mais je vous trouverais un jour, en tête à tête, ici ou à Cuba, mon pays, et pas le votre.
Finalement, combien vous ont payé les militaires castristes pour cet article ?

07/12/2016 22:39 par legrandsoir

Précision du Grand Soir : ce commentaire a été authentifié comme émanant réellement de Zoé Valdès.

Allons Zoé, beaucoup de gens connaissent votre véritable passé.

08/12/2016 02:22 par Jean Pierre Noel

L’ignorance et la soumission aveugle au système impérialiste ont eu raison de de ces ces esprits tordus ! L’abrutissement médiatique et le désintéressement des gens fabriquent les armes les plus dangereuses qui soient, " l’opinion publique" qui sert de levier aux politiques pour légitimer leurs exactions et génocides !!!! Réveillez vous et sachez qu’en règle générale quand il s’agit de géopolitique, les informations distribuées par les "merdias" sont à l’opposé de la vérité ! Ils nous manipules !!! Les exemples ne manquent pas !

08/12/2016 08:25 par Modérateur

@ Zoe Valdès

Une bombe non, deux, pour chaque dictateur. Une bombe dans la tête de Castro I et une autre dans la tête de Castro II.

Signalons à Zoé que le premier est mort et que la menace pour l’autre tombe sous le coup de la loi français. On n’a pas le droit d’appeler publiquement à l’assassinat d’un chef d’Etat.

Quand ce commentaire de Zoe Valdès nous est parvenu, on a hésité à le publier avant d’en avoir authentifié la source. C’est chose faite depuis. Mais, d’emblée, nous étions sûrs à 99% : le style, la bêtise, la méchanceté, l’empilement des mensonges...

Si c’est son seul talent qui était pris en compte, Zoé ferait des ménages chez Actes Sud pendant que des correcteurs réécriraient son galimatias anti-cubain, donc rentable.

08/12/2016 12:36 par Jean Cendent

Bonjour, Madame Zoé Valdés.

Si vous me lisez j’ai une question pour vous, très simple :
Est-ce que vous connaissez la réalité en France de vivre avec moins de 800€ par mois, réalité pour au minimum 10 millions de personnes, en pure démocratie du véritable pays des droits de l’homme et éventuellement de la femme.

Je n’étais pas présente dans l’émission de radio parce que j’ai dû me rendre à la Bibliothèque de Mulhouse pour présenter mon livre publié récemment chez Arthaud, ’La Havane, mon amour’.

Editions Arthaud / Flammarion SA / groupe Madrigall (représente le troisième groupe éditorial français avec un chiffre d’affaires consolidé de près de 440 millions d’euros (2014).

Waouh ? Tout le monde rachète tout le monde là-dedans.

Qui c’est le général en chef de ce groupe « financier » ?

SVP, M.Vivas un petit discours (commentaire) sur le sujet, merci. (Ou, je rampe à vos genoux pour vous suppliez et ce n’est pas beau à voir)

Ah, Madame Valdés, vous savez qu’en France (oui ! Du monde libre) il y a des créateurs (et pas que) qui crèvent et se suicident (par la loi du silence / censure capitaliste). Mais rassurez vous, les français ne les connaissent pas non plus et c’est « logique », « normal » d’ailleurs et pour cause : Ils sont inconnus. (Qu’est-ce qu’on rigole en France, Madame Valdés)

La France pays du népotisme. Alors là, je dis : Vive la révolution sociale, sans dieu sans maître.

fr.wikipedia.org/wiki/Arthaud_(maison_d’%C3%A9dition)
fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Flammarion
fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Madrigall

08/12/2016 15:14 par Maxime Vivas

SVP, M.Vivas un petit discours (commentaire) sur le sujet, merci. (Ou, je rampe à vos genoux pour vous suppliez et ce n’est pas beau à voir)}> Je crois que ça va venir, mais ce n’est moi qui gère ce dossier. Patience...

08/12/2016 15:20 par D. Vanhove

A lire le Droit de réponse de Mme. Z. Valdès, la question posée dans le titre n’en a que plus de sens... pourquoi tant de haine ?!

08/12/2016 18:16 par Jean Cendent

Si c’est son seul talent qui était pris en compte, Zoé ferait des ménages chez Actes Sud pendant que des correcteurs réécriraient son galimatias anti-cubain, donc rentable.

Rentable, exact c’est bien le bon mot.

Mais le talent qui en a ou pas et qui en juge ? Je suis de ceux qui disent : Les gens de ménage ont du talent.

C’est le système hiérarchique de domination qui n’en possède aucun, de par sa partialité inhérente de classe.
(À moins que l’intelligence "coercitive" du tout pouvoir soit synonyme de talent)

Même temps, même droit pour tous et les masques tomberont.

Mais, aujourd’hui et maintenant le « seul » mot est : Rentable (pour qui ?)

13/12/2016 19:19 par Frederic Couderc

Chère Maïté Pinero,
Votre plume est belle et apaisée dans cet article, elle m’invite à vous répondre pour lever quelques malentendus et ne pas me laisser ranger au rayons des "aboyeurs". En réponse à Mme Jeannette Habel sur France Culture, je n’ai pas répliqué "Je fais de la fiction" mais d’abord "Hubert Matos", soulignant l’intuition qui est la mienne et qui n’est pas seulement une licence poétique. Cependant, je précise bien dans la Note d’Auteur de mon roman "Le Jour se lève et ce n’est pas le tien" (emprunt à Pablo Neruda) à quel point d’autres pistes sont possibles quant à la disparition de Camilo Cienfuegos, citant Régis Debray, laissant mes lecteurs seuls juges, le succès de ce texte montrant, ma foi, que cette position est somme toute respectable.
Vivant une partie de l’année en Afrique du Sud, j’ai précisé au micro de France Culture dès les premières secondes de mon intervention à quel point Fidel Castro était important pour Mandela. Je connais très bien les ressorts de la guerre en Angola - c’est d’ailleurs elle qui m’a mené étrangement à ce roman sur la révolution cubaine - et je voulais ainsi préciser combien le regard des pays du Sud différait des notres sur Cuba, mais Jeannette Habel a mobilisé le micro, ne me laissant pas la possibilité de développer.
Entre vous, et Zoé Valdès, je tente une approche médiane, elle peut vous paraître confortable, elle est surtout générationnelle.
Je me reconnais en Camilo. Le fils que je lui ai imaginé ne ferraille pas contre la police castriste mais contre l’extrême droite liée à la mafia Batista&Lansky (spoiler comme disent les jeunes). Une raison : nous nous déchirons en deux gauches "irréconciliables", mais je suis convaincu que la véritable menace vient du fascisme renaissant, et en effet le maire de Vichy est bien gonflé de lancer une minute de silence (pour travailler sur le sujet en ce moment je sais bien à quel point la droite giscardienne fut accommodante avec Videla, en même temps qu’elle l’était avec l’apartheid). Vous pouvez compter sur moi - et sur Romain Goupil, et sans doute sur Zoé Valdès - pour lutter contre les illuminés bruns, et réacs. Bien sûr que Fidel a fait bien moins de victimes que les dictatures du Plan Condor, pour le coup c’est un fait historique ! Cela ne m’empêche pas une approche critique de la révolution cubaine, mes personnages prenant bien soin de mesurer le pour et le contre sur près de 400 pages... Je ne change pas de sujet, je ne mélange pas tout, je vous indique seulement où se trouve la haine, la vraie.
Hasta Siempre Camilo !
Frédéric Couderc, romancier

PS : Je ne répondrais pas aux commentaires, celui insinuant que Zoé Valdès travaillerait pour un éditeur capitaliste est infamant et stupide. On ne craint pas la pauvreté quand on est écrivain, en tout cas moins qu’un permanent syndicaliste ou politique. Alors les leçons...

13/12/2016 23:45 par Jean Cendent

On ne craint pas la pauvreté quand on est écrivain, en tout cas moins qu’un permanent syndicaliste ou politique. Alors les leçons...

C’est bien vrai ça, surtout si éventuellement on n’est jamais exposé à la craindre, la pauvreté.

Et pour les permanents syndicaux et surtout les ventouses politiques, ce n’est pas moi qui vous contredirai sur ce sujet.

Pour les leçons… J’en donnais de temps en temps pour les guitaristes débutants et cela me permettait d’arrondir le mois, du RMIste / RSAste que je suis de quelques dizaines de francs ou d’euros. Vu l’infamant dégoût que j’inspire du bas de ma sordide nullité aux si tendres et impartiales Majors qui combattent avec ardeur et acharnement, le népotisme et le déterminisme social.

Oh oui ! bien sûr … Enfin, il y a des EXCEPTIONS regardez untel ou untel, leurs parents sont des ouvriers et même parfois d’origines émigrés, alors vous voyez bien qu’il y a égalité des chances. Ah bon ? Alors ( le peuple, cet étrange inconnu ) les plus nombreux doivent se satisfaire des miettes nommées EXCEPTIONS, bien vue pour l’égalité de la déveine et la soumission d’un peuple mais pour l’égalité de ce même peuple devant la vie, zéro pointé .Et oui maman, tout pour les mêmes que dalle pour les autres , l’argent va à l’argent, l’air est connu les paroles aussi, c’est la rengaine du capitalisme .

Les pauvres « made in France » doivent se taire ici aussi ? PS, tout un programme…

14/12/2016 02:42 par Jean Cendent

Faut, faux rigoler. et droit de réponse...
Vous allez donc me censurer car M. Frédéric Couderc, est un journaliste écrivain de ceux qui écrivent ceci :
J’invite tous les nouveaux adhérents ­vous savez, ceux qui ont grandi dans les années 80 avec une petite main où il était écrit « Touche pas à mon pote »
(Certes, Frêche ce n’est pas du joli joli PS qui brille pour la mémoire éclairée du Parti Solférinien quoique Gaston Defferre ce n’était pas le top non plus et Tonton « les bons coups » époque vintage, Vichy 2202 et même avant ! et même après ! Faut rigoler. Enfin c’est l’histoire de "France " ?…)

Mais les années 80 c’est en autre, mon histoire et malgré votre, Précision : le PS, jusqu’à preuve du contraire, ne fait pas partie de la gauche.
M. Couderc fait partie des promus de la classe, sélectionnés par le Ps et officialisés comme les bons de la culture de France.

Ceux-là même qui mon mis dans le caniveau en tant que mauvais, nul, ringard, populeux, prolo pas assez moderne, pas assez « in » branché, pas assez sophistiqué, pas assez arty torturé (les bourges qui trouvent les prolos pas assez… là vous pouvez rigoler) bref, en tant que pauvre merde.

Et dire qu’il y a des personnes qui votent l’erreur facho, Fhaine, la fifille mlp ( +consanguin ou +népotique ? Faut rigoler) et certains se demandent pourquoi.

Le népotisme a surement toujours existé mais avec le Ps (et leurs anciens amis de la gauche plurielle) c’est devenu la normalité en des proportions considérables, conséquentes et puissantes.

Oui ! Effectivement, LGS je ne suis rien ou si peu mais ici vous cautionnez ceux qui m’ont détruit et combien de français et de françaises ?

14/12/2016 11:14 par Maïté

Réponse à Frédéric Couderc
Vous écrivez " un roman" à partir d’une "intuition" mais ensuite, vous appuyant sur son succès, vous en déduisez que " cette position est somme toute respectable". Or de quoi s’agit-il ? De " l’assassinat de Camilo Cienfuegos" par Fidel Castro et le Che. Cela ne repose que sur l’affirmation de Matos qui avait été arrêté par le même Camilo pour trahison et jugé pour entente avec l’ennemi.
Les lecteurs d’un roman jugent la qualité littéraire quel que soit l’argument de l’auteur, quelle que soit la part de vérité ou d’imaginaire qu’il met en scène.
La véracité historique est tout autre chose. Ce sont les historiens, leurs documents analysés, coupés et recoupés qui l’établissent. Un roman et son succès ne transforment pas un mensonge ou une calomnie en vérité avérée et révélée.
Vous ne pouvez pas d’un côté écrire un roman et de l’autre le présenter comme " une approche critique de la révolution cubaine" sous prétexte que vos personnages " prennent soin de mesurer le pour et le contre". Le procédé est à la mode. Il participe, je crois, de ce climat nauséabond qui règne. Lutter contre "le fascisme renaissant" nous impose à nous journalistes et écrivains de ne pas confondre les genres et de dire honnêtement de quel endroit, de quel point de vue nous écrivons. C’est le minimum.

14/12/2016 11:28 par Jean Cendent

Bonjour, toute l’équipe du GS.

Alors là vous m’avez bien eu et maintenant je vais m’attirer les foudres du Ps et vous savez que je ne suis rien qu’un tout petit homme.

Et si les RG du couvre-feu de l’état d’urgence en devenir apparemment permanent viennent chez moi, je fais quoi ?
N’ayant pas fait la vaisselle, le ménage et ni les courses. Est-ce que leur offrir du thé sans sucre m’évitera les coups, des intellectuelles et philosophes du Parti Solférinien, j’ai comme un doute et en plus j’ai que 4 chaises dont 2 en mauvaises états.
Bref, je suis dans la mouise.

De plus, maintenant dans tous les festivals de France (ou festi-Valls ?) je suis grillé … Oh ! Mais quel crétin … Les énormes festivals concentrationnaires, je les aime pas, trop de grilles cela me fait peur et me provoque, vomissements malaises diarrhées, donc impossible et puis les moyens et petits ils disent, non… pas assez connu ce qui est vrai et pour cause.

Je vous remercie pour mes 2 derniers commentaires.

14/12/2016 18:58 par mandrin

pour les poulets jean centdent est une bonne adresse car si ils débarquent ils vont lui faire un sourire tout neuf avec un nouveau pseudo en prime "jean sansdent"...

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