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Européennes 2014 : la France pays le plus à droite

Du 22 au 25 mai auront lieu les élections européennes, et pour la première fois depuis la création de l’europe, nous allons être confrontés à une démocratie directe : c’est à dire que le parti (ou alliance) qui obtiendra le plus de votes deviendra maître de la commission européenne, avec son chef de file déjà désigné, comme président. Franchement bien, cette avancée démocratique, non ?

Européennes 2014, entre désespoir et espoir

Du 22 au 25 mai auront lieu les élections européennes, et pour la première fois depuis la création de l’europe, nous allons être confrontés à une démocratie directe : c’est à dire que le parti (ou alliance) qui obtiendra le plus de votes deviendra maître de la commission européenne, avec son chef de file déjà désigné, comme président. Franchement bien, cette avancée démocratique, non ?

Et bien non, en fait, car cet « excès » de démocratie pour le moins surprenant , s’accompagne, hélas d’une désinformation lamentable, afin que nous restions désintéressés sur le sujet de l’union européenne ...

D’ailleurs, avez-vous, à deux jours de l’élection, reçu les professions de foi de vos candidats ? Mon entourage et moi, pas !

L’élection présidentielle est primordiale pour un pays ; cette élection européenne semble dictée d’avance, vu le peu d’information, alors que l’enjeu est désormais si important.

Les élections européennes précédentes étaient un leurre, celles de cette année sont « différentes », et ce n’est pas anodin ; mais qui le sait ?

La non-information volontaire ?

C’est l’histoire d’une catastrophe annoncée. Alors que se profilent les élections européennes, l’UE suscite plus que jamais le désintérêt voire même des sentiments de défiance. L’abstention et le vote eurosceptique devraient ainsi être les grands gagnants de ce scrutin.

Le bruit court que des élections européennes auront lieu le 25 mai prochain. La rumeur est persistante, mais vérifier l’information n’est pas aisé. La télévision n’en parle pas, les réseaux sociaux restent prudents et personne dans la rue ne semble être au courant.

On a bien vu un Allemand à lunettes faire un meeting plutôt réussi au Cirque d’hiver à Paris, ou quelques journaux parler un peu d’Europe, mais on peine à croire que les Européens soient appelés aux urnes.

Les élections européennes ont bien lieu le 25 mai prochain en France, du 22 au 25 mai dans toute l’Europe, et la France, comme l’Europe, oublient leurs têtes.
Le Parlement européen n’a jamais exercé autant de pouvoir, la Banque centrale européenne n’a jamais tenu autant de leviers de la croissance européenne et les gouvernements font des pieds et des mains pour démontrer qu’ils respectent leurs engagements européens, même si la consolidation budgétaire met en danger le fragile regain d’activité économique.

Source : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1200555-elections-europeennes-pourquoi-cette-campagne-electorale-est-un-grand-gachis.html

Et pourtant l’espoir

Sondage pollwatch

En Lettonie, laboratoire de l’austérité néolibérale, la gauche radicale est créditée de plus de 36% des voix.

En Grèce, rat de laboratoire de la même austérité depuis plus de 5 ans, on attend le même score pour les représentants de la même orientation politique.

Comme dit un de mes collègues de boulot : « en France, on n’en chie pas encore assez pour se révolter » !

Moi, je préfère dire : « avant de passer à l’étape révolte , et si on commençait par voter intelligemment » ?

N.B : mon collègue vote tantôt extrême gauche, tantôt extrême droite ; selon les jours et selon le pouvoir en place... Pour sûr qu’en ce moment, il va suivre « la mode » et voter FN .

Mais bon, ceci n’est qu’une anecdote personnelle, et j’en reviens donc à cet espoir électoral que représentent la Grèce et la Lettonie.

Lettonie

Depuis qu’une violente crise s’est abattue sur la Lettonie en 2008 – crise financière internationale doublée d’une crise économique interne –, le pays s’est infligé la plus sévère cure d’austérité d’Europe. Pays des records, il est passé d’une croissance annuelle du PIB fréquemment à deux chiffres (10,4 % en moyenne entre 2004 et 2006), se plaçant parfois en tête du peloton des États de l’Union européenne (UE), à une contraction violente de celui-ci (–17,7 % en 2009), se positionnant dès lors dans le groupe de queue. Le gouvernement a rapidement fait le choix d’une austérité radicale pour sortir au plus vite de la récession, quitte à en payer le prix fort. La constance de la population, manifestée lors des échéances électorales qui ont ponctué la période, en a étonné plus d’un. En effet, le Premier ministre Valdis Dombrovskis, membre du parti Vienotība (Unité, centre droit), a été à chaque fois reconduit dans ses fonctions, tandis que les rares manifestations organisées à Riga pour protester contre les baisses de salaires et autres réductions de prestations n’ont jamais été d’une ampleur susceptible de provoquer l’inquiétude du gouvernement.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/pages-europe/d000704-lettonie.-entre-euro-crise-et-austerite-un-pays-traumatise-par-celine-bayou/article

Grèce

Après six années de récession sans précédent, après avoir évité de justesse la faillite et une sortie de la zone euro en 2012, Sous perfusion depuis quatre ans, Athènes entrevoit le bout du tunnel... financièrement. Mais humainement, le peuple n’a pas fini de payer l’addition. Car l’essentiel (77% selon une étude d’Attac Autriche
qui n’a pas été démentie par Bruxelles) de l’argent du plan de sauvetage de la Grèce a bénéficié directement au secteur de la finance. "Sur les injonctions de la Troïka, le gouvernement grec reconduit le budget de l’armée.

Dans le même temps, il a amputé des deux tiers le budget de la santé", s’est indignée Michèle Rivasi dans l’hémicycle du Parlement européen, accusant la Commission européenne d’être "co-responsable au sein de la Troïka de mesures délétères sur la santé des populations, alors qu’elle est censée être garante des traités, et notamment de la Charte des Droits Fondamentaux. A ce titre, elle était tenue de garantir à chacun l’accès aux soins, elle ne l’a pas fait, bien au contraire !"

L’eurodéputée verte Michèle Rivasi lance un cri d’alerte : "Je ne m’attendais pas à une telle souffrance du peuple grec". Elle rappelle la réduction des salaires de 40 à 50%, décrit les soupes populaires organisées midi et soir sur les places publiques, les enfants qui s’évanouissent à l’école parce que leurs parents ne peuvent plus leur payer à manger, le manque de médicaments et notamment d’antibiotiques, l’augmentation de la mortalité, l’explosion du sida, de la toxicomanie, de la prostitution.
"La santé de base n’est plus assurée, plus de 30% de la population n’a plus accès à la sécurité sociale", s’indigne Michèle Rivasi, pour qui la situation serait encore pire sans la solidarité et la mobilisation d’associations comme Médecins du monde.
Les effets de ce traumatisme se feront durablement sentir, bien au-delà de l’assainissement financier.

http://www.franceinfo.fr/emission/Unknown%20token%20emisaison-type-url/noeud-diffusion-temporaire-pour-le-nid-source-1375379-05-05-2014-11-47

La France, pays le plus à droite d’Europe

Vous pouvez vous amuser à regarder les projections de l’institut de sondage pollwatch à cette adresse.
Vous y remarquerez aussi que même si la gauche radicale monte globalement, la droite radicale aussi (et surtout en France d’ailleurs). Ce site très riche vous détaille les estimations par nation et vous permet même de comparer par rapport aux précédentes élections européennes.

En tous cas, il en sort clairement que l’austérité ne semble pas être la meilleure façon d’aider le peuple ; car outre la Grèce et la Lettonie, on peut remarquer que le Portugal, l’Italie ou l’Espagne redécouvrent également la gauche.
On remarquera aussi que seuls deux pays voient un parti d’extrême droite arriver en tête : la République Tchèque et ... la France ! (Et même que : en Tchéquie, le second parti est socialiste et le troisième de gauche radicale, alors qu’en France, le second ets l’UMP, le PS pointe troisième et la gauche radicale seulement sixième).
Notre beau pays semble être devenu le pays le plus à droite d’Europe, on dirait.

Original de l’article avec graphiques et cartes

»» http://forget.e-monsite.com/pages/les-scandales/europeennes-2014-entre...
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Cinq Cubains à Miami
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6 octobre 1976, La Barbade : un attentat détruit en vol un DC-8 de la Cubana de Aviación (soixante-treize morts). 12 avril au 4 septembre 1997 : une série d’explosions frappe les hôtels de La Havane. A l’origine de ces actions terroristes qui, depuis 1959, ont fait plus de 3 400 morts à Cuba : Miami ; la très honorable « Fondation » ; quelques personnages ténébreux : Luis Posaril, Pepper Nández, Jorge Maskano, le docteur Orlando… Une même obsession les habite : en finir avec le régime et faire la peau (...)
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Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

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