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Guère épais

C'est peut-être une blessure d'orgueil que son annuel bain de gueux lui avait laissée la veille. Puisqu'il ne pouvait plus s'attarder à un endroit sans se faire insulter par des passants en colère, le service de sécurité présidentiel l'avait charrié d'un recoin à l'autre du Salon comme un vulgaire sac de topinambours pour lui éviter les jets d'oeufs frais au gré des invectives paysannes... Ou bien encore galvanisé par ses remontrances de manager de fast-food à un quarteron de bouseux qui s'est docilement laissé houspiller par ce quarantenaire aux allures de minet, pourtant copie conforme du conseiller bancaire auquel ils avaient si souvent rêvé de mettre un coup de douze, il a dû ouvrir les yeux ce matin-là avec l'envie d'en découdre. Quoiqu'il en soit, comme on avait dressé quelques étendards et tables en U dans les salons dorés de son palais, il a fait convoquer la piétaille médiatique pour l'occasion car il avait un truc important à déclarer.

Ce truc, c’était la guerre.

Pas contre un petit état africain ou quelques djihadistes en sandalettes dans des 4x4. Non, non. La guerre contre la Russie, pas moins. Et soudainement nous incombe la tâche de comprendre pourquoi diantre croit-il avoir l’envergure pour une tâche sur laquelle les plus grandes armées de l’histoire se sont cassées les dents. Pas étonnant du coup qu’il ait pris tout le monde de court. C’est vrai que ces derniers temps, depuis que les Américains se retirent en catimini de leur implication en Ukraine - leurs objectifs remplis, c’est-à-dire la rupture des relations russo-européennes et le suicide économique de l’UE ; de l’Allemagne surtout - on s’est cru l’audace d’espérer, très brièvement, et Poutine aussi vraisemblablement, que l’Ouest allait enfin se résigner à écouter la Russie et obliger l’Ukraine à ouvrir la porte des négociations, en dépit des manoeuvres inutiles du VRP de Kiev. C’était sans compter quelques jusqu’au-boutistes dont nous avons aujourd’hui l’affliction de constater que celui qui a pris leur tête est à un pas de faire de la France une belligérante du conflit et une cible des représailles russes, ce qui prend une saveur particulière quand on pense que si elles arrivaient - et mettons ici un énorme conditionnel - le triple idiot qui les aura provoquées sera le seul dans notre pays qui aura la certitude d’un refuge dont il ressortira indemne.

En tout cas, les réactions ne se sont pas fait attendre, et elles sont pour le moins unanimes, en apparence en tout cas : l’OTAN le contredit, l’UE dément, l’Allemagne prend ses distances et les États-Unis s’en lavent les mains. Il se retrouve donc isolé sur la scène internationale, perdu dans un costume trop grand pour lui. Par conséquent, et en connaissance de cause, il serait bon de rappeler quelques faits. Pour cela, nul besoin d’être un expert de la chose militaire. Si l’OTAN et l’UE se désolidarisent de son idée aussi dangereuse que farfelue d’envoyer des troupes en Ukraine pour combattre les soldats russes, la France deviendrait alors la principale force, avec potentiellement comme alliés la Pologne et les quelques autres pays de l’ancien bloc soviétique qui seraient assez fous et dont les rancoeurs anti-russes seraient suffisamment vivaces pour la suivre.

Quelques chiffres, approximatifs probablement mais qui n’en sont pas moins parlants : la totalité des troupes étrangères aux côtés de l’Ukraine pourraient alors se monter à environ 400 000 hommes, ce qui serait à peine la moitié des effectifs russes. Si on s’intéresse à l’armement, en prenant le seul critère du nombres de chars disponibles par pays, l’armée française a à sa disposition un peu plus de 200 blindés et les forces polonaises en possèdent plus de 550. C’est peu en face des 12 500 blindés russes. Par ailleurs, le ciel de l’Ukraine serait largement dominé par la Russie dont la flotte dépasse de loin celles de la France et de la Pologne réunies. Vient ensuite l’aspect logistique d’une telle confrontation : tandis que la Russie se bat à ses portes, la France devrait déplacer hommes et matériels sur près de 3000 kilomètres, rendant de fait ces transports vulnérables à des attaques par des missiles de longue portée, sans parler de la destruction préalable des voies de communications à laquelle procéderaient sans doute les forces russes. En outre, la guerre qui se tient aujourd’hui en Ukraine n’est pas une guerre d’infanterie ou une guérilla. C’est une guerre de positions dans laquelle la Russie s’est installée en défense et où l’artillerie joue un rôle primordial. Toute présence de troupes ennemies, auxquelles il semble de plus en plus ardu de demeurer furtives, est pilonnée sans relâche par l’artillerie russe dont les positions sont rendues pratiquement inamovibles par un approvisionnement continue et intarissable en munitions. L’usage massif des drones expose de plus les troupes au sol, mêmes au fond des tranchées les plus profondes. Le conflit russo-ukrainien est décrit par ceux, mercenaires étrangers ou aventuriers en goguette, qui s’y sont impliqués et qui ont survécu, comme le premier conflit de l’ère moderne, loin, bien loin des théâtres afghans et irakiens dans lesquels le déséquilibre des forces en présence a conduit à un déséquilibre des bilans humains. Une implication directe de troupes étrangères face à une armée russe infiniment mieux équipée et expérimentée que les Talibans, Daesh, Boko Haram, Al-Shebab et AQMI réunis mènerait à des bilans si élevés que les opinions publiques des nations qui se lanceraient dans une telle entreprise les trouveraient vite insupportables.

Finalement, à la lecture de ces broutilles factuelles que les plus connaisseurs et connaisseuses que moi voudront bien corriger pour davantage d’exactitude, le costume de chef de guerre de notre pitoyable roitelet grandit à vue d’oeil. Ou plus précisément, c’est lui qui rapetisse au point de ressembler à un morveux dans le pyjama de son père. Coutumier des rhétoriques guerrières dès qu’il en a l’occasion, jusqu’à les mettre en actes contre son propre peuple pour lequel il éprouve un mépris sans limites, il tient des propos d’une teneur et d’une portée où l’irresponsabilité rivalise avec son indifférence pour la sécurité des Français. Si un homme sans enfant risque d’autant plus de faire un chef d’état sans coeur, on sait que la bourgeoisie a toujours affectionné, tout en en préservant sa propre descendance, d’envoyer la jeunesse populaire se faire massacrer pour ses valeurs ou de soit-disant idéaux. Et "massacrer" est un euphémisme. La guerre broie, déchire , démembre et écrase les hommes. Une mort rapide y semble une issue préférable aux mutilations qu’elle provoque. Le champ de bataille n’est un échiquier que pour ceux qui ont déclenché les guerres et qui les observent de loin en loin, à l’arrière comme on dit, à l’abri des bunkers et des salles de crise. Ce n’est pas, comme le croient certains perdreaux de l’année gavés de russophobie ou d’islamophobie, un jeu vidéo où l’on ressuscite ad infinitum. Ceux-là, avec les nostalgiques du Troisième Reich qui pullulent encore et qui croient pouvoir aller bouffer du Soviet dans les plaines ukrainiennes, je leur souhaite bon vent en pensant bon débarras. À notre époque, ce sont les plus cons que la sélection naturelle élimine en premier.

Malgré tout, confrontés à cette farce présidentielle, il faut, je crois, conserver un regard aussi objectif que possible. L’isolement de Paris dans son bellicisme soudain, s’il demeure qu’il doive être pris avec les pincettes de la méfiance extrême, laisse entrevoir derrière les paroles agressives le néant des actes. La réalité, c’est probablement que puisque le chef de meute jette l’éponge, son second a cru pouvoir prendre sa place, a aboyé parce qu’il pensait qu’on le suivrait, mais ne mordra pas quand il réalisera que derrière lui le reste du gang s’est éparpillé. Il reculera la queue entre les jambes. Reste à espérer que c’est ce que l’histoire retiendra de lui. Sinon, on a un pied dans la merde et l’autre dans la tombe.

OTAN, suspends ton vol !

Alors, quid de la Russie ? Est-elle vraiment le danger sur lequel notre Mac Mahon de pacotille s’apprête à fondre ? Pour répondre, il est indispensable de se confronter aux arguments pro-ukrainiens. Le premier d’entre eux se fonde sur des apparences défavorables : la Russie est l’envahisseur et donc de facto, l’agresseur. On rappellera d’abord que cette conclusion aurait dû s’appliquer à nombre de contextes qui sont pourtant passés sous le radar des indignations à géométrie variable : Afghanistan, Irak, Syrie, Libye... En ce qui concerne la Russie, l’argument est l’équivalent du 7 octobre lorsqu’il s’agit de justifier le massacre d’au moins 30 000 Palestiniens à ce jour : il fait, sciemment ou non, abstraction des évènements qui ont précédé et qui remontent, dans le cas de la Palestine à un passé vieux de trois-quarts de siècle, et dans celui de l’Ukraine, à au moins 2014 et bien plus loin encore si on prend en compte la progression de l’OTAN vers l’Est depuis la chute du mur de Berlin. Le Kremlin a maintes fois prévenu que la présence de celle-ci à ses frontières directes était une ligne rouge à ne pas franchir, qu’il souhaitait la garantie d’une zone tampon constituée des anciennes républiques soviétiques qui bordent le territoire de la Fédération de Russie. Ces avertissements ne viennent pas d’une excessive paranoïa ou d’une défiance infondée. La raison d’être même de l’OTAN est hostile à l’existence de la Russie, et bien qu’elle aurait dû être démantelée au lendemain de l’effondrement de l’URSS, elle s’est auto-réanimée pour s’étendre chaque année davantage et déployer son influence et son champ d’action bien au-delà de la zone géographique de l’Atlantique Nord.

Devenir membre de l’OTAN signifie ouvrir son territoire à l’implantation de personnels et d’équipements militaires hostiles à Moscou, à l’installation potentiel d’un armement nucléaire qui sera dirigé vers la Russie. Qu’en serait-il si c’était cette dernière qui venait semer un arsenal d’ogives sous nos fenêtres, en Belgique ou en Suisse par exemple ? Pas sûr qu’on voie ça d’un oeil distrait. En tout cas, la crise des missiles de Cuba en 1962 nous donne une vague idée de la réaction occidentale. Si au début des années 2000, la faiblesse économique et militaire de la Russie sur la scène internationale a permis l’adhésion des républiques baltes sans réaction de sa part, aujourd’hui il en va tout autrement. Le sentiment profondément russophobe qui a émergé en Ukraine dès 2014 suite au renversement d’un gouvernement pro-russe légitimement élu et dans lequel l’implication américaine est avérée ajouté au réveil de nostalgiques du nazisme qui se sont rapprochés des cercles du pouvoir ukrainien ont contribué à provoquer la rébellion des oblasts russophones de Donetsk et de Louhansk dans le Donbass qui ont rejeté le gouvernement illégitime mis en place après le coup d’état. Dès lors, celui-ci n’a cessé de bombarder ces régions malgré les protocoles de Minsk I et II qu’il a bafoués dans l’indifférence du monde occidental qui devait pourtant s’en porter garant. Certes, en pénétrant en Ukraine le 24 février 2022, la Russie a commis un acte unilatéral et globalement illégal au regard de la loi internationale. Certes, la reconnaissance express des Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk et l’accord de défense mutuelle qui les a aussitôt liées à la Russie a donné à l’invasion un caractère de légalité uniquement reconnu par Moscou. Ce sont des aspects qu’il ne faut pas nier mais on peut les opposer au déficit de crédibilité du bloc occidental en la matière qui de surcroît, lorsqu’il a décidé d’envahir l’Irak ou l’Afghanistan avait soit zéro raison soit de fausses raisons de le faire. Moscou a considéré que les pilonnages quotidiens subis par les populations russophones du Donbass à quelques kilomètres des frontières russes étaient une bonne raison d’agir pour y mettre un terme puisque ni l’ONU, ni l’UE ne s’y intéressaient. Bref, si on monte sur les grands chevaux de l’indignation, mieux vaut s’assurer qu’on a les fesses propres.

L’autre argument récurrent contre Moscou, c’est que Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine. Si les faits disent tout à fait le contraire, cela entre dans les habituels modes opératoires médiatico-politiques occidentaux. C’est presque une formalité : psychologiser les intentions de l’adversaire, lui en attribuer de bien pires à venir, le transformer en monstre, le comparer à Hitler. Il y a d’ailleurs deux visions qui se contredisent l’une l’autre. Selon nombre d’observateurs et d’« experts », les progrès de l’armée russe dans le territoire ukrainien sont si lents qu’ils trahissent sa faiblesse. Et en effet, le front est relativement stable depuis un an et la Russie contrôle moins de 20% de l’Ukraine. Ce qui contrarie par conséquent le narratif d’une armée russe qui s’apprête à envahir l’Europe à la manière de la Blitzkrieg allemande... Plutôt une opération escargot, à mon avis... En réalité, il est beaucoup plus probable que l’armée russe n’a aucune intention de s’emparer même de la totalité de l’Ukraine, qu’il s’agit plus plausiblement de l’annexion du Donbass comme ce fut le cas de la Crimée. Toutefois, les objectifs de l’Opération Militaire Spéciale, Spetsialnaïa Voïennaïa Operatsia, ainsi qu’elle est baptisée par le Kremlin, ont été clairement exprimés par le président russe, à savoir la démilitarisation de l’Ukraine et sa « dénazification ». On peut donc faire l’hypothèse que tant que ces objectifs ne seront pas remplis, la guerre continuera. Ce n’est pas mon opinion, ce sont les faits.

Si on s’efforce de gratter un peu le vernis médiatique de la supposée vertu atlantiste, on prend conscience que l’OTAN est non seulement un vecteur d’instabilité bien plus grand pour les nations que peut l’être la Russie, mais qu’elle a supplanté les Nations Unies dans nombre de ses prérogatives, et bien au-delà de ses frontières naturelles. Qu’est-ce que l’OTAN en réalité ? En chiffres, c’est 32 pays et 3,3 milliards de budget annuel, 4 donateurs principaux : les États-unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France. Les financements de ces quatre pays représentent à eux seuls plus de la moitié du budget total et il semble parfaitement logique de considérer que ce sont leurs intérêts que l’OTAN défendra en premier lieu, et naïf de croire au désintéressement, à la grandeur d’âme des idéaux qu’elle servira. Ses fondements sont clairement exprimés sur son site : promouvoir les valeurs démocratiques d’une part, garantir la liberté et la sécurité de ses membres d’autre part. Ni l’Afghanistan, ni la Syrie, ni la Libye ne sont membres. L’OTAN y a pourtant effectué des opérations militaires sur une période cumulée de vingt-cinq années, ce qui est une durée bien supérieure à toutes celles qui se sont déroulées au sein de la zone géographique de l’Atlantique Nord. Selon l’OTAN, la démocratie, dont l’état actuel est discutable dans nombre des pays qui la composent, se promeut en bombardant des mariages et des écoles. L’Afghanistan a lui seul illustre les bienfaits de l’OTAN : vingt années de guerre pour écraser le régime des Talibans et libérer les femmes afghanes, des dizaines de milliers de victimes civiles et le retour des Talibans au pouvoir le jour où le dernier avion militaire occidental quitte le tarmac de Kaboul dans un pays exsangue.

Guère épais

Après avoir crié "Qui m’aime me suive !", notre aspirant Jules César doit se sentir bien seul dans ses rangers aujourd’hui. Derrière ce chef de guerre en culotte courte, on entend les mouches voler. Même les États-Unis, pourtant à la pointe du soutien à l’Ukraine, sont entrés en sommeil électoral. Ils ont fermé le robinet à dollars parce que cette prodigalité pour Kiev est confrontée à l’impopularité grandissante de l’opinion publique américaine. La perspective des élections fin 2024 oblige donc Washington à la prudence et peut également expliquer l’entêtement au laisser-faire face à un état hébreu génocidaire. En effet, il y a deux fois plus de juifs aux États-Unis que de musulmans. Pur calcul électoral. On peut également faire l’hypothèse que l’OTAN a reçu de ses principaux bailleurs la consigne de faire profil bas en vue de l’éventualité d’une réélection de Donald Trump qui s’est à plusieurs reprises déclaré favorable à une nette diminution des contributions américaines. C’est dans un contexte donc de Désunion Européenne face au casse-tête ukrainien, livrée à elle-même par Washington comme une tapineuse par son mac, que le coq de l’Élysée a tapé de son petit poing sur la table.

Comment alors appréhender ce vaudeville diplomatique et qui est le cocu ?

Le réalisme a été illustré de manière limpide par un gradé anonyme de l’Armée française : « Il ne faut pas se leurrer, face aux Russes, on est une armée de majorettes ! » On peut déjà déduire de ce constat qu’on a le chef qu’on mérite. Partant de là, il n’est pas tout à fait insensé de considérer les roulements d’épaules de Paris comme des déclarations d’intention, certes irritantes pour Moscou, mais qui ne seront suivies d’aucun effet significatif sur le terrain, notre paltoquet ressemblant chaque jour davantage à un godelureau dans un concours de body-building. Conforme à une politique conduite à hue et à dia, panthéonisant les résistants anti-fascistes Manouchian mais en laissant ceux qui représentent le mieux le néo-fascisme en France venir souiller la cérémonie de leur présence, inscrivant le droit à l’IVG dans la Constitution un jour et déclarant la guerre le lendemain, la quintessence du "en même temps" frôlant la schizophrénie se perpétue dans un entêtement à maintenir des propos martiaux ponctué de rétropédalages puis de réaffirmations contradictoires de fermeté resuivies de simulacres d’apaisement. On s’y perd au point que la France est comparable à une maison de fous dirigée par le plus fondu d’entre ses malades. Peut-on réellement imaginer une France en guerre contre l’une des trois plus grandes puissances militaro-nucléaires du monde l’année où elle organise les Jeux Olympiques ? Il faut hélas essayer de trouver du sens à cette incohérence. Et s’il y a une chose que cette semaine passée a démontrée avec clarté, c’est la fragilité du front pro-ukrainien euro-atlantiste. Macron, fidèle à sa réputation de chamboule-tout politique, a fait s’écrouler comme un château de cartes la pseudo-unité des soutiens de Kiev. D’une manière même tout à fait révélatrice : on pouvait croire que le pas franchi vers plus d’implication aux côtés des Ukrainiens, dans une ambiance si uniformément anti-russe, si unanimement tournée vers la défaite des Russes, que les suggestions de Paris auraient suscité l’approbation des membres de l’OTAN. Contre toute attente, à l’exception des Américains qui font mine d’avoir mieux à faire à la maison, tous se sont débinés comme des poulets effrayés, opposant une fin de non-recevoir à l’idée d’envoyer des troupes européennes s’enliser dans les tourbières ukrainiennes pour servir de ball-trap à l’armée russe. Le comble, c’est de se dire que si le bulbe macronien avait accouché de l’idée de négocier la fin des hostilités et la paix, il n’aurait pas rencontré moins de réprobations. Donc, si ces gens rejettent guerre et paix, que veulent-ils ?

Xiao PIGNOUF

COMMENTAIRES  

17/03/2024 20:25 par burlesque

Même Zelensky ne veut pas des troupes françaises, ce qui en dit long.
Macron est décidément un incompétent d’une incroyable médiocrité, à croire qu’il cherche simplement à faire peur (après cette interview j’ai eu des personnes dans mon entourage qui pensaient sincèrement qu’on allait rentrer en guerre contre la Russie...)

Personnellement je pense qu’il a voulu se la jouer après les critiques qui avaient été soulevés contre l’aide militaire française, jugés pas assez élevé par rapport aux autres pays européens.

17/03/2024 21:20 par Auguste Vannier

Une claire synthèse de la question, à partir de faits que seuls nos media MS ne semblent pas avoir constatés.
Restent 2 questions (au moins) :
- pourquoi diable a-t-on laissé cet individu poursuivre la casse de notre pays pour 5 ans supplémentaires ? Et il en reste 3.
- en quoi la représentation nationale qui a voté copieusement son accord avec cette folie, protège-t-elle l’intérêt général du peuple de France ?
La démocratie représentative est un leurre. Les anciens grecs le savaient déjà il y a 2500 ans...

17/03/2024 21:42 par John

Je voudrais apporter une nuance.
Qu’a fait l’OTAN pour découvrir et châtier les individus qui ont détruit les gazoducs Nord Stream de la mer Baltique ?
Ce sabotage nuit aux intérêts européens, notamment allemands.
Les sanctions aux intérêts russes nuisent aux européens (si l’on se réfère à ces résultats sur l’économie du continent).
Les membres de l’OTAN seraient-ils devenus idiots, fanatiques ou soumis jusqu’à l’absurde ?
L’OTAN défend d’abord et surtout les intérêts des USA, et éventuellement des autres vassaux.

17/03/2024 22:55 par Rachid Zani

"Guère épais", on ne pouvait pas trouver mieux dans le calembour pour résumer cette situation. Xiao l’a fait !

En attendant Napoléon doit se retourner dans sa tombe, ça tremble aux Invalides.

17/03/2024 23:27 par act

Salut Xiao,
j’aimerais être aussi "optimiste" que toi, je partage de nombreux points de ton analyse mais il n’y a pas que la Pologne. L’Estonie, la Lettonie, la Lituanie sont minuscules ou l’Ukraine à genou mais ces pays restent capables (avec ou sans l’aide des faucons otan et/ou néocons) de provoquer l’incident fatal, entrainant une escalade qui échapperait à tout contrôle. Une simple suite de malentendus pourrait aussi faire l’affaire.
Vu qu’un macron leur tend la main, ils ne vont pas laisser passer l’occasion. Les US semblent vouloir faire sous-traiter l’Ukraine par l’Europe, macron s’exécute.

Après la boucherie de la première guerre mondiale, nombreux sont les dirigeants qui reconnurent ou confessèrent leur "erreur d’appréciation" : à la veille de l’enchainement fatal, ils pensaient encore pouvoir éviter la guerre mais ne mesuraient plus où les avait emmené leur posture militariste et guerrière. Il est possible, probable même, que tous n’aient pas menti sur ce point, il suffit d’écouter ceux d’aujourd’hui.
Quand les Russes avanceront vers, puis prendront Odessa, la panique sera plus grande encore, si d’ici là il n’y a pas une mobilisation contre cette/les guerres, une, des voix de la raison, la situation pourrait rapidement prendre une tournure dramatique pour l’ensemble des populations européennes, Russes comprise....Qui, eux au moins, l’ont bien compris.

Quand même des militaires (retraités Otan) appellent à la paix, cela montre la gravité et l’urgence de la situation
Cet autre texte résume bien la menace, qui est une certitude pour l’auteur, Jacques Fradin : Les signaux (pas si faibles) de la guerre (inévitable) qui vient

18/03/2024 08:47 par Maxime Vivas

Salut Xiao

indique que les autres lecteurs peuvent directement passer à autre chose.
Le modérateur, quand il n’est pas assoupi, place dans la corbeille "spams" les dialogues qui utilisent la rubrique des lecteurs pour des échanges personnels.

18/03/2024 09:01 par Zéro...

Excellent : ce que je pense... en mieux exprimé, plus argumenté et illustré !!

Macron nous la joue Général Vidella argentin qui se met en tête de récupérer les Falkland anglaises, alias Malouines et Malvinas, parce que son pays est dans un marasme total et qu’il veut tenter de rassembler autour d’une cause nationale construite de toutes pièces.
C’est de la simple diversion.
Mais, dans notre cas, une dangereuse diversion qui prend le risque de déchaîner la plus grande puissance nucléaire de la Planète !!
Et puis, il y a le douteux profil psychologique du personnage qu’il est difficile d’ignorer pour l’évaluer...

Heureusement, personne en Occident ne le suit dans son délire, en dehors des Finlandais et Baltes - dont faut-il rappeler le passé pronazi qui donne à leurs intentions un air de revanche ? - et des Polonais, hystériquement - génétiquement ? - antirusses primaires...

Quant à l’argument selon lequel « Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine » , les plus anciens d’entre nous se souviendront de cette litanie de la Guerre Froide sur l’imminence d’une attaque soviétique sur l’Europe...
Seuls les aveuglés peuvent ne pas concevoir que ce qui se passe en Ukraine est une guerre fratricide : c’est le même pays, avec des nuances, qui s’est trouvé artificiellement divisé ; cela rappelle beaucoup les guerres ethniques postcoloniales dans une Afrique découpée à la règle par les colons, non ?!!
La guerre serait finie depuis longtemps si l’Occident hypocrite, qui en dénonce les méfaits, ne déversait pas des milliards et des montagnes d’armes pour l’entretenir !!
Mais je persiste à dire que cette guerre a été voulue par les USA pour affaiblir la Russie... et l’Europe !!

La réalité est que la Russie de Poutine dérange sur l’échiquier mondial, non pas militairement, ni économiquement, mais idéologiquement avec la volonté d’établir des rapports Nord-Sud véritablement équitables et de dédollariser le Monde, ce qui revient à faire perdre aux USA et leurs affiliés leur hégémonie sur la Planète.

Et l’Europe est un concurrent économique des USA...

USA qui reculent pour mieux sauter car il va ensuite y avoir le cas de la Chine à régler !!
Tout est en place, il suffira d’allumer la mèche à Taiwan, mais Taiwan est une île et n’a pas d’arrière base roumaine et polonaise...
Et, quoiqu’en disent nos médias, la Russie n’a pas l’implacable détermination de la Chine.

18/03/2024 09:11 par Maxime Vivas

J’ai eu l’occasion d’entendre en privé un militant assez haut placé du PCC dire que la 3ème guerre mondiale aurait pour prétexte Taiwan.

Cela dit, les EU sont placés devant la tentation de Thucydide, j’y va-t-y, j’y va-t-y pas ?

18/03/2024 09:04 par Georges Rodi

> Si ces gens rejettent guerre et paix, que veulent-ils ?

Comme d’hab... Du gros pognon pour le complexe militaro-industriel, avec ses gros dessous de table.
Du gros pognon pour les fournisseurs d’énergie.
Du très très gros pognon pour ceux qui profitent de l’inflation.

Et ne le négligeons pas... Se débarrasser d’un trop plein de manants, d’inutiles, de sans-dents, de faineants qui n’osent pas traverser pas la rue pour trouver un job, d’abrutis qui préfèrent s’abonner à Netflix plutôt que de se payer de la bouffe de qualité.
Je me suis surpris récemment à revoir les fameuses prévisions réalisées par Deagel (en 2017) pour 2025...
Prévisions qui ont été effacées du site https://www.deagel.com/
Prévisions qui ont été conservées par précaution... Je les remets pour les plus curieux d’entre vous.

18/03/2024 09:49 par RV

En brisant le tabou de la présence de troupes étrangères sur le sol ukrainien Macron a provoqué la "révélation" par le chancelier allemand de la nécessité de cette présence pour servir certaines armes tant françaises qu’anglaises, notamment les stormchado et les scalp.
Les Russes n’avaient pas besoin de ça mais c’est quand même cadeau.
PAS EN MON NOM pourrait être un slogan fédérateur.

18/03/2024 09:52 par D.Vanhove

Synthèse très intéressante, merci...

quand on voit le gouvernement français actuel, il est difficile de réaliser à quel point la chute de niveau est vertigineuse... et le pire me paraît être l’indifférence que cela suscite auprès de la population qui regarde sans réagir

un exemple parmi tant d’autres : quand on veut bien se rappeler des ministres des Affaires étrangères comme A. Malraux à l’époque (et d’autres) et que l’on voit auj’hui l’analphabète St.Séjourné au même poste... il ne faut pas être grand clerc pour comprendre l’effondrement de niveau qui finit par y entraîner tout le pays... et dès lors, ce qu’en pensent les capitales étrangères...

en ce qui concerne les déclarations de l’ado de l’Elysée au sujet de l’envoi de troupes en Ukraine, je pense comme certains, qu’hélas, il ne faut pas écarter de suite la chose du fait de l’immaturité, l’incompétence et le cas réellement psycho-pathologique de celui qui sert de président à la Nation...

et comme un précédent intervenant (act) voici une info qui vient compléter le tableau et n’est pas aussi optimiste sur la question :
https://lecourrierdesstrateges.fr/2...

à ce stade, ne faudrait-il pas un sursaut de qqs hauts gradés de l’armée qui auraient gardé la tête sur les épaules et pris toute la mesure du danger vers lequel nous entraîne le psychopathe en poste à la tête de l’Etat... quitte à ce que cela débouche sur une insurrection interne préférable à un conflit ouvert avec la Russie ?

18/03/2024 10:03 par J.J.

John @
Les membres de l’OTAN seraient-ils devenus idiots, fanatiques ou soumis jusqu’à l’absurde ?
Je pense qu’ils l’ont toujours été.

18/03/2024 10:04 par tchoo

Je partage tout à fait cette analyse, sauf sur l’optimisme du recul de Macron
Ce type est dangereux, ses réactions relèvent d’un dérangement psychotique et donc ne peut faire appel à un hypothétique éclair de conscience,
dans le contexte qu’il a créé un simple incident déclenché par "un caporal" peut mettre le feu à la plaine,

Il faut trouver le moyen de l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard, si ce n’est pas déjà le cas

18/03/2024 10:14 par J.J.

Je salue cette « brillante » analyse, peut être un peu optimiste : avec les arcandiers et apprentis sorciers en présence, il faut s’attendre à tout et peut être au pire.
Le stratège en barboteuse n’a pas encore étudié l’histoire ? Il n’a jamais entendu parler des calamiteuses campagnes de Russie et les retraites qui leur ont succédé ?
À défaut de tanks, les Cosaques sont déjà venus jusqu’à Paris en 1815. Qui était allé les chercher ?

18/03/2024 10:25 par Carlos

Un beau titre à cet article bien tourné, perso, j’aurai pensé d’un peu plus près à notre cher président qui parle pour ne rien dire et dont le verbe s’envole comme du gaz dans l’atmosphère, mais aussi comme un écran de fumée pour faire oublier tout ce qui’l a mis en place recemment (et ça c’est important) :

*Guerre et Pet !!

Une fois l’odeur dissoute, on ne sait plus ce qui s’est passé et on l’oublie, il en sera ainsi de cet homme insignifiant ! (mais dangereux hélas)

18/03/2024 10:46 par babelouest (Jclaude)

Oh si, Washington veut AUSSI affaiblir économiquement la Russie (et aussi l’Europe) car elle veut être la seule puissance de la planète. Ce n’est pas nouveau, mais avant c’était Londres qui avait ces prétentions de puissance thalassique sur les Cinq Océans et les mers qui s’y rattachent. Ne restent guère que la Caspienne et quelques lacs isolés...

18/03/2024 11:29 par Georges Rodi

Tant que le territoire d’un membre de l’OTAN n’est pas menacé, l’art.5 ne sera pas activé.
Si Emmanuel envoie des troupes en Ukraine, officiellement pour changer un peu les choses, personne n’interviendra pour le défendre.

Et cela dit, comment s’active l’art.5, seuls les US le décident, on n’est pas en démocratie...
Même si les troupes russes entrent en France, je vois mal les US courir le risque de se prendre une volée de Sarmat et de Poseidon pour nos fromages qui puent.

Je rejoins la remarque de Maxime.
L’adversaire des US, c’est la Chine. Et je dois avouer que leur guerre économique prends une tournure particulièrement intense.
Du côté militaire, en ce moment, il y a déjà 1 nouvelle base qui se construit à Okinawa, 1 en Corée, 4 aux Philippines, 3 en Australie (avec des sous-marins nucléaire), 3 sur des îles du pacifique (Palau...), 1 de plus à Guam et on a certainement pas fini d’en voir toujours plus dans les mois qui viennent.
Sous la casserole, le feu monte sérieusement.
D’autant plus que des pays comme ls Turquie, ou l’Inde qui déploie ses troupes, se verraient bien profiter de l’occasion pour tirer leurs marrons du feu...
Les US trouveront toujours des pays volontaires pour déclencher des conflits locaux, et des excuses pour déclencher des sanctions.

WWW2 ne s’est jamais vraiment arrêtée.
Depuis des mois, je me renseigne sur les développements militaires respectifs pour me faire une idée de l’équilibre des forces, et je m’en passerais volontiers.

18/03/2024 12:50 par Christine

Très bel article. Mais je ne suis pas du tout sûr que la Pologne suivrait Macron. En tout cas pas de la volonté du peuple Polonais, parce que s’ils ont une dent contre les Russes, ils en ont une pire contre l’Ukraine bandériste qui a massacré des milliers de polonais. S’ils participaient, se serait plus pour reprendre l’Est de l’Ukraine jusqu’à Lviv qu’ils appellent Lwow. Donc, pas tant que ça du côté de l’Ukraine, où alors en le lui faisant payer très cher !

18/03/2024 17:40 par michel PAPON

Le comportement du president français ressemble beaucoup à celui de Churchill en 1940. Ce dernier cherchait à se venger de l’humiliation subie dans les Dardanelles pendant la I° WW et avait pris pretexte de l’invasion de la Pologne pour mener une guerre dont personne ne voulait en GB, cette derniere ayant financé l’accession au pouvoir d’AH. et n’a pas sourcillé quand Staline a envahi lui aussi la Pologne que Churchill a livré en totalité à Yalta en 1945.
De la même maniere on sous-estime grandement la blessure grave infligée à l’ego de M.Macron au Salon de l’Agriculture

18/03/2024 19:11 par Brune LOMATO

Bonjour.
Voilà maintenant notre mignon se prend pour Napoléon.
Il veut casser la gueule aux russes ! Mouais !
Pour nous éviter une nouvelle Berezina peut-être faudrait-il le renvoyer manu militari à St Hélène

18/03/2024 20:16 par act

"Salut Xiao"
indique que les autres lecteurs peuvent directement passer à autre chose.

( J’allais commencer par "Bonsoir Maxime"...incorrigible :)
Ou juste une vue de l’esprit ? C’est Xiao qui a écrit, je commente son texte, son analyse et dans ce cas avec l’opportunité de pouvoir échanger, vu que Xiao est comme moi un commentateur (et un auteur) assidu de LGS.
Les autres lecteurs, s’ils jugent mes commentaires intéressants, les liront, peu importe à qui je les adresses, non ? c’est en tous cas ma manière de lire les com’ et si j’ai quelque chose de privé ou de hors sujet à communiquer à Xiao, je m’adresse directement à lui, en privé et en effet.

Cela écrit, je comprends ce qui justifie cette attention, cette prudence de votre part mais dans les cas où un commentateur s’adresse à un autre, c’est le plus souvent dans un esprit pratique : je commente l’article et/ou je réagis à tel commentaire, telle personne(s) , pas pour le harceler ou l’insulter, juste pour échanger, argumenter.
Dans les cas d’échanges respectueux et argumentés avec l’auteur et/ou d’autres commentateurs, il me semblait donc que citer le/la/les destinataire(s) ne devrait pas poser problème ?
Mais il est possible que j’ignore des aspects de la question ou qu’ils m’échappent ?
BàV

18/03/2024 22:25 par wiki péd(al) ant

oh la oh la !!! Malraux ministre des affaires étrangères ? Depuis quand ? Il doit s’agir d’une confusion, Malraux était, fut, ministre de la culture. Du moins à ce qu’il paraît (dans les antimemoires)

bon, il vous sera pardonné car vous avez beaucoup donné, et bien, et bel, et bon

19/03/2024 02:40 par chb

G Rodi, les fameuses prévisions Deagel sont un peu givrées, non ? Selon leurs élucubrations, les grands bretons perdraient 77,1 % de leur effectif, et le reste de l’occident à l’avenant. Pas étonnant que ces chiffres aient disparu du site : seule une grande grande guerre pourrait faire de tels dégâts, et l’estimation précise proposée serait dans ce cas encore à mettre à la poubelle.
Merci en revanche à l’auteur de l’article à la fois acerbe et factuel. La "création de notre propre réalité" de la part des irresponsables (nus) qui nous commandent a besoin de cette saine analyse pour se dégonfler enfin.

19/03/2024 09:36 par Georges Rodi

> Les prévisions Deagel sont un peu givrées :)

C’est aussi ce que je me suis dit à première vue.
Mais Deagel est un organisme habituellement pris au sérieux.
Et leurs fameuses prévisions sur l’évolution de la population mondiale ont en conséquence causé pas mal de commentaires.

Il en ressort que rien ne dit que ce soit une guerre nucléaire qui provoque une telle chute.
Une dépression économique majeure, centrée sur les pays occidentaux, peut avoir ce genre de conséquences :
- les populations abandonnent le navire en train de couler et vont voir ailleurs... Du moins ceux qui le peuvent,
- Un chaos proche de la guerre civile peut faire le reste.
... Et bien sûr, il y aurait aussi tous les conflits locaux (tant prisés du complexe militaro-industriel) devenant hors de contrôle dès lors que l’hegemon aurait perdu toute crédibilité militaire.

Pour tout dire, je ne crois pas trop à l’escalade nucléaire.
Il faudrait pour cela qu’existe la possibilité de raser les forces de l’adversaire avec une première frappe (l’OTAN y travaille fort) et un moyen de rendre inopérants les sous-marins nucléaires (théoriquement possible cela dit)
Les armes biologiques sont à tout point de vue un meilleur moyen d’aller plus loin dans la con...erie

19/03/2024 09:58 par D.Vanhove

> wiki :... autant pour moi, désolé de la confusion et merci pour la rectification...

A.Malraux a tellement fait pour le rayonnement de la culture française dans le monde, qu’il ne ménageait pas ses tournées et voyages qui l’ont emmené aux quatre coins de la planète... d’où la confusion

19/03/2024 10:24 par Zéro...

« J’ai eu l’occasion d’entendre en privé un militant assez haut placé du PCC dire que la 3ème guerre mondiale aurait pour prétexte Taiwan. » Maxime VIVAS.

N’étant ni Nostradamus ni un grand analyste géopolitique, je ne donne QUE de MODESTES AVIS, je dirai seulement qu’il me semble que c’est ce qui se profile... si elle ne débute pas avant en Ukraine !

« Cela dit, les EU sont placés devant la tentation de Thucydide, j’y va-t-y, j’y va-t-y pas ? » Maxime VIVAS.

Ils n’iront pas, ils n’iront plus * ou alors pour achever l’adversaire (comme en 1944 en Normandie...) quand le travail est fait (pour en tirer ensuite la gloire...), ils trouveront et soutiendront un exécuteur local de leurs basses œuvres, telle l’Europe contre la Russie en Ukraine...

Ses médias font la propagande militaire historique et actuelle des USA mais le Deep State réfléchit et préfère faire la guerre de loin en envoyant des drones, des armes à des proxys locaux pour faire le gros du sale boulot...

Japon, Philippines et Corée-du-Sud, bien conditionnés par la peur de la Chine, comme les Européens par celle de la Russie, font de bons candidats au "Job" !
Et, au passage, après l’Europe relancée dans une ruineuse course aux armements, qui se fera au détriment du Social et pèsera sur les populations européennes, et donc son économie, ce seront encore des concurrents économiques, asiatiques cette fois, éliminés !!

Au vu de ses différends frontaliers avec la Chine, l’Inde pourrait se joindre à la coalition mais je ne la vois pas prendre ce risque...

Au final, à qui profitera, comme toujours, le crime ?
Qui va faire table rase de tous les obstacles qui se dressent devant lui, sans s’impliquer plus que ça ?
Le Big Boss, grand spécialiste de la Diabolisation devant l’Eternel, alors que c’est lui qui est démoniaque !!
Le Grand Ami qui ne perd jamais une occasion de nous planter un couteau dans le dos sitôt que SES intérêts sont en jeu...

Et pourquoi si peu de gens sont-ils conscients de ces faits et croient-ils que les USA représentent le Bien ?
A cause des médias mainstream, encore et toujours, qui trient les informations au profit du Système !!
Sans oublier le rôle néfaste des Historiens sélectifs...

* le monumental échec de l’intervention américaine en Afghanistan (qui a duré 20 ans...), passé sous silence ou vite éludé par les médias occidentaux qui en sont LOURDEMENT restés au départ de l’URSS de ce pays en 1989 (il y a 35 ans, après une intervention deux fois moins longue !), a été la dernière cruelle leçon des dirigeants étatsuniens et Trump, si décrié, ne fait que le traduire dans sa vision du développement recentré des Etats-Unis...
Procédé médiatique malhonnête, qui consiste à évoquer et étudier en boucle le passé pour faire oublier le présent, qu’on retrouve avec l’accident nucléaire de Tchernobyl de 1986, toujours régulièrement évoqué, malgré celui encore plus grave de Fukushima entre temps (2011 - soit 25 ans plus tard !), passé dans l’oubli, tandis que le Japon déverse tranquillement, ACTUELLEMENT, en toute impunité, ses eaux contaminées dans le Pacifique...
Au fait, où sont les écologistes et bonnes âmes pour dénoncer cette attitude japonaise irresponsable ?
Ah, oui, pardon, ils sont occupés avec le "réchauffement climatique" devenu "changement climatique" (...) pour nous refiler de force des véhicules électriques pendant qu’avions et cargos, qui polluent autrement plus que les voitures thermiques, sillonnent le ciel et les mers EN PERMANENCE pour satisfaire la Mondialisation...
Dans le même temps, on lit que les océans sont encapacité d’absorber les excès de CO2 et qu’il faut juste leur laisser le temps de s’adapter et le faire par des réactions chimiques : la Nature s’adapte !
Et, même à Tchernobyl, malgré la radioactivité ambiante, la flore resplendit, les animaux pullulent et certains vers de terre ne sont même plus radioactifs !!

Parce qu’il est doué d’une forme de réflexion - les animaux en ont tous une adaptée, à leurs besoins... -, l’Homme est un prétentieux qui croit tout comprendre et veut tout expliquer avec sa vision parcellaire de son existence, de son développement et de l’Univers que lui donne la science... qui en est encore à des balbutiements !
Et, plus grave, paré de cette prétention il s’arroge de droit de vie et de mort sur toutes les formes de vie sur Terre !!
Si vous n’êtes pas persuadés de mes doutes, voyez la Médecine, les études de l’origine de la vie, des extinctions de masse, de l’apparition de l’humanité, de l’Espace qui sont régulièrement remises en question à chaque nouvelle découverte et avancée technologique et voyez l’indifférence que suscitent à l’être humain DECIDEUR plantes et animaux dès lors qu’un intérêt financier est en jeu, alors même que la survie de l’Humanité en dépend !!
Les astronomes cherchent des possibilités de vie extraterrestre sur des planètes à des années-lumière de la Terre pendant qu’ils n’ont pas encore fini de découvrir la Lune et Mars, ses plus proches voisines...

Pardon d’avoir encore été si long et sûrement indigeste.

19/03/2024 23:04 par xiao pignouf

Merci à tous les commentateurs et trices pour leurs encouragements.

À ceux qui me disent trop optimiste, dont mon camarade act, cet article n’a pas vocation à prédire l’avenir, juste à faire le portrait de la petitesse de Macron face à l’histoire. Il aurait pu se grandir en appelant à la paix, ce qu’il n’a naturellement pas fait.

J’espère ne pas m’être trompé pour nos enfants.

J’ai oublié le lien du texte vers mon blog, avec quelques illustrations en plus et moins les fautes d’orthographes et quelques lourdeurs

19/03/2024 23:05 par xiao pignouf

Merci à tous les commentateurs et trices pour leurs encouragements.

À ceux qui me disent trop optimiste, dont mon camarade act, cet article n’a pas vocation à prédire l’avenir, juste à faire le portrait de la petitesse de Macron face à l’histoire. Il aurait pu se grandir en appelant à la paix, ce qu’il n’a naturellement pas fait.

J’espère ne pas m’être trompé pour nos enfants.

J’ai oublié le lien du texte vers mon blog, avec quelques illustrations en plus et moins les fautes d’orthographes et quelques lourdeurs

20/03/2024 07:58 par cunégonde godot

Les Etats-Unis n’ont absolument pas renoncé à dépecer la Russie. Ils s’y préparent activement, contrairement à ce que s’imaginent les petits "penseurs" européistes de la gauche française.
Car la Russie démantelée et asservie, le reste du monde serait sans trop de casse à la merci du capitalisme impérialiste financier anglo-saxon et son proxy, l’ "Europe" fédérale post-juin 2024.

Le rôle de M. Macron-notre-europe et son armée euro-française en Roumanie, en Arménie et en Géorgie : maintenir un niveau d’intensité conflictuelle et/ou guerrière suffisant pendant que se prépare la mise au pas impérialiste des récalcitrants, Chine en tête.

M. Macron assume son rôle. Il fait le job, ici comme ailleurs en véritable produit du compromis-de-gauche maastrichtchien...

20/03/2024 14:15 par Vincent

Une réflexion personnelle autour du sujet :
Je ne crois pas aux troupes françaises à Odessa, c’est trop gros et presque vulgaire.
En revanche, si l’accord de sécurité avec l’Ukraine a fait grand bruit, celui signé (ou en passe de l’être ?) avec la Moldavie fut beaucoup plus discrètement commenté.
Or, en Transnistrie qui fait partie de ce pays, se trouve le fameux dépôt de munitions de Cobasna, dont la saisie serait certainement très utile à pourvoir l’armée ukrainienne et ses milices les plus zélées en armes et munitions qui font tellement défaut.
Les deux traités de sécurité trouveraient là toute leur justification.

La préparation d’un régiment de la Légion étrangère (800 hommes s’entrainent en Creuse à la saisie d’un village) et la préparation de la logistique et de la fourniture en carburants permettant le mouvement de blindés et autres engins volants, semble aller dans le sens d’un envoi de troupes et de matériels effectif à court terme.
La Roumanie toute proche et le camp de la mission Aigle (qui sera conséquemment agrandi et renforcé en défenses selon l’OTAN) sont déjà un QG idéal pour ensuite projeter une force qui viserait à s’emparer d’un tel butin de guerre.

Je peux beaucoup plus facilement imaginer Macron défier Poutine dans une telle situation qu’en déployant officiellement (ou non d’ailleurs) un ou des régiments directement sur le sol ukrainien.
Je laisse à chacun de peser la difficulté pour les russes d’une réponse proportionnée qui limiterait les risques d’escalade, tout comme celle par exemple de l’emploi d’un Kinjal préventivement à l’opération, qui ferait spectaculairement sauter le dépôt mais serait alors utilisé pour démontrer que "vous voyez bien que la Russie ne s’arrêtera pas à l’Ukraine" et autres propagandes manichéennes si utiles aux profits de l’industrie militaire et à ses heureux actionnaires, comme aux projets totalitaires des technocrates "progressistes" si zélés à s’occuper de "notre sécurité".
Voilà pour ça.

Et sinon, j’ai en tête et je dis à l’usage du vent depuis 2020 que la guerre serait le moyen utile à détourner l’opinion publique et l’histoire des forfaitures monstrueuses qui furent commises lors d’un certain épisode dit "sanitaire".
Vous savez : quand une masse tellement énorme de personnes s’est soumise sans broncher à des lois iniques, inconstitutionnelles et gravement totalitaires ? Cette époque bénie où la serveuse d’un bistrot était devenue une kapo fièrement dotée du pouvoir de me refuser toute possibilité de prendre un p.tain de café !!
Mais ce sujet là est vraiment très "touchy", et lier les deux relève carrément de la folie douce et du conspirationnisme le plus abject, hein ?
Je pose donc ça là et je sors.

20/03/2024 19:17 par wikipédalo

"autant pour moi.."

il faut "au temps.."

20/03/2024 21:08 par Zéro...

@ Cunégonde,

Non seulement les USA n’ont pas renoncé à dépecer la Russie mais c’est en cours (de tentative...) de réalisation avec l’Ukraine !!

Ils ont délégué aux plus téméraires des Européens la mission pour laquelle notre Président, suivi par nos deux Chambres représentatives et la grande majorité de notre classe politique, s’est BIEN ENTENDU mis en avant...

Il y va de bloquer définitivement le pays instigateur du BRICS qui remet en cause la prépondérance du Dollar dans les échanges économiques mondiaux et donc l’hégémonie des USA sur le Monde.

Mais faire un rapprochement "Macron" et "Gauche" me laisse perplexe !

20/03/2024 21:20 par Zéro...

@ Vincent,

Je ne vois pas pourquoi la Russie inventerait la présence de troupes étrangères en Ukraine.

Troupes étrangères qui y sont probablement déjà car les Ukrainiens ne peuvent pas s’être mis à manier efficacement des armes modernes du jour au lendemain tout en menant une guerre ruineuse en soldats.

Soit ces troupes sont effectivement rentrées en Ukraine, soit la Russie a été abusée par de fausses informations...

Par contre, c’est très bien vu avec l’accord de défense entre notre pays et la Moldavie : c’est un premier pied de mis dans la région !
La situation en Transnistrie ressemble beaucoup à celle du Donbass : des Russes dans un pays étranger prêt à les persécuter et la Russie qui ne peut rester indifférente ; c’est alors que l’armée française peut intervenir et la Transnistrie touche l’Ukraine...

20/03/2024 23:31 par Georges Rodi

N’oublions pas non plus qu’il peut s’agir de faire oublier l’essentiel :)
(Un moment de détente ne nuit pas ces derniers temps)

21/03/2024 02:49 par bostephbesac

Depuis la libération d’ Adveeka, nous notons une certaine poussée Russe à l’ Ouest de cette ville (libération d’ Orlokva dernièrement) - ce qui, au passage, à assuré immédiatement les entrées Ouest de cette ville, ce qui n’ est pas encore le cas d’ Artemovsk, tant que Chasov-Yar n’ aura pas été pris, et Kleesheva (un des rares villages pris par les ukro-otaniens lors de leur "contre-offensive de 2023) repris.

A propos de la Chine : diplomatiquement, le pays vient de s’ endurcir, à propos de l’ Ukraine . Désormais, les Chinois disent clairement qu’ ils considèrent les Occidentaux comme les agresseurs - cf numidia-liberum.blogspot.com, l’ un des topics du 19 mars.

21/03/2024 02:54 par bostephbesac

Complément : numidia-liberum.blogspot.com, "avertissement explicite de la Chine aux États-Unis et à l’ OTAN"

21/03/2024 16:50 par bostephbesac

Et nouvelle en suite : Tonekoye, secteur Adveeka, à son tour libérée.

22/03/2024 06:40 par xiao pignouf

Je ne sais pas pourquoi ma réponse à CG n’a pas été publiée. Elle était beaucoup moins désagréable que son commentaire. Attention, tout critique est bonne, mais si celle-ci se fonde sur des propos que je n’ai pas dits, démontrant d’une absence de lecture ou au mieux d’une lecture peu attentive, et s’accompagne de jugements de valeurs personnels, on est en droit de douter de sa pertinence. C’est récurrent chez CG qui depuis des années pond le même commentaire qui se résume à quelques mots-clés.

Les Etats-Unis n’ont absolument pas renoncé à dépecer la Russie

À aucun endroit, mon texte n’affirme le contraire. D’abord, je parle de l’investissement américain en Ukraine qui se rétracte et de « sommeil électoral ». L’idée de sommeil implique celui de réveil. L’avenir de cet investissement et la forme qu’il prendra dépend du résultat des élections, point. C’est le minimum d’analyse qu’on peut y apporter.

Je fais même partie de ceux qui pensent que, en déclin ou pas, les EU ont encore quelques belles années de nuisance devant eux. Mais je ne crois pas du tout (peut-être à tort) aux théories apocalyptiques d’une confrontation directe entre Russie et EU/OTAN, ce serait la fin pour tous et même pour les rares survivants.

les petits "penseurs" européistes de la gauche

À part « gauche », tout est faux dans cette gentillesse. Je ne suis :

- ni petit (1,90m... bon d’accord, je suis probablement moyen, insignifiant, modeste, médiocre évidemment, mais pas davantage que l’auteure de ces attaques)

- ni « penseur » (je considère mon hobby d’écrivaillon globalement comme une recherche partagée d’informations, et même s’il m’arrive parfois de développer une pensée que le format commentaire ne peut contenir, je préfère les faits aux opinions)

- ni européiste (c’est le dada de CG d’affubler presque tout le monde de ce qualificatif, je partage les idées du PRCF et certaines analyses d’Asselineau, mais je considère qu’en contexte électoral national, voter pour eux est en pure perte et dans le cas de l’UPR, je rejette l’idée d’un Frexit par la droite. D’ailleurs à ce propos, CG, un article sur les bienfaits du Brexit, ça vous dit pas ? Gaffe, je pourrais le faire avant vous et ça ne vous plaira pas...)

22/03/2024 10:29 par Georges Rodi

On peut partager avec Cunegonde l’idée que la France ne serait pas plus mal en dehors de l’UE.
A condition évidemment que le pays ait su conserver son indépendance monétaire, ce qui n’est plus le cas depuis que G.Pompidou a trahi le pays et ses citoyens en privatisant l’émission de la monnaie, ce qui entraîne mécaniquement la création de la dette.

Ce n’est pas une question de gauche ou de droite, mais d’intérêts supranationaux dominants contre lesquels il faut lutter.

Cela dit, il est amusant de constater que Pompidou et Macron ont en commun d’être passés par la banque Rotschild, et d’avoir chacun une épouse époustouflante... :)
Heuuuh, quoi ? Claude Pompidou ? Nooon...

D’un point de vue tactique, je déclare régulièrement ici (sans aucun succès il faut l’avouer) qu’il serait beaucoup plus judicieux de réclamer que la France devienne un pays neutre pour amorcer le retour du pays vers l’indépendance.
Il est possible que cette idée devienne populaire.

22/03/2024 12:57 par burlesque

Si le Frexit ne s’accompagne pas d’une révolution socialiste (démocratique ou non) ou à minima d’une politique régulatrice keynésienne extrêmement poussé, alors le remède tuera le malade, tout simplement.

22/03/2024 18:09 par Aquarius15

Voilà, nous y sommes.

Alors que la Chine déclarait tout récemment ses intentions d’intervenir en cas d’attaque de l’OTAN contre la Russie, cette dernière tourne la page de l’opération militaire spéciale (OMS) pour enfin parler aujourd’hui de "guerre" contre l’OTAN engagé en Ukraine. Le rictus presque satisfait de Micron aujourd’hui à Bruxelles, en réaction à cette annonce, n’est pas pour rassurer...

Pendant ce temps-là, sur LCU https://www.youtube.com/watch?v=VhXJMJ_30cw

Plutôt que de spéculer sur une éventuelle mobilisation en Russie, c’est avant tout un message direct et explicite aux pays de l’OTAN qui positionneraient des troupes en Ukraine. Si pour l’instant les Russes n’ont pas considérés les OTANiens comme co-belligérents, peut-être était-ce lié aussi à la sémantique d’OMS. Maintenant, ils sont en guerre. Les mots ont un sens.

A ce rythme, il semblerait que le scénario hypothétique évoqué par Piotr Tolstoi pourrait être la prochaine étape susceptible de déplacer la fenêtre d’Overton vers la guerre : le retour de centaines de sac mortuaires à Orly. Et après on fait quoi ???

23/03/2024 09:05 par Zéro...

@ Xiao,

Comme vous l’avez mal pris, je tiens à vous préciser que j’ai rebondi, pour compléter son propos, sur « les Etats-Unis n’ont absolument pas renoncé à dépecer la Russie » de Cunégonde sans la moindre volonté de dire que vous l’aviez omis...

Concernant l’UE, oui, fuyons vite cette dictature supranationale où ce sont des gens nommés et non pas élus qui la dirigent !!
Le parlement européen n’est qu’une mascarade et une caution.

A ceux qui trouvent que le mot "dictature" est fort, demandez aux Hongrois et Italiens ce qu’ils en pensent après avoir voulu se démarquer de l’UE - sans entrer dans le débat politique, juste pour parler de Démocratie...

23/03/2024 09:05 par Zéro...

@ Xiao,

Comme vous l’avez mal pris, je tiens à vous préciser que j’ai rebondi, pour compléter son propos, sur « les Etats-Unis n’ont absolument pas renoncé à dépecer la Russie » de Cunégonde sans la moindre volonté de dire que vous l’aviez omis...

Concernant l’UE, oui, fuyons vite cette dictature supranationale où ce sont des gens nommés et non pas élus qui la dirigent !!
Le parlement européen n’est qu’une mascarade et une caution.

A ceux qui trouvent que le mot "dictature" est fort, demandez aux Hongrois et Italiens ce qu’ils en pensent après avoir voulu se démarquer de l’UE - sans entrer dans le débat politique, juste pour parler de Démocratie...

23/03/2024 09:06 par Zéro...

@ Xiao,

Comme vous l’avez mal pris venant d’elle, je tiens à vous préciser que j’ai rebondi, pour compléter son propos, sur « les Etats-Unis n’ont absolument pas renoncé à dépecer la Russie » de Cunégonde sans la moindre volonté de dire que vous l’aviez omis ou infirmé...

Concernant l’UE, oui, fuyons vite cette dictature supranationale où ce sont des gens nommés et non pas élus qui la dirigent !!
Le parlement européen n’est qu’une mascarade et une caution.

A ceux qui trouvent que le mot "dictature" est fort, demandez aux Hongrois et Italiens ce qu’ils en pensent après avoir voulu se démarquer de l’UE - sans entrer dans le débat politique, juste pour parler de Démocratie...

23/03/2024 21:28 par act

(...)le retour de centaines de sac mortuaires à Orly. Et après on fait quoi ???

Camarades, c’est avant que nous devons agir, c’est à dire maintenant.

"Il n’est pas trop tôt pour toutes les organisations et personnes anti-guerre de se faire entendre et de s’unir pour alerter l’opinion publique européenne du danger de voir l’Europe ressembler à l’Ukraine, voire quelque chose de bien plus grave si les armes nucléaires sont employées. Le « Non à la guerre » doit être retentissant et doit peindre les conséquences d’une belligérance européenne dans les termes les plus explicites. Un mouvement fort ne laisserait pas les décideurs indifférents. L’interruption de cette marche infernale ne doit pas attendre le déclenchement des hostilités, car il serait alors déjà trop tard."
"Va-t-on de la guerre indirecte à la guerre directe contre la Russie ?" Par Samir Saul et Michel Seymour

24/03/2024 07:32 par François Jacques

Bien sûr que l’UE est une mascarade de plus en plus grossière et affligeante de la démocratie représentative. Que LFI fasse toujours mine de s’y intéresser encore est paradoxal, quand on appelle à plus de démocratie. D’ailleurs le positionnement réel de M. Aubry est peu offensif concernant la gestion unioneuropéenne de la pandémie COVID, une gabegie qui se chiffre en milliards d’euros, un détail en ces années d’apauvrisseme’t général des populations européennes. Se concentrer sur l’éco-discours doit être plus vendeur. Ainsi que sur le soutien de la France aux ukronazis et la préparation d’un conflit direct OTAN-Russie sur le territoire unioneuropéen.

24/03/2024 09:56 par cunégonde godot

burlesque :
Si le Frexit ne s’accompagne pas d’une révolution socialiste (démocratique ou non) ou à minima d’une politique régulatrice keynésienne extrêmement poussé, alors le remède tuera le malade, tout simplement.

La France en perdant sa souveraineté devient progressivement une république bananière vouée aux diverses fashion weeks et au zoli tourisme patrimonial à la Stéphane Bern, à Disneyland et ses dérivés, Le Puy-du-Fou p.ex., etc.
Le coup de grâce : la fédéralisation de l’ "Europe".

Le frexit (la souveraineté nationale) est la condition absolue de toute politique, ou alors la politique n’est que de la gestion et du management.

Les européo-insoumis n’ont pas fini de bêler. Ça les occupe...

24/03/2024 12:37 par burlesque

Répéter en boucle des éléments de langage d’un ton docte et arrogant ne les rend pas pour autant vrai.
Xiao vous a demandé ce que vous pensiez du Brexit et si vous commenciez par là ? Et si vous nous faisiez un beau article qui décrirait concrètement l’impact du frexit sur tout les secteurs vitaux de notre économie mais également les leviers de souveraineté concret qu’on retrouverait (hormis la monnaie ce qui est loin d’être suffisant) ? Avec bien évidemment des arguments et pas seulement une vue de l’esprit saupoudré de yakafokon.

24/03/2024 19:36 par cunégonde godot

Le Brexit est loin d’être complètement réussi, pas non plus la catastrophe annoncée pas les européo-globalistes de "gauche" comme de "droite". Seul le peuple anglais peut décider de sa réussite.

Ce n’est pas parce que le Brexit a été, sans surprise, saboté par la même caste restée aux commandes – avec la complicité d’une grande partie de la "gauche" globaliste travailliste anglaise - qu’un frexit est battu d’avance. Le Royaume-Uni n’est pas la France. Les Français (les Gilets Jaunes p.ex.) ne sont pas des Britanniques.

Quitter l’Européo-Amérique est absolument nécessaire, ou la France sera définitivement "ukrainisée" (démantelée) en quelque sorte (processus en cours depuis 1974 environ). Le frexit progresse dans les esprits de tout horizon et se fera – la "gauche" maastrichtchienne prendra le train en marche ou politiquement disparaîtra...

25/03/2024 06:51 par xiao pignouf

Le Royaume-Uni n’est pas la France

Effectivement. Pour la France, ce sera beaucoup plus compliqué et le retour de bâton plus douloureux que ce qu’il a été Outre-Manche. Eux n’avaient pas l’euro.

Le frexit progresse dans les esprits de tout horizon et se fera

Probablement, oui, un jour ou l’autre. Vous et moi aurons depuis longtemps servi de casse-croûte aux asticots. La fin du monde se fera aussi. Tout a une fin comme on dit. Je peux aussi vous prédire comment ça se passera, approximativement : Le frexit ne se fera pas à travers les micro-partis comme l’UPR ou le PRCF, c’est une vue de l’esprit. Lorsque le système comprendra que le vent tourne, il récupérera l’idée et la fera sienne. De toute façon, une sortie française de l’UE équivaudra à la fin pure et simple de l’UE. Bref, avec un peu de propagande, le peuple se fera encore enfler.

Les Français (les Gilets Jaunes p.ex.) ne sont pas des Britanniques

C’est présomptueux, ce qui n’est pas très surprenant : vous n’avez pas entendu parler du référendum de 2005 ?

Bon, comme je ne suis pas sûr que ma réponse précédente passe parce que je dis un gros mot, je remets ici quelques liens qui montrent en gros comment les Britanniques voient la « réussite » du Brexit (pas de panique, on sait que c’est la faute à la « gauche ») :

https://www.theguardian.com/politics/2023/dec/30/britons-brexit-bad-uk-poll-eu-finances-nhs
https://www.statista.com/statistics/987347/brexit-opinion-poll/
https://www.statista.com/statistics/1393682/brexit-opinion-poll-by-age/
https://www.reuters.com/world/uk/majority-britons-support-rejoining-eu-single-market-poll-2023-11-29/
https://www.economist.com/graphic-detail/2023/07/19/brexit-was-wrong-say-57-of-british-voters

25/03/2024 07:30 par cunégonde godot

M. Rodi :
Les US trouveront toujours des pays volontaires pour déclencher des conflits locaux, et des excuses pour déclencher des sanctions.

C’est plus difficile d’en trouver de nos jours, et cela coûte sans doute de plus en plus cher.
La dynamique des BRICS fera à terme plier les Etats-Unis. C’est le sens de l’Histoire (en admettant que celle-ci en ait un, évidemment)..

25/03/2024 10:16 par Georges Rodi

> Cunegonde

Japon, Corée ont-ils seulement leur mot à dire ?
Au Pakistan, Imran Khan a été mis hors jeu.
Ferdinand Marcos Jr, le Président des Philippines, fait face à des poursuites aux États-Unis après qu’une ordonnance de justice l’ait obligé à payer 353 millions de dollars aux victimes du régime de son père... Autant dire qu’il fait tout pour cela soit annulé.
L’Inde est quand même une sacrée planche pourrie du côté des BRICS, mais cela vaut mieux que de la voir intégralement basculer vers les US.

Et il y a beaucoup d’opérations en cours (Arménie, Georgie...)
Bref, ne pas sous-estimer les succès du Département Etasunien.

Cela dit, j’approuve globalement l’idée qu’une bascule soit possible en considérant la puissance combinée et la volonté de l’axe Chine-Russie-Iran.
Mais je ne vois pas non plus les gouvernants US accepter cette situation en étant beaux joueurs.
Que ce soit Biden ou Trump, la folie anti-chinoise ne cessera pas. Et si la Chine tombe, que deviendraient l’économie et l’indépendance des BRICS ?
Ils ne sont ni beaux, ni joueurs, mais d’horribles criminels.
Et ils disposent encore de sacrés jokers capables de décimer troupeaux, cultures, populations.

26/03/2024 07:43 par Cunégonde godot

M. Rodi :
Mais je ne vois pas non plus les gouvernants US accepter cette situation en étant beaux joueurs.

Moi non plus.
La dynamique des BRICS – et tout ce que cela implique – ou l’hégémonie yankee.

Ce qui ne gêne en rien le bêlement anti-colonialisme impérialiste occidentalo-progressiss’...

26/03/2024 12:27 par patoche

Ferdinand Marcos Jr, le Président des Philippines, fait face à des poursuites aux États-Unis après qu’une ordonnance de justice l’ait obligé à payer 353 millions de dollars aux victimes du régime de son père... Autant dire qu’il fait tout pour cela soit annulé.

Janvier 2023 visite d’Etat idyllique de Marcos en chine : " « Il. a déclaré : « Je suis ravi d’effectuer cette visite tant attendue en Chine. ... j’espère montrer au monde que les relations Philippines-Chine sont excellentes et importantes. Les deux parties attachent une grande importance aux relations bilatérales et s’engagent à les porter à de nouveaux sommets. ... Je suis honoré d’avoir fait partie de l’histoire des relations diplomatiques Philippines-Chine, et aujourd’hui, j’assumerai l’importante responsabilité de continuer à faire progresser l’amitié traditionnelle entre les Philippines et la Chine. » ,,

http://be.china-embassy.gov.cn/fra/zxxx/202301/t20230106_11002947.htm

Moins d’un mois plus tard après le recadrage américain, les hostilités débutèrent.

26/03/2024 12:47 par burlesque

Je pensais que les messages ayant pour but de troller n’était pas publié ? Le modérateur peut s’expliquer ?

28/03/2024 14:42 par GC45

Je voudrais seulement pointer des généralités concernant surtout les commentaires.

Les débats concernant le Frexit oublient systématiquement que sans sortie de l’OMC (accords du GATT antédiluviens interdisant toute mesure potentiellement socialiste) et d’une flopée d’autres traités, et que sans sortie simultanée de l’OMS, de l’OTAN, de l’euro, de SWIFT, etc, on est dans la merde. Sauf que les représailles mettraient aussi dans la merde.
Vue la taille actuelle de la dette privée et publique, et la structure actuelle de l’économie hexagonale, cela se passerait très probablement fort mal.

Les guignolades élyséennes tout comme l’attentat du Crocus pourraient servir de diversion médiatique plurielle, au cas où il se manigancerait je ne sais quoi d’énorme en Palestine occupée ou dans la région.
Le génocide en cours devrait être prioritaire.
Les bombardements anglo-américains ne servant à rien, la Légion s’entraîne peut-être pour intervenir au Yémen de concert avec des commandos britanniques, australiens et canadiens afin de rouvrir la voie maritime par la mer rouge. Il ne s’agit pas d’occuper le pays mais de neutraliser les batteries qui permettent d’arroser les indésirables qui entrent ou sortent de la Mer Rouge.
L’Ukraine peut attendre (la Russie n’est pas pressée) tandis que le blocage de la voie par Suez cause d’énormes dégâts à l’économie mondiale. Rien que l’augmentation des coûts de fret fait augmenter in fine le prix de l’essence chez les Yankees (élément déterminant lors d’élections "over there") et les prix tout court de tout ce qui se transporte, partout dans le monde (l’effondrement du pont de Baltimore bloque pour au moins un mois les exportations de charbon, dont le prix monte).
Intervenir au Yémen suppose une opération surprise et donc l’entraînement doit se faire officiellement en vue d’une autre intervention... et on amuse la galerie en remettant le Banderastan sur le tapis.

En ce qui concerne la Corée du sud et le Japon il ne faut pas oublier que ces pays sont occupés militairement, et qu’ils sont gouvernés par des mafias mises au pouvoir par l’occupant (comme en Italie).
D’après un ingénieur Chinois retraité qui a grandi en Suède il y a dans la région beaucoup plus de collaboration pratique que ce que le discours officiel donne à croire.
On peut donc supposer que des pays dont la natalité est en panne et dont la situation énergétique est très précaire traîneront les pieds avant de faire la guerre à la Chine pour les beaux yeux de l’oncle Sam.
La dépendance indienne aux importations de charbon, de gaz et de pétrole en provenance des BRICS+ devrait logiquement modérer sérieusement toute ardeur belliqueuse. Comme les EUA devraient se substituer à la Russie pour approvisionner la Corée et le Japon en cas de guerre il me semble improbable qu’ils puissent aussi approvisionner l’Inde. L’Inde importe aussi beaucoup d’engrais russes sans lesquels elle pourrait difficilement nourrir sa population. La guerre en Extrême-Orient n’est logiquement pas pour tout de suite.

Dernière hypothèse : la Légion s’entraîne tout bêtement en vue de renforcer la gendarmerie lors des JO car les grandes oreilles ont reniflé des signes de troubles possibles voire probables, mais on ne veut pas alarmer la population et on fait semblant de se préparer à une OPEX.

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