Bureau du Haut-représentant en Bosnie-Herzégovine : « l’existence d’un tel outil colonial dans un État membre souverain des Nations Unies est inconcevable ».
Sergueï Lavrov
Article du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, publié dans le journal serbe Politika à l'occasion du 30e anniversaire de l'Accord de paix de Dayton, daté du 14 décembre 2025.
Il y a trente ans, le 14 décembre 1995, l'Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine, qui a mis fin à un conflit armé dévastateur, était signé à Paris. Il avait été paraphé à Dayton, dans l'Ohio, ce qui explique qu'il soit largement connu sous le nom d'Accords de Dayton.
Aujourd'hui encore, les échos de cette lutte fratricide résonnent douloureusement dans le cœur de ceux qui ont perdu leur foyer et leurs proches. La guerre a coûté la vie à plus de 100 000 personnes et a forcé plus de deux millions de personnes à fuir leur domicile. Nous pleurons les nombreuses victimes, quelle que soit leur appartenance nationale, ethnique ou religieuse. Les tensions persistantes dans les relations interethniques et interreligieuses reflètent ce passé tragique. Une partie significative de la Bosnie-Herzégovine reste un champ de mines, et des innocents continuent de mourir.
L'Accord de Dayton n'était pas une panacée pour tous les problèmes ou différends qui ont englouti la société (…)Lire la suite »























