La planète entière est témoin de la sauvagerie et la barbarie de l’état d’Israël. Depuis sa création, cet état artificiel ne cesse de susciter la réprobation et le désaveu des esprits justes à travers le monde. Aveuglés par leur mégalomanie, les sionistes demeurent insensibles aux appels à la raison. Nourris par leur arrogance, les sionistes demeurent autistes face à la répulsion qu’ils provoquent. Lancés dans leur fantasme de toute puissance, les sionistes ne réalisent même pas qu’ils sont devenus les dignes successeurs des nazis, leurs bourreaux d’hier. De victimes en criminels, voilà l’itinéraire et le destin des sionistes. Voilà ce que retiendra l’histoire.
Que peut espérer Tsahal de ses assauts en visant sciemment de civils palestinien ? En se comportant de la sorte, l’état sioniste ne fait que renforcer la résistance du peuple palestinien et n’obtiendra jamais sa reddition. Il faut dire que les sionistes n’ont rien appris de l’histoire du colonialisme, n’ont rien retenu de la tragédie qu’a vécue les juifs.
L’état sioniste pousse la perversion à l’extrême en tentant l’amalgame entre antisémitisme et antisionisme (être contre le sionisme c’être contre les juifs) mais le monde n’est pas dupe, à commencer par de nombreux juifs à travers le monde qui manifestent en faveur des palestiniens et contre l’état hébreu. Le comble de la perversité manipulatrice c’est de voir, en France par exemple, des intellectuels sionistes autoproclamés traiter d’autres juifs de traitres parce qu’ils ne soutiennent pas ou plus l’état d’Israël. Souvenons-nous des attaques ignobles qu’a subi Stephan Hessel suite à la publication de son manifeste humaniste Indignez-vous. Il faut dire que l’indignation est une notion aussi étrangère qu’incompréhensive aux esprits pervers, car la capacité de s’indigner suppose un minimum d’empathie et c’est exactement ce qui fait défaut chez les sionistes.
En procédant avec sa sournoiserie légendaire, l’état d’Israël ne s’attire pas seulement la colère des juifs pacifistes mais joue un jeu dangereux en faisant d’eux de victimes potentiels. En voulant à tout prix faire du sionisme une continuité du judaïsme, Israël court le risque de réduire le judaïsme au sionisme. Il s’agit de faire d’une doctrine une foi, d’un racisme un idéal et c’est en cela qu’Israël (comme état et comme projet) est le grand ennemi des juifs. On ne sème pas impunément la haine sans en récolter les fruits infects.
Les juifs, et le reste du monde, ont bien compris le danger de l’entreprise sioniste dans ses divers desseins qui véhiculent certains automatismes comme :
– Quand on critique Israël on critique les juifs
– Quand on est pro palestinien (et par extension pro arabe et /ou pro musulman) on est fatalement anti Israël
– Toute résistance au projet sioniste de colonisation et d’extension est assimilée au terrorisme
En résumé le sionisme vise à généraliser l’idée qu’être juif c’est être sioniste. Sauf, au risque de nous répéter, tous les juifs n’adhèrent pas au sionisme et encore moins au mythe du peuple élu. Ce sont ces juifs là qui inquiètent Israël. Ce sont ces juifs là qui sont menacés par l’idéologie israélienne.
L’effet pervers de l’œuvre sioniste consistera à réveiller les préjugés antisémites les plus archaïques, à créditer les réflexes judéo phobes les plus enfouis. Et c’est là que réside la hantise des juifs antisionistes.
Outre les palestiniens, les autres victimes de la barbarie israélienne ce sont tous les juifs opposés au sionisme à travers le monde.
Par réflexe masochiste faisant preuve d’une haine de soi manifeste, le sionisme cultive et récoltera (un jour ou l’autre) ce qu’il prétend combattre : la haine. La haine des autres et surtout la haine des siens.
Khatir Soltana
Khatir Soltana est psychologue à Paris