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Je ne suis pas ukrainien

L’appareil politique et médiatique de l’Occident utilise toute sa puissance de feu et veut nous faire agiter des petits drapeaux bicolores, illuminer la Tour Eiffel, l’Opéra de Sydney, les plus grands monuments aux couleurs de l’Ukraine et porter des badges avec un cœur, en nous plaçant et en nous faisant croire, par la manipulation et la désinformation, que nous sommes avec le régime de Kiev dans une sorte de "Je Suis Ukraine". Et bien non, pas par ici.

Le matraquage constant de nouvelles non vérifiables, de la stratégie de manipulation et de désinformation, huilée depuis des décennies, tient à l’écart une partie du monde, en prenant comme couleurs préférées le drapeau bicolore ukrainien comme s’il représentait le summum de la défense des peuples. L’opération politique militaire spéciale de la Fédération de Russie en Ukraine a des objectifs précis : dénazifier et démilitariser ce pays.

La Russie en avait averti depuis huit ans si l’extermination de la population du Donbass, menée par les forces ultranationalistes de type nazi, se poursuivait, soit depuis février 2014.

Huit années d’abus et de maltraitance de la part du gouvernement de Kiev, ont reçu leur réponse à partir du 24 février dernier, lorsque la Russie a lancé son opération militaire visant à stopper le travail d’extermination de Kiev contre la population du Donbass, et traduire en justice ceux qui ont commis les nombreux et odieux crimes contre les habitants de l’Ukraine, dont les Ukrainiens, les Russes et les habitants russophones de la zone où se sont créées les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, régions où les forces criminelles ukrainiennes ont commis 14 000 assassinats, dont beaucoup d’enfants.

Selon des informations provenant de sources militaires russes, dans le cadre de l’opération militaire spéciale, les forces armées russes opèrent avec rigueur afin d’éviter les dommages à la population civile ou, à tout le moins, de minimiser ces dommages, ce qui est parfois complexe, car les forces paramilitaires et militaires comme le bataillon ukrainien d’idéologie Azov qui opère dans la ville de Marioupol, agit au milieu de la population civile ou carrément en empêchant la population de partir par les couloirs humanitaires.

Les actions criminelles des forces ukrainiennes, qui n’apparaissent pas dans les dépêches occidentales dont le message est hégémonique, ont engendré des violations des droits de l’homme, des massacres de la population civile, documentés par la Russie, présentées à des organisations de défense des droits humains, mais qui ont été ignorées par le tapage complice des pays occidentaux alliés au gouvernement de Volodimir Zelensky.

Depuis le début de l’opération militaire spéciale russe, 200 000 personnes ont été évacuées des zones de conflit du Donbass, dont plus de 50 000 enfants. Il existe plus de 7000 centres d’hébergement temporaire dans différentes régions de la Fédération de Russie, où une assistance médicale est fournie et où les enfants sont scolarisés.

Avec la participation de la Croix-Rouge russe, 62 actions humanitaires ont été menées dans les régions de Kiev, Kharkov, Kherson, ainsi que dans les Républiques populaires de Lougansk et Donetsk. La Russie a toujours été prête à déclarer un cessez-le-feu et à organiser des couloirs humanitaires.

Les forces russes ont rempli toutes les conditions présentées par la partie ukrainienne au cours des dialogues visant à obtenir un cessez-le-feu, en termes de calendrier, d’itinéraires sûrs et de sécurité en général, et ont annoncé dix nouvelles routes sûres. Ces voies d’évacuation qui sont entrées en action le 10 mars dernier.

Cette posture russe voit son contraire absolu chez les forces ultranationalistes ukrainiennes : Azov, Dnipro, Aidar, Centuria, Pravy Sektor qui se traduit par la présence de 100 000 hommes les plus extrémistes d’Ukraine et dont un pourcentage très important de mercenaires formés principalement par des puissances comme les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne.

Des forces, qui seraient en apparence hors du pouvoir central et qui utilisent le cessez-le-feu, exclusivement pour regrouper leurs unités, leurs effectifs et équipements militaires dans des localités sous leur contrôle, puis accuser les forces russes d’attaques, sabotages et actions contre la population civile.

Divers médias montrent l’action militaire russe utilisant des armes de haute précision contre un centre commercial reconverti en entrepôt militaire en Ukraine et ainsi reconnu même par des internautes ukrainiens, montrant que les forces ultranationalistes utilisent comme refuge des sites civils en violation des accords internationaux de ne pas utiliser des centres civils qui deviennent ainsi des cibles militaires (1).

Les chiffres fournis par le Ministère russe de la défense font état de dommages importants que les troupes russes causent aux forces ukrainiennes en termes de pertes et de destruction de matériel militaire, d’aérodromes, de blindés, d’infrastructures logistiques des troupes.

Le représentant officiel du Ministère de la défense de la Fédération de Russie, Igor Konashenkov, a annoncé l’utilisation réussie du système de missiles d’aviation hypersoniques Khinzahal (dague) pour détruire le dépôt souterrain d’armes et de munitions des forces armées ukrainiennes dans la ville de Delyatyn (dans la région d’Ivano-Frankivsk) et un grand entrepôt de carburant et de lubrifiants dans la ville de Konstantinovka, dans le sud de l’Ukraine.

Les forces armées russes ont utilisé les missiles de croisière Kalibr pour détruire le centre d’entraînement des nationalistes ukrainiens et des mercenaires étrangers dans la ville de Yavorov (région de Lviv) ainsi que dans la région de Zhitomir, au nord-ouest de l’Ukraine.

A rebrousse-poil de ce qu’affirment les médias occidentaux, les forces armées russes – utilisant des tactiques de combat à distance sans contact – continuent d’attaquer méthodiquement les installations militaires critiques des forces armées ukrainiennes, dont l’absence ôte tout sens à la résistance supplémentaire du personnel militaire ukrainien. Les cas de transfert de soldats et de personnel des forces armées ukrainiennes dans la région contrôlée par la Russie en vue d’une reddition volontaire sont devenus de plus en plus fréquents.

L’état d’esprit décadent, la démoralisation des combattants ukrainiens formels – qui font partie de l’armée – sont surtout dûs à la crainte d’être assassinés par les nationalistes, qui ont promis de liquider tous ceux qui désertent. La Russie a communiqué des informations à des organisations internationales – qui en toute logique ne sont pas diffusées par l’Occident – selon lesquelles une part importante de victimes est due aux actions extrémistes dans les rangs ukrainiens eux-mêmes, de sorte que les sites de fosses communes exhumées se multiplient jour après jour.

Les nationalistes ukrainiens savent bien que leur combat implique l’utilisation de méthodes contraires à ce qu’on appelle les lois de la guerre. Moscou a dénoncé à plusieurs reprises que les nationalistes ukrainiens utilisent des installations civiles : des zones résidentielles, des installations sociales, comme bases de déploiement d’armes et des positions de tir, mettant en danger la population civile, ce qui oblige Moscou à exiger des organismes internationaux qu’ils fassent pression sur le gouvernement ukrainien pour éviter qu’ils ne se cachent parmi la population civile.

Tout cela a conduit les autorités russes à déclarer qu’il était inévitable que les dirigeants politiques et militaires ukrainiens doivent payer pour les crimes de guerre commis contre la population civile du Donbass, contre les forces russes et contre leurs propres troupes.

L’analyse politico-militaire, sous tous les angles, y compris occidental, nous informe que l’augmentation de l’utilisation des armes à feu de grande puissance par les forces armées de la Fédération de Russie indique qu’à court terme, une opération militaire spéciale entrera dans sa phase finale, marquée par le transfert des principales offensives russes sur le territoire de l’ouest de l’Ukraine, les succès à Marioupol et sur le blocus du siège du Donbass.

Dans ce contexte, le régime civilo-militaire ukrainien mène une politique de désinformation envers le monde en manipulant les données sur le nombre de militaires tués par les forces armées nationales ukrainiennes et les forces armées russes. Tout cela encouragé par les mass media occidentaux qui ont engendré un récit antirusse.

Dans ces conditions, selon les experts français du média “ Vu Du Droit ” (2), les pays occidentaux, aveuglés par leur propre propagande et celle de l’Ukraine, prétendent "martyriser" et présenter comme des héros les forces armées ukrainiennes en élevant Zelensky jusqu’au rang de candidat au prix Nobel de la paix, ce qui finirait de couler un prix qui a déjà eu des lauréats responsables d’agressions, invasions, occupation et colonisation de territoires.

Par ailleurs, les commentateurs ont constaté l’inefficacité des sanctions internationales et le prétendu isolement international de la Fédération de Russie. Sanctions, blocus, embargos, menaces, chantages sont stériles face à la décision russe, sans le moindre doute, d’amener tous les complices du régime nazi ukrainien à répondre de leurs crimes, avec tout le poids de la loi, et qui ne peuvent continuer d’être occultés par un Occident qui dissimule ses propres responsabilités dans la situation actuelle en Europe orientale.

(1) https://actualidad.rt.com/.../424653-russia-ataque-centre...
(2) https://www.vududroit.com/.../ukrainecomprenre-laspect.../
Publié dans SegundoPaso Conosur : https://segundopaso.es/news/2305/Je-ne-suis-pas-ukrainien

Traduction : Rose-Marie LOU sans aucun doute quelques maladresses

»» https://segundopaso.es/news/2305/Je-ne-suis-pas-ukrainien
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