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L’AIE et la manipulation du marché pétrolier : Adam Smith trahi, l’OPEP hors combat

« Ce que chaque chose coûte réellement, à celui qui veut se la procurer, c’est le travail et la peine qu’il doit s’imposer pour l’obtenir »
Adam Smith

En fin de semaine dernière et par une coordination parfaite, l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) a mis une menace à exécution, celle de déstocker du pétrole pour freiner l’ascension des prix. Quand Kissinger avait mis en place l’AIE, ce mécanisme de stocks stratégiques était prévu, il devait répondre à la satisfaction d’une demande en cas de conflit qui ne devait pas durer plus de trois mois. Date retenue pour que « tout rentre dans l’ordre ». Cela fut appliqué par la suite dans tous les conflits de l’empire et de ses alliés vassaux

« Les ruptures d’approvisionnement actuelles ainsi que la fragilité de l’économie mondiale, appellent à une augmentation rapide de l’offre compétitive qui permettra aux raffineurs de répondre à l’augmentation de la demande saisonnière », avait recommandé l’Agence internationale de l’énergie. Les Etats-Unis, dans une « mise en garde » à peine déguisée, ont affiché de leur côté leur déception dès que les résultats de la réunion de l’OPEP ont été connus. Ils ont jugé la production actuelle de l’organisation insuffisante.

L’AIE avait annoncé qu’elle allait mettre sur le marché 60 millions de barils, en l’espace de trente jours, qui seront puisés dans les réserves stratégiques de ses Etats membres. Une véritable guerre qui est déclarée à la majorité des pays membres de l’OPEP qui estiment que le marché est bien approvisionné. « Il n’y a pas besoin d’augmenter la production des pays de l’OPEP lors de la 159e réunion de l’Organisation... Le marché est équilibré... La tendance à la baisse des prix du pétrole signifie que les producteurs doivent être très prudents et très vigilants avant toute hausse de la production », avait souligné, la présidence de l’OPEP.

Cette initiative de l’AIE, sans précédent par son ampleur, vise à compenser l’arrêt des exportations libyennes de brut, a annoncé le 23 juin l’Agence internationale de l’énergie. Mais il existe une autre raison, moins avouable et bien plus profonde. 60 millions de barils, c’est l’équivalent de seulement trois jours de consommation américaine. Seulement voilà  : les Saoudiens ont bien augmenté brièvement leur production en mars, après le début des affrontements en Libye. Mais les 2 Mb/j supplémentaires de pétrole « acide » (sour) qu’ils ont alors mis sur le marché n’ont pas trouvé preneurs auprès des raffineurs. Le pétrole de Libye est de la meilleure qualité : du light sweet crude, auquel on ne peut pas substituer n’importe quel autre type de brut (cela revient à essayer de remplacer un grand cru par de la piquette). Le New York Times cite « une personne au courant de la décision ». Elle affirme que, contrairement à ce qu’indique le communiqué officiel, la guerre en Libye n’est pas la seule cause de l’initiative. Cette personne mentionne le calendrier politique des Etats-Unis (« vous ne pouvez pas être élu avec un gallon à 4 dollars »), la hausse attendue de la demande de brut à partir de cet été, et enfin la « frustration face à l’incapacité de l’OPEP d’augmenter sa production ». (1)

La théorie d’Adam Smith est souvent résumée par l’étrange image d’une « main » qui harmoniserait les intérêts personnels de sorte à créer la plus grande prospérité pour tous. C’est le thème fameux de la « main invisible ». Une façon élégante qui veut que l’Etat ou les institutions doivent s’interdire de se mêler de la vie économique et que les mécanismes du marché valent toutes les lois du monde. Le marché, c’est-à -dire l’offre et la demande, doivent être les uniques régulateurs de la vie économique. La décision unilatérale de l’AIE et qui contredit les lois du marché et la fameuse main invisible d’Adam Smith résonne comme l’aveu d’une "tempête parfaite" (croissance forte de la demande face à des extractions durablement limitées et sur le déclin ), et risque donc au final d’alimenter la spéculation à la hausse sur les marchés à terme.

C’est d’ailleurs ce qu’annonce HSBC. Dans "49 ans", il pourrait ne plus rester de pétrole exploitable sur Terre, "même si la demande n’augmente pas", prévient la banque HSBC dans un rapport de prospective publié le 22 mars . L’adaptation à la raréfaction du pétrole sera "longue", "par conséquent, la pression sur les carburants fossiles pourrait être à la fois persistante et douloureuse, tant les prix du pétrole sont sensibles à tout déséquilibre mineur entre demande et offre d’énergie", précisent les auteurs du rapport. "Les substituts, tels que les biocarburants et le pétrole de synthèse obtenu à partir de charbon, pourraient compenser une chute de la production de pétrole conventionnel, mais uniquement si les prix moyens du pétrole dépassent 150 dollars le baril", affirme HSBC. La production mondiale de pétrole conventionnel a atteint son maximum historique, et n’augmentera plus "jamais", a admis dans son dernier rapport annuel l’Agence internationale de l’énergie. (2)

L’AIE déstabilise l’offre et la demande

« Nous sommes prêts à réagir à tout moment si nécessaire », a déclaré Nobuo Tanaka, président de l’agence internationale de l’énergie. Sur les 5 prochaines années, la demande devrait progresser plus rapidement que prévu dans les pays émergents, ce qui a poussé l’organisation à augmenter ses prévisions de demande annuelle de pétrole de 1,3 % par an jusqu’à 2016. Le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a récemment affirmé que « l’âge de l’énergie bon marché est révolue ». S’exprimant à l’occasion du Bridge Forum Dialogue qui s’est déroulé à Luxembourg, le 13 avril dernier, Nobuo Tanaka a considéré que les gaz et huiles non conventionnels doivent pouvoir compenser les insuffisances de la production actuelle et future du pétrole brut.

L’AIE a annoncé le déblocage de 60 millions de barils de pétrole pour venir en réponse aux perturbations liées au déficit d’approvisionnement en brut libyen. « Pour la troisième fois dans l’histoire de l’Agence internationale de l’énergie, nos pays membres ont décidé de débloquer des stocks » a déclaré solennellement hier Nobuo Tanaka, directeur exécutif de l’AIE. « J’espère que cette action contribuera à approvisionner les marchés et permettre un atterrissage en douceur de l’économie mondiale ». Si l’AIE se félicite « vivement » des intentions annoncées par les pays producteurs de pétrole d’augmenter leur production, sans l’avoir cependant formalisé ni quantifier, l’agence souligne que augmentations de production prendra du temps. Or l’AIE estime qu’avec une économie mondiale « toujours en convalescence », « la menace d’un resserrement du marché est sérieuse ».

Pour Nobuo Tanaka, représentant ses 28 pays membres, il était temps d’agir car « les effets de la rupture d’approvisionnement sont devenus plus prononcés ». Concrètement, les pays membres de l’AIE ont convenu de libérer 2 millions de barils de pétrole par jour disponibles dans leurs stocks d’urgence sur une période initiale de 30 jours. Plus de 4,1 milliards de barils de brut sont stockés par les pays membres de l’AIE, dont 1,6 milliards de barils constituent des stocks publics détenus exclusivement à des fins d’urgence. Les États-Unis devraient participer à hauteur de 30 millions de barils, soit moins de 5 % des réserves stratégiques du pays et seraient prêts à poursuivre cette action si besoin. La France, de son côté contribuera à cette opération à hauteur de 3,2 millions de barils, représentant 2 % des stocks stratégiques du pays. (3)

La réaction a été violente. le prix du baril de brent de la mer du Nord dégringolait de 6 dollars, à 108,04 dollars après la décision de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) de mettre 60 millions de barils sur le marché au cours des 30 jours à venir. A New York, le baril de « light sweet crude » était en recul de 4,39 dollars, à 91,02 dollars. C’est la troisième fois que l’AIE puise dans ses stocks stratégiques. L’effet a certainement dépassé leurs espérances puisque les cours de l’or noir ont brutalement chuté jeudi. A New York, le baril de Light Sweet Crude (WTI) pour la même échéance, après une courte incursion sous la barre des 90 dollars, pour la première fois depuis la fin du mois de février, cédait de son côté 4,46 dollars pour terminer la séance à 90,95 dollars. Les 28 membres y ont eu recours en 1990-1991 lors de l’invasion du Koweït et après la destruction des installations pétrolières du Golfe par l’ouragan Katrina en 2005. Les 60 millions de barils mis sur le marché représentent plus des deux tiers de la consommation journalière de la planète. Les Etats-Unis vont fournir 50 % des volumes, l’Europe 30 % et l’Asie-Pacifique 30 %. Cette intervention de l’AIE va probablement durcir les relations entre pays producteurs et consommateurs de pétrole. (4)

Qui sont les fautifs qui dérangent l’ébriété énergétique de l’Occident

La Chine vient de supplanter les Etats-Unis à la tête des plus gros consommateurs mondiaux d’énergie, révèle le rapport statistique annuel de BP. La consommation énergétique mondiale, tirée avant tout par les pays émergents (Chine, Inde, Brésil, etc.), a cru de 5,6 % l’an dernier. La Chine serait promise au premier rang de l’économie mondiale d’ici à 2030,compte tenu de la croissance présente de son Produit intérieur brut. Le New York Times a choisi cette semaine de mettre en avant une tribune soulignant l’impossibilité physique, économique, écologique, matérielle, substantielle (etc.) de voir s’étendre à la population de la Chine ou de l’Inde le "rêve américain" commercialisé tout autour du globe. Voilà qui est clair, les Chinois ne doivent pas prétendre à un mode de vie à l’américaine.

Que fait l’OPEP ?

Que faut-il déduire en définitive ? Que l’OPEP n’a plus aucun ressort ? Cela on le savait depuis que Kissinger a déclaré la guerre à l’OPEP en créant l’AIE en 1974. On lui attribue cette phrase prémonitoire mais l’est elle vraiment ? « Dans dix ans il n’y aura plus d’OPEP » C’est Franklin Delanoë Roosevelt, président des Etats-Unis, qui disait que « Quand un évènement arrive par hasard, vous pouvez être sûr qu’il a été programmé pour se dérouler ainsi ». On sait justement que moins de dix ans plus tard l’OPEP commença sa descente aux enfers , elle fut dépossédée de son marker crude, l’Arabian Light au profit du Brent un pétrole de mer du Nord qui n’existe presque plus physiquement. Personne ne parle des contre chocs pétroliers subis par les pays de l’OPEP.

Par contre on fait croire que les pays de l’OPEP ont fait grimper le prix à 145 $ le baril, ce que l’on oublie de dire aux consommateurs occidentaux c’est que ce prix est resté moins de trois jours en amorçant par la suite une chute vertigineuse pour arriver à 34 $ en décembre 2008 malgré la restriction des quotas, le mal était fait on se souvient de Bush en Arabie Saoudite en juin 2008 pour donner l’ordre à l’Arabie saoudite d’ouvrir les vannes, ce qu’elle fit, précipitant dans sa chute les autres pays. Sur l’année 2008 le prix était d’environ de 80 dollars prix tout à fait normal de l’avis même des consommateurs. On ne parle pas plus des sociétés pétrolières qui font des bénéfices faramineux mais que l’on diabolise.

Pour en revenir à cette décision unilatérale du marché, l’OPEP par la voie de son secrétaire général a protesté en arguant du fait que rien ne justifiait cette abondance artificielle de 2 millions de barils/jour , les fondamentaux étant respectés. Le président de l’OPEP maintient qu’il n’est pas nécessaire de mettre plus de pétrole sur le marché et déplore lundi l’initiative en ce sens prise par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Le ministre iranien du Pétrole Mohammed Aliabadi, qui occupe la présidence tournante de l’OPEP jusqu’à la fin de l’année se trouvait à Vienne, où il rencontrait des responsables de l’Union européenne pour un échange d’idées annuel, régulier depuis juin 2005. "Le marché est dans des conditions normales (...) Il n’est pas nécessaire d’augmenter l’offre", a-t-il dit. Mohammed Aliabadi s’est demandé pourquoi les grands pays consommateurs ne s’en tenaient pas aux principes de libre échange qu’ils prônent. "Pourquoi ne respectent-ils pas ces principes, c’est vraiment pour nous une grande question. Nous pensons que les prix doivent être déterminés par le marché lui-même", a-t-il dit. Le secrétaire général de l’OPEP a lui aussi condamné de son côté l’initiative de l’AIE. "J’espère qu’on arrêtera cette pratique, et immédiatement", a dit Abdullah al-Badri. (5)

Naifs ou impuissants, les potentats de l’OPEP ont le choix. Le prix du baril de Brent s’est calé autour de 111,7 $ le baril, preuve qu’en définitive, la logique du pétrole prend en considération plusieurs paramètres complexes voire imprévisibles. Les prix ont repris car la Grèce sa mise au pas financière par le FMI et les banques européennes.

Cette ingérence dans le marché contredit la doctrine libérale. C’est dire si les pays industrialisés ne font que ce qui les arrange, après Bush qui donne instruction d’ouvrir les vannes en Arabie saoudite, voici maintenant le directeur de l’AIE qui gère les réserves en pilotant à vue créant une abondance artificielle qui déprime les prix. C’est à non point douter une victoire à la Pyrrhus, car gagner du temps ne prémunie contre la pénurie inexorable de pétrole. On dit que l’Arabie saoudite n’atteindra pas les 12-13 millions de barils/jour, Gawhar le plus grand puits est sur le déclin. Au lieu de caresser les consommateurs occidentaux « dans le sens du poil » en les soulant au pétrole pourquoi ne pas les inciter à économiser de l’énergie, tourner le dos aux énergies fossiles et aller à marche forcée vers les énergies non carbonées.

Quid de l’Algérie ?

A propos de l’Algérie où en est -on ? Ce manque à gagner sur le prix du baril ne semble pas inquiéter les décideurs D’après l’AIE et les données de BP les réserves de l’Algérie seraient de 12 milliards de barils (0,9 %de la planète) La production moyenne de 1,5 millions/jour, lui donne un sursis de vingt ans. D’après l’AIE la production de l’Algérie serait à cette date de 0,7 million de baril. Sa consommation intérieure serait plus importante. Résultat des courses, non seulement elle n’exportera plus mais elle serait en déficit. De plus étant mono-exportateur les recettes sont à 99 % issus de l’exportation des énergies fossiles ( 67 % en 1975). Il y aura un sérieux problème car la distribution d’une partie de la rente issue d’un pompage effrénée est porteuse de tous les dangers. Reste l’autre utopie celle des gaz de schistes dont on connaît les nuisances, les couts prohibitifs et la demande en eau élevé dans un pays qui souffre de stress hydrique En 2010 La capacité installée en électricité thermique est de 10.000 MW. Il est utopique de croire ou de faire croire que nous pourrons produire 40.000 MW en renouvelable dans un marché qui n’a pas la même expérience que l’électricité thermique. Que faut il faire ? D’abord être réaliste ! Ralentir considérablement notre ébriété énergétique ! Mettre en place des états généraux de l’énergie où chaque département ministériel prend sa part de responsabilité et de décisions à mettre en oeuvre. La stratégie énergétique ne doit pas être différée dans 10 ans il sera trop tard ! Ainsi il faut de plus lutter contre le gaspillage ! Toutes ces actions vont créer de la richesse autrement que celle qui consiste à distribuer la rente.

Pourquoi en définitive, n’interviendraient -on pas aussi pour les autres matières premières en fixant un prix plafond comme par exemple les céréales au lieu de laisser faire justement le marché paupérisant de plus en plus des millions d’Africains et en tuant des milliers d’autres des famines récurrentes du fait du détournement criminel de la nourriture pour en faire des carburants. Je voudrai voir la réaction du DG de l’AIE sur ce problème. On dit souvent qu’un homme politique pense aux prochaines élections et qu’un homme d’Etat pense aux générations futures. C’est tout le dilemme des gouvernants actuels qui précipitent l’humanité à sa perte..

C.E CHITOUR

1. http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/06/24/dos-au-mur-les-pays-riches-s...

2. http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/04/04/plus-de-petrole-dans-50-ans-...

3.Rédaction Pétrole : l’AIE ouvre les vannes de ses stocks stratégiques Enviro2B 24/06/11

4.http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu...

5. Michael Shields et Alex Lawler, Wilfrid Exbrayat et Natalie Huet http://fr.news.yahoo.com/le-pr%C3%A9sident-iranien-lopep-sen-tient-%C3...


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