L’Etat voyou

Quatrième de couverture

« Si j’étais président, j’arrêterais en quelques jours les attaques terroristes contre les États-Unis. Définitivement.

D’abord, je présenterais mes excuses à toutes les veuves, aux orphelins, aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère, aux millions d’autres victimes de l’impérialisme américain.

Ensuite, j’annoncerais aux quatre coins du monde que les interventions américaines dans le monde sont définitivement terminées, et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51e État des États-Unis mais dorénavant - chose curieuse à dire - un pays étranger.

Et puis, je réduirais le budget militaire d’au moins 90 %, utilisant le surplus à payer des réparations aux victimes. Ce serait plus que suffisant. Le budget militaire d’une année, soit 330 milliards de dollars, équivaut à plus de 18 000 dollars de l’heure depuis la naissance de Jésus-Christ.

Voilà ce que je ferais les trois premiers jours.

Le quatrième jour, je serais assassiné. »

William Blum

L’auteur vu par l’éditeur

Ancien fonctionnaire du département d État, Blum nous rappelle que, s’il n’y a pas dé justification au 11 Septembre, il y a certainement des raisons. L’État voyou démontre comment, sous couvert de liberté, de démocratie et de droits de l’homme, les États-Unis commettent des actes criminels barbares, et agissent de la façon la plus belliqueuse qui soit.

ISBN-10 : 2841900754

ISBN-13 : 978-2841900756

COMMENTAIRES  

20/04/2016 21:59 par calame julia

Ma parole : vous débarquez ? Ils viennent de décréter qu’ils ne veulent plus être le gendarme du monde...!
Parce que les gendarmes du monde... voir l’affiche qui fait polémique en ce moment.

22/04/2016 06:50 par babelouest

William Blum a raison : c’est pourquoi il doit, dès qu’il est proclamé président, (dans les HEURES suivantes) faire arrêter et mettre au secret tous les grands dirigeants et membres de conseils d’administration des entreprises majeures, en commençant par l’armement et la banque. Et quand je dis : mise au secret, c’est au sens total du terme. Que personne ne sache qui ils sont, où ils sont.

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