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L’Express taché par la colique anticastriste de C. Barbier

Il aura suffi que les prémices d’un réchauffement entre Cuba, les E-U et l’Europe, puissent être entrevus pour qu’aussitôt, les milieux anticastristes français les plus acharnés, les plus fanatiques, paniquent et se déchaînent en convoquant tout ce qu’il y a de plus ordurier, de plus calomnieux, de plus odieusement mensonger notamment à la une du torchon l’Express du sinistre Christophe Barbier, contre Cuba, sa Révolution et surtout contre son illustre Commandant en chef Fidel Castro, transformé pour l’occasion, tenez-vous bien, en richissime tyran (machiste invétéré consommateur de jeunes femmes, propriétaire d’une île fabuleuse, d’une mine d’or, de dizaines de villas immenses, d’entreprises cubaines puissantes, de yachts luxueux, etc...), en impitoyable assassin, en dictateur pervers de la pire espèce, en narcotrafiquant international, en épurateur ethnique de son propre peuple, en esclavagiste féroce... j’en passe et des meilleures... Bref, Fidel Castro est une bête immonde (Hitler à côté, c’est de la roupie de sansonnet) qu’il faut abattre sans état d’âme ! Quant à Raùl, il ne vaut pas mieux : un crétin frustré, trouillard et imbibé d’alcool, infoutu de diriger son pays. Pour ce journal, la famille Castro, ce n’est pas une famille, c’est un clan frappé de toutes les tares que la perversion humaine peut engendrer et qui défend bec et ongles ses privilèges acquis dans le sang des démocrates assassinés... Ouf ! N’en jetez plus, la poubelle est pleine !

On est en plein délire anti-cubain. Les éditions Michel Lafon, peu regardantes sur le contenu, ont choisi de publier un ramassis d’ordures que l’auteur Axel Gylden qui se prétend grand Reporter, a exhumé des poubelles nauséabondes de l’anti-castrisme viscéral des cubains de Miami, et rassemblé sous le titre racoleur "La vie cachée de Fidel Castro". Ce qu’y raconte Juan Reynaldo Sanchez (*), ne date pas d’aujourd’hui. Déjà en 2010, pour gagner sa vie à Miami, il devait éreinter Fidel dans des histoires abracadabrantesques que même les anticastristes radicaux comme Pablo Pacheco Avila qui vit aujourd’hui en Espagne, trouvaient particulièrement farfelues et contre-productives. Pour beaucoup d’entre eux, ces révélations n’étaient que des "mensonges", des "inventions", des "ragots", c’est dire ! Mais pour ce type devenu insignifiant à Miami, sa seule chance d’intégration au sein de ses nouveaux amis contre-révolutionnaires, et enjeu de sa survie, était de prouver son anti-castrisme par une surenchère de déclarations fracassantes outrancières sur Fidel Castro, l’ennemi juré. Chacune de ses apparitions à la télévision lui rapportait 45 000 dollars, une manne. Il s’y est prêté avec tant d’enthousiasme que ses divagations de psychopathe sont devenues indigestes à ceux-là mêmes qui les avaient sollicitées. Ce bouffon en faisait trop et ses déjections pouvaient desservir leur "politique". Relégué par ses pairs depuis quelques années, il est récupéré par la secte anticastriste de France, au moment même où les relations entre Cuba et l’Europe sont en cours de réchauffement. Effrayés par cette idée et avec l’aide de médias complaisants, ils crachent, dans une attaque d’arrière-garde consternante, leur dernier venin contre le peuple cubain et leur chef historique, avec l’espoir d’éloigner les perspectives d’une amélioration des relations cubano-Françaises qui, à coup sûr, les repousserait définitivement dans les profondeurs de leur néant.

Se vautrer à ce point dans la fange anticastriste est révélateur de la peur qu’inspire Cuba, et avec elle, tous les pays progressistes d’Amérique latine. D’ailleurs, l’Express étend ses calomnies au "disciple" de Fidel Castro, Hugo Chavez et à tous ces "petits dictateurs" qui ont osé braver l’hégémonie étatsunienne en se référant en permanence à l’histoire révolutionnaire de Cuba et à l’exemple de son Commandant en Chef qui a fait de la plus grande île des Caraïbes, un pays unanimement respecté. C. Barbier n’a pas digéré, mais alors pas du tout, que Cuba ait été plébiscité par quasiment toute l’Amérique du Sud et les Caraïbes au dernier sommet de la CELAC à la Havane. En attaquant violemment Fidel Castro au-dessous de la ceinture, comme ils l’ont fait avec le Che, les ultralibéraux réactionnaires espèrent déboulonner de son piédestal l’icône révolutionnaire qu’il est devenu et en conséquence tenter de discréditer tout le processus démocratique engagé par les peuples d’Amérique du Sud pour établir leur indépendance vis à vis des Etats-Unis et asseoir leur souveraineté. Inutile de dire que ces tentatives d’une bassesse désespérée, si bien sûr ne peuvent que nous indigner, sont traitées par le mépris le plus absolu par ceux qu’elles visent, et sont de toute manière vouées à l’échec. Les français ne sont pas... (que) des demeurés !

Michel Taupin

NB : On peut se demander comment un homme comme Mandela a pu avoir comme ami un tel individu ! Nelson Mandela était sûrement aveugle !

* voir article de José Fort :

Echo de la dernière poubelle anti castriste

http://josefort.over-blog.com/2014/05/echo-de-la-derniere-poubelle-ant...

Après « la face cachée du Che », « L’Express » publie cette semaine des extraits d’un livre intitulé « La vie cachée de Fidel Castro ». Il s’agit, nous affirme-t-on, des confidences du lieutenant colonel Juan Reinaldo Sanchez, ancien garde du corps du dirigeant cubain, recueillies par Axel Gyldén de l’hebdomadaire dirigé par Christian Barbier.

On nous annonce des « révélations » tellement « explosives » qu’elles font saliver dans son blog Paulo A. Paranagua, journaliste au « Monde », un ancien pistolero repenti et retourné dans la haine des régimes progressistes latino-américains. L’objectif consiste – une fois encore – de tenter de ternir l’image de Fidel Castro : maison secondaire démesurée dans une île paradisiaque, implication de la famille Castro dans des affaires d’argent, surveillance tous azimuts etc… La suite d’un feuilleton commencé il y a un peu plus d’un demi siècle. Rien de nouveau. Pourtant, un arrêt sur le personnage, le sulfureux Sanchez, peut aider à comprendre.

Le journaliste de « l’Express » n’a fait que prendre la suite de la presse anticastriste et surtout de la télévision Americateve, une officine de la CIA, qui a consacré plusieurs émissions au Sanchez en question au cours desquelles, il assurait avoir vu de l’or et des diamants chez Fidel, des garde du corps chargés de donner leur sang… Le Sanchez en a tant fait et tant dit qu’à l’époque plusieurs sites anticastristes basés à Miami et en Espagne réagissaient en regrettant que « le menteur » fasse rire tout le monde mais pleurer ceux qui luttent « contre la dictature » , car ridiculisés. Et lorsque l’impétrant assure avoir fait deux ans de prison « pour avoir voulu prendre sa retraite », c’est l’hilarité générale, un des rédacteurs affirmant avoir rencontré Sanchez dans une boîte de nuit de la Havane contrôlée par l’Etat cubain échangeant avec des officiels et concluant : « c’est un infiltré ».

Les éditions Lafon et Axel Gyldéen sont tombés dans le panneau. Peu importe. Mais le choix de publier un tel ouvrage en ce moment même a une signification : alors que des frémissements sont perceptibles aux Etats-Unis pour mettre fin au blocus économique de la Grande Ile et alors que l’Union européenne décide de renouer avec Cuba, les milieux hostiles à une telle perspective tirent dans tous les sens en utilisant tous les canaux : les éditions Lafon, par exemple.

José Fort

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