L’EXTRADITION ILLÉGAL DE GBAGBO DE SON PAYS NATAL !

Laurent GBAGBO est coupable d’avoir perdu la guerre fratricide contre Allasanne OUATTARA, le nouveau Président de la Côte d’Ivoire choisi par Nicolas SARKOZY au nom de la "communauté internationale" - lire ici le rassemblement de quelques chefs d’État représentant les anciennes puissances impérialistes occidentales décadentes.

Directement d’Abidjan (Côte d’Ivoire)

EXILÉ - LIVRÉ AUX AFFRES DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE

Laurent GBAGBO est coupable d’avoir perdu la guerre fratricide contre Allasanne OUATTARA, le nouveau Président de la Côte d’Ivoire choisi par Nicolas SARKOZY au nom de la "communauté internationale" - lire ici le rassemblement de quelques chefs d’État représentant les anciennes puissances impérialistes occidentales décadentes.

Dans la nuit sombre du 29 novembre 2011, subrepticement, un avion furtif décolle secrètement de la base militaire des forces d’occupation française - le 43e BIMA d’Abidjan - direction La Haye aux Pays-Bas où Laurent GBAGBO sera incarcéré pour n’avoir pas accepté de capituler et pour s’être rebellé contre l’armée d’occupation française. La loi du milieu a ses règles que GBAGBO ne pouvait transgresser, pas plus que KADHAFI après lui, le révolté qui a expié son péché, assassiné par les mercenaires de l’OTAN de la façon que vous savez... (1).

L’ex-premier ivoirien, capturé par l’armée de SARKOZY, est livré tel les esclaves d’antan, un "cadeau" du nouveau Président ivoirien stipendié - élu par l’Élysée - aux autorités de la Cour pénale internationale (CPI) de triste renommée, pour être accusé de crimes contre l’humanité. Nous aurions quant à nous plutôt songé à monsieur SORO, le nouveau Premier ministre de la Côte d’Ivoire, " recherché " depuis l’année 2002 pour crimes contre l’humanité ivoirienne, crimes commis dans le nord du pays divisé - séparé - par ses sbires et ses mercenaires sur-armés ! Mais voilà , l’histoire a la mémoire écourtée et les récents vaincus ont préséance sur les anciens à la barre des accusés de cette Cour déshonorée.

Pendant ce temps les insignifiants soldats de l’ONUCI (Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire) paradent dans les rues éventrées, inutiles observateurs des mercenaires para-militaires de OUATTARA-SORO affublés d’uniformes de l’armée ivoirienne dans le but de légaliser leurs crimes anticipés.

En plus de s’afficher dans les rues délabrées, l’ONUCI se préoccupe aussi d’accréditer l’élection ivoirienne bidon (11.12.2011) - à laquelle plus d’un millier d’aspirants aux prébendes de député - se pressent pour obtenir accès à l’assiette au beurre gouvernementale avec pour seul programme électoral de ne pas déplaire au nouveau maître du palais présidentiel. Eh oui ! Au milieu de cette misère désespérée, les remplaçants des anciens rois nègres d’antan se pavanent dans des palais de pacotille pendant que leur peuple meurent affamé dans des taudis surpeuplés. Triste Afrique bafouée, outragée. suppliciée.

COUP MONTÉ CONTRE L’EXTRADÉ

L’expatrié - illégitimement incarcéré et illégalement exilé de son pays de naissance, a été " pressément réclamé " par la CPI, suite à une rencontre secrète entre le gestionnaire arbitraire de ce tribunal à tout faire (l’outrecuidant Luis Moreno OCAMPO dont ce n’est pas la première billevesée) et le Président OUATTARA - affidé attitré à cette possession d’Afrique française néo-colonisée. C’est ainsi que le Président ivoirien, soi-disant garant de la constitution de ce pays indivisible - susurre la chanson sur les ondes de la télévision - joue le thuriféraire de son ami coreligionnaire de la République française électoralement très agité.

Pourquoi un tel empressement du Président ivoirien à livrer l’africain aux "geôliers européens" à la veille des élections de la pseudo "Vérité et Réconciliation" ? Tous les ivoiriens de cette terre mortifère savent pertinemment que chacune des factions a commis des exactions. Chaque famille ivoirienne a perdu un enfant, un parent, aux mains de l’un ou de l’autre camp, certains dans les années quatre-vingt dix, d’autres en 2002, les derniers en 2010, car ici les guerres de succession sont légion pour le contrôle de l’appareil d’État distributeur de commissions, de maigres emplois sous corruptions, de petits contrats pour croupions ; ici est permanente cette engeance sévissant en néo-colonie de la France "mère patrie" spoliatrice. Rien de nouveau sous la lune en cette terre tropicale au soleil éternel...à la misère perpétuelle (2).

Devant une telle situation deux options s’offraient au Président croupion. Ils y passaient tous - équitablement - inexorablement - lui y compris, ou alors, les parties négociaient en douce la paix des braves et la "Réconciliation nationale". Monsieur SORO, le nouveau Premier ministre, le criminel de guerre "oublié" de 2002, plutôt que de se taire pudiquement - étale son arrogance sur les ondes publiquement - et les médias français à la solde lui font écho. SORO le nouveau héraut, réclame la peine capitale pour les perdants repentants parce qu’ils ont le tort d’être du mauvais bord - quel atavisme accable ce tyran récidiviste ?

Quelle réconciliation nationale peut-on espérer quand le vainqueur triomphant se venge en toute impunité du vaincu emprisonné, humilié, et quand moult prisonniers politiques sont toujours incarcérés, maltraités, torturés, empilés dans des geôles oubliées. Les sbires et les mercenaires de OUATTARA-SORO déguisés en soldats, arpentent les rues des cités outragées ; toutes les universités du pays seront fermées pour les deux prochaines années en Côte d’Ivoire éplorée. Rien à faire de cette "Réconciliation" avec l’oppression murmurent les ivoiriens enragés notamment à l’encontre des éditorialistes de Paris qu’ils détestent royalement (3).

LE VALEUREUX PEUPLE IVOIRIEN

Je suis en ce pays depuis peu, pourtant, ce temps m’a suffi pour constater l’immense courage de ce peuple souriant, aimable, généreux, chaleureux, valeureux, industrieux, fier, amer et ulcéré au pays des chocolatiers. Si du moins le peuple ivoirien bénéficiait des revenus mirobolants générés par ces bouchées chocolatées - savez-vous à quel prix ils sont payés ces métayers exploités comparé au montant qui nous est réclamé à nous d’Occident, par les nouveaux négriers de la modernité (Nestlé, Lynds, Mars, etc.) pour cette denrée recherchée ?

Ils sont 22 millions de citoyens - 1 036 dollars US de revenu annuel moyen (148e rang mondial) - la misère généralisé se constate chaque jour sur la chaussée des villes polluées, alors que quelques députés, ministres, juges, mandarins, hauts gradés de l’armée et des milices privées ainsi que quelques industriels caféiers et planteurs exploiteurs, tout au plus quelques milliers de riches plantureux, se partagent quelques bénéfices sporadiques, prébendes fragiles, salaires de sous-fifres dont ils se contentent faute de mieux, misérables gueux (4).

Quand on ne contrôle pas son armée, ses tribunaux, ses alliés, son économie, ses frontières, sa terre et ses ressources aurifères, comment faire pour gérer ou administrer ? De toute façon, ils savent tous ce qu’il en coûte de souhaiter la liberté contre le maître de curée...logé à l’Élysée.

Dans le petit matin, ils sont des millions anxieux - marchant bruyamment sous le soleil levant, déjà brulant, pressant le pas vers leurs étals chambranlants, vers leurs boutiques déclinguées, vers leurs bureaux surchauffés - s’ils ont un emploi ce qui est rare en cet endroit - vers nulle part pour certains - vers le coin de la chaussée pour les autres, vers l’office d’une succursale quelconque d’une multinationale moribonde, où les uns offrent leurs babioles à un prix de famine, où les autres offrent leur savoir pour un salaire dérisoire, et les derniers leur labeur pour quelques francs sans valeur (650 F CFA = 1 Euro).

Tous ces gens qui déambulent lentement ou circulent en taxis pétaradants ou s’entassent dans les bus tonitruants, ce matin ensoleillé, ne connaissent pas encore le forfait méprisable de la nuit, l’extradition de leur ex-Président - élu démocratiquement quoi qu’en disent ceux de Paris - qui n’étaient pourtant nullement concernés - et leurs complices en ce pays, ainsi que tous ces lâches médias à la solde, d’ici et d’ailleurs, qui ont répété le mensonge à satiété jusqu’à ce que vous le gobiez.

Ses geôliers - nouveaux négriers - l’ont livré pour l’humilier, lui et tout son peuple ostracisé, pour faire exemple et pour briser leur résistance à l’avant veille de la mascarade électorale législative prévue pour la mi-décembre (11.12.2011) et à la veille de ces spectacles chauvins de "Réconciliation nationale " programmés pour le début décembre. On n’amorce pas une campagne de "Vérité et Réconciliation" par la livraison de ses ex-compagnons d’armes à une cour pénale manipulée par des puissances internationales (5).

Ils seront des millions à faire abstention lors de ces élections bidons - Ce sera leur moyen d’expression...en attendant le prochain soulèvement de cette population (6).


(1) http://www.legrandsoir.info/Le-parricide-La-guerre-civile-en-Libye.html

(2) http://www.centpapiers.com/massacres-en-cote-d%e2%80%99ivoire-%c2%ab-liberee-%c2%bb-par-les-colonisateurs-francais/66712

(3) http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/11/29/laurent-gbagbo-inculpe-par-la-cour-penale-internationale_1610832_3212.html

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/laurent-gbagbo-un-aller-simple-pour-la-haye_1056612.html

(4) http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_(PPA)_par_habitant http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%B4te_d’Ivoire

(5) Les 3 et 4 décembre 2011 s’amorçait une série de spectacles pour la " Réconciliation nationale ". Quelques dizaines d’artistes ivoiriens chantent l’amour, la paix, la réconciliation et le pays "indivisible" et autres refrains chauvins, déplacés, après cette trahison et la mortification imposée aux magistrats et aux juges contrits, obligés de faire leur mea culpa pour avoir dit la vérité qu’ils sont contraints de répudier et de renier. Le peuple ivoirien reste imperturbable et le parti politique dirigé par Laurent GBAGBO (FDI) s’est récemment retiré de cette mascarade et plusieurs partis politiques ivoiriens boycottent ces élections bidons empressées (11.12.2011).

(6) http://www.legrandsoir.info/alassane-ouattara-ou-la-soumission-sans-equivoque-de-la-cote-d-ivoire.html et CNRD http://www.eburnienews.net/politique/communique-du-cnrd-suite-a-la-deportation-du-president-laurent-gbagbo/

COMMENTAIRES  

07/12/2011 10:04 par babelouest

Et incidemment, en livrant le président Gbagbo à la CPI, Ouattara reconnaît implicitement et officiellement que désormais, si la justice dans son pays était perfectible,désormais donc elle ne vaut plus rien. La Haye ne prend normalement la relève que quand n’existent pas, ou plus, les cours de justice sur place.

La Côte d’Ivoire est donc devenue totalement un lieu de non-droit. C’est symptomatique : dans le processus mondial de "libéralisation" financière, disparaissent droit, information, éducation, santé. Le pays du chocolat nous montre le chemin : bientôt, si nul ne réagit, ce sera notre tour pour être chocolats aussi.

Les financiers détruisent les sources de leurs revenus ? Ce n’est pas grave, ils trouveront bien le moyen de spéculer sur leurs pertes ! Et d’être sur le papier encore plus riches. N’y aurait-il pas une analogie ?
http://i40.servimg.com/u/f40/11/40/28/12/robesp10.jpg

08/12/2011 12:58 par Anonyme

UN PROJET D’ASSASSINAT DU PRÉSIDENT GBAGBO EN ÉLABORATION :
https://www.youtube.com/watch?v=JLF2mhoqwww&feature=player_embedded#!

Gbagbo devant la CPI :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=yrQaO_z4TwY

Le président Gbagbo à la CPI : Florent Geel, monsieur Afrique de la FIDH dans ses oeuvres sur le plateau de France 24.

Florent Geel, monsieur Afrique de la FIDH était sur le plateau de France 24 hier lundi 5 décembre en compagnie entre autres de Antoine Glaser, Vincent Hugeux et Karim Fall. La constitution de ce plateau sur une affaire africaine montre combien les africains sont vus de haut par la société occidentale qui se croit doter de tous les attributs de puissance sur le monde. Mais telle est la pratique de France 24 et des autres médias occidentaux qui ont l’habitude de parler notamment de l’Afrique en l’absence des africains. Mais là n’est pas notre propos.

Ce qui est triste dans cette émission et qui révèle la nature même des prétendues organisations de défense des droits de l’homme (encore que nous sommes arrivés à une époque où il faut commencer par définir cet homme qui a des droits), c’est de voir Monsieur Geel diluer autant que possible les crimes commis par ceux qui sont placés aujourd’hui à la tête du territoire de Côte d’Ivoire. Monsieur Geel a soudainement été pris par le bégaiement dès lors qu’il a tenté d’évoquer les crimes du camp de Ouattara. Il a donné le sentiment que l’hypothèse d’un jugement des crimes des Soro, Ouattara et de leurs spahis était très lointaine sinon inenvisageable car la CPI, n’a "pas pour rôle de juger tout le monde" et de préciser "quelques 3 ou 4 personnes, maximum 6 ou 7 personnes du camp Gbagbo et probablement quelques personnes de....."(il a avalé la suite). Ensuite, Monsieur, pour noyer encore plus la chose dit que les crimes ne sont pas de même nature. On comprend bien qu’il y a de bons crimes et de mauvais crimes. Tout dépend donc au nom de quels intérêts on tue.

Monsieur Geel prétend d’ailleurs qu’on peut se poser la question de savoir si les crimes commis par les dozos avaient été ordonnés ou non. Et donc selon que le crime est ou pas ordonné, on peut trouver des circonstances atténuantes ou même garantir l’impunité à ses auteurs. Quelle belle démonstration de justice !

Il a été aussi question de rencontre politique secrète à Paris entre Ouattara et Moreno Ocampo, le fameux procureur de la CPI. Tout de suite, Monsieur Geel, en bon défenseur des droits de l’homme, défend l’idée que cette rencontre n’était pas une occasion de manipuler ni de planifier un complot quelconque. Excellente défense, Monsieur. Le fait que les actes de Luis Moreno Ocampo soient contrôlés par un juge dont des africains (la précision vaut le coup) est un additif qui nous donne la pleine mesure de la situation qui est la nôtre.

En conclusion, le peuple africain tôt ou tard se libèrera et rendra justice à ces hommes et femmes qui hier, aujourd’hui ou demain se sont battus pour le libérer des chaînes dont l’occident l’a chargé depuis maintenant 5 siècles.

Pour paraphraser un personnage, disons simplement qu’on peut manipuler un peuple un temps, une partie du peuple tout le temps, mais manipuler tout un peuple tout le temps est impossible. Un jour les africains qui pour le moment, ne comprennent pas l’arnaque des droits de l’homme, de la liberté et de la démocratie venant de l’Occident et se lient, naïvement ou pour des miettes de financements à leur business associatif, d’amitié avec ses organisations dites de défense droits de l’homme, comprendront combien ils sont utilisés contre nous-mêmes. Contre leur peuple et contre leur propre avenir et celui de leurs enfants. Ils comprendront enfin que le premier droit de "l’homme africain" c’est le devoir de combattre toute soumission, toute domination et toute forme d’exploitation coloniale.

Aucun autre peuple ne libère un autre !

Komla KPOGLI

http://lajuda.blogspot.com/2011/12/florent-geel-monsieur-afrique-de-la.html

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