@Tartuffe:ton analyse est édifiante. Si tu veux exhiber ton sein, ton pénis ou tes fesses libre à toi. Je parie que « pénis » ne passera pas aussi facilement la censure que « sein » ! Pourtant c’est un terme décrivant une partie de l’anatomie humaine.
@ head of « illustration » et all
Qui vous dit que cet homme dénudé malgré lui et surtout promené au bout d’une laisse supporterait/accepterait de voir sa chosification exhibée de la sorte ?
Dans cette extrême vulnérabilité, cette atteinte à sa dignité, cette avanie ! Est-il encore un homme à vos yeux et cela malgré sa barbe et son teint basané ?
Est-il déjà mort pour celui qui a posté sa photo ? Et pour Tartuffe ? Est-il devenu une espèce de relique archéologique qui n’a plus rien d’humain et qu’on peut exhiber dans un musée des horreurs ?
Si d’un côté le texte de Théophraste nous « apprend » que les lecteurs de LGS n’ont rien de nouveau à apprendre, que va nous apprendre alors la photo de l’humiliation de cet homme ?
Vous réifiez cet homme comme ceux que vous prétendez dénoncer !
Auriez-vous le courage d’exhiber un européen protégé par une armada de lois comme vous le faites pour cet arabo-musulman ? Je ne le crois pas un seul instant.
Sinon, allez-y exhibez aussi les vidéos des exécutions immondes des européens qui s’aventurent en zone interdite. Vous ne le ferez pas car votre identification avec ces « proches » vous l’interdit.
Vous ne vous souciez pas des individus mais uniquement de défendre votre idéologie. Ce sont les théories et les idées qui priment chez vous plutôt que l’individu.
Ces « autres » ne sont pas les vôtres, ils n’ont pas le droit à votre empathie. Vous pouvez regarder les images de leur déchéance en sirotant votre café. Ils ne font pas partie de votre univers.
Vous pouvez parler et dénoncer confortablement installés et protégés par vos lois humanitaires qui ne s’appliquent pas à cet homme.
Ensuite Théophrase effectue une transition (je suppose consciente) de cet article résumé par une image immonde d’une pseudo-femme fabriquée par une sous-culture déviante et décadente vers un autre article montrant des mœurs individuelles encore une fois illustrée par une femme...sans visage.
Allez-y, faites dans la surenchère d’images ! C’est sûrement utile pour la centaine de personnes qui lit LGS.
Continuez à banaliser des actes aussi criminels en les rendant familiers.