La différence entre la presse Internet (amateurs) et la vraie presse (celle qui appartient à la finance et qui ne se trompe ni ne ment) est que la première vous balance des ragots et des rumeurs dont la seconde va découvrir la véracité plus tard.
Ainsi, la presse payante pleine de pub, avec des voitures de luxe, des beaux mannequins parfumés à Dior Homme (palindrome imparfait : emmohroïd,) découvre que le président afghan Hamid Karzaï est vendu aux USA, via des mallettes d’argent de la CIA.
Kouaah ? La CIA à Kaboul ? Et pourquoi pas à Bagdad ? Et pourquoi pas en France, tiens ? Dans des salles de rédaction de journaux dont le nom commence par Pin et fini par occhio ?
Des diplomates américains ont confié leur désarroi au New York Times : « La principale source de corruption en Afghanistan, a affirmé l’un d’eux sous couvert d’anonymat, c’étaient les Etats-Unis. » ( Courrier international, 30 avril 2013).
Pfff ! Si vous nous lisez pour la première fois, la nouvelle doit vous faire un choc. Mais les plus fidèles de nos lecteurs (que la paix d’Allah soit sur eux et leur famille) diront que ce n’est pas une info.
Théophraste R. (Ragoteur rumeuriste et complotiste au Grand Soir).