On se souvient de la fausse photo du président Chavez agonisant et intubé à la Une du journal espagnol socialisant et "de référence" El Paàs, le 24 janvier 2013.
Ce jour-là , une fois de plus, le Paàs s’est discrédité, aveuglé par son anti-chavisme, et reléguant toute déontologie professionnelle. La mauvaise foi et l’acharnement dégoulinaient en Une du journal, à tel point que dans la nuit, le quotidien se vit dans l’obligation de refaire sa Une, et de retirer certains premiers tirages de la vente. Les faussaires s’excusèrent minablement, dans un coin, le lendemain. El Paàs a pour éthique la défense des intérêts du "libéralisme", et notamment de la multinationale "socialiste" PRISA dont il dépend.
Ce 16 février 2013, le gouvernement de la république bolivarienne du Venezuela vient de publier un nouveau point médical sur la santé du président Chavez.
Depuis son opération du 11 décembre 2012 à La Havane, le président, selon le communiqué, a vécu "deux mois d’un processus postopératoire compliqué", mais reste totalement lucide et "jouit pleinement de ses fonctions intellectuelles". Son infection respiratoire est "contrôlée" mais il demeure cependant "un certain degré d’insuffisance respiratoire" qui l’oblige à "respirer à l’aide d’une canule trachéale". Ceci rend momentanément difficile son élocution. Le gouvernement a divulgué des photos du président sur son lit de convalescence, entouré de ses deux filles, Rosa Virginia et Maria Gabriela. De vraies photos, cette fois. Prises le 14 février.
Le ministre des Sciences et des Technologies, et le vice-président Maduro, ont dénoncé la campagne médiatique haineuse, destinée à affoler les citoyens, en faisant croire, notamment, à la mort prochaine du chef de l’Etat. Cette "nécrophilie journalistique", indécente, vise à tenter de déstabiliser le gouvernement et la Révolution bolivarienne.
Jean Ortiz