Auteur Jean ORTIZ

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Jean Ortiz nous a quittés

Jean ORTIZ
Cet article est paru le 17 mai 2017 sous le titre : "Le silence d’un blog". Pour une fois, la seule, Jean se racontait un peu. Sa maladie ... Mais nous en reparlerons dès que seront amortis le choc et la douleur de voir partir un ami si proche et si exceptionnel, un si talentueux auteur du Grand Soir (plus de 200 articles). Déjà, Fabien Roussel, mais aussi Jean-Luc Mélenchon et Manuel Bompard ont réagi. LGS « Chroniques Latines », c’est le titre du blog de Jean Ortiz dans l’Humanité, qui (…)

AU PIRE Ô MÂNES ! AU PYROMANE ?

Jean ORTIZ
L’homme se prend pour Jules César et n’a cure de traverser le Rubicon, au mépris des conséquences. Mais d’où nous l’a-t-on sorti, celui-là ? C’est que la finance a de la réserve ! Il est en mission, pour « libéraliser », traduisez dénigrer, appauvrir, et détruire les services publics. Cet homme semble être né avec une cuillère en or dans la bouche. Macron ne connaît rien à la vie quotidienne de la plupart des Françaises et des Français, pas plus qu’en politique. De l’étranger, on signale (…)

Les salopards et les « putains d’Indiens ».

Jean ORTIZ
Le récit et l’analyse des événements en Bolivie provoquent la nausée chez tout citoyen non aliéné. Les derniers restes du journalisme libre seraient-ils tombés en même temps que le Mur de Berlin ? Aucun média, excepté « L’Humanité », la France Insoumise, et quelques autres, peu de sites comme « le Grand soir », « Mémoire des luttes », ne prend le moindre recul, ne fait preuve de la moindre curiosité, pour se rapprocher des faits et s’éloigner du journalisme toujours à charge lorsqu’il (…)

La Bolivie plurinationale à l’épreuve des fascistes.

Jean ORTIZ
Avant l’arrivée d’Evo Morales, en 2006, la Bolivie collectionnait les changements de gouvernement par coup d’Etat comme d’autres les timbre-poste. Aujourd’hui, les choses désormais sont claires : ce que traverse la Bolivie s’appelle un coup d’Etat, œuvre collective du corrompu Carlos Mesa, déjà repoussé par les Boliviens et qui fut même président de la République, celle des Blancs et des riches. Deuxième acteur : un chef mafieux, raciste, fasciste, un cacique sans scrupules, Fernando (…)

Lettre ouverte à Evo Morales

Jean ORTIZ
Cher frère EVO Je t’ai connu et invité à Pau il y a longtemps. Bien longtemps. Lorsque tu étais traité par Washington comme un « narco-syndicaliste », et interdit d’escale, comme un vulgaire délinquant... Je l’avais lu dans la presse cubaine et j’avais compris. Quand l’impérialisme désigne des ennemis, c’est qu’en règle générale, ils le méritent. Les terroristes de la CIA et du Pentagone ne se trompent pas. Ils ont bon œil. A l’université, nous avions dû équiper trois amphithéâtres : (…)

URGENT ESPAGNE. L’opération ERREJÓN. Une fusée à plusieurs étages.

Jean ORTIZ
Le jeune intellectuel réformiste IÑIGO ERREJÓN, il y a quelques mois, provoquait une scission au sein de PODEMOS ; numéro deux de la formation, « historique » du 15M « Puerta del Sol ». Il voulait la tête du numéro un, Pablo IGLESIAS. Numéro deux de Podemos, il ne rêvait que de devenir calife à la place du calife, (sans projet) battre Pablo Iglesias, considéré plus « à gauche » que lui... La plupart des scissions qui ont quitté le PCE depuis les années 1970 ont rejoint les socialistes. (…)

Mélenchon en prison !

Jean ORTIZ
« On a gagné ! » Ils jubilent tous. L’objectif est atteint. Il fallait « se payer Méluche », l’empêcher d’agresser continuellement les journalistes, ses adversaires, de refuser le politiquement correct de la plupart des petits coquins, « pardon : pouvez-vous avoir l’extrême obligeance de me faire entrer », au lieu d’enfoncer les portes sous l’œil de caméras neutres, objectives, bien intentionnées, indépendantes. Depuis longtemps nous savons que justice et police ne sont plus en France (…)

Correctionnelle pour Jean-Luc Mélenchon

Jean ORTIZ
Comment peut-on traduire un incorrigible devant un tribunal correctionnel ? Ne mélangeons pas la FI et la formule 1. La justice est la justice, sous vérin ; alors chacun comprendra que nous lui foutions la paix, au moment où elle sature par manque de postes ; et d’agents perquisitionneurs (surmenés). Mettons-nous un moment à sa place... Elle a dû même écouter Sarkozy, que tout le monde croyait reconverti en chanteur de variétés. Les affaires succèdent aux affaires, et compromettent beaucoup (…)

Venezuela : les faits, rien que les faits

Jean ORTIZ
Le 5 octobre 1971, le président Richard Nixon lança à son secrétaire d’Etat, Henry Kissinger : « j’ai décidé de virer Allende, ce fils de pute ». Admirez l’élégance du langage. Nixon poursuit : « nous ne devons pas laisser l’Amérique latine penser qu’elle peut emprunter un autre chemin sans en subir les conséquences ». Et d’ajouter : « faites-moi hurler l’économie » (chilienne) La guerre économique contre le régime d’Unité populaire fut impitoyable. Ces propos ont fait depuis mille fois (…)
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A propos du Venezuela - lettre ouverte à la direction du PCF

José FORT, Jean ORTIZ, Maïté PINERO
Chers camarades A l’heure où nous écrivons, la tension est à son comble aux frontières du Venezuela. L’Amérique latine retient son souffle et le secrétaire général de l’ONU se tient en contact permanent avec le gouvernement légitime du président Maduro. La 68ème intervention militaire étasunienne dans ce continent aura-t-elle lieu ? Ce 24 février, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, a déclaré : « les Etats-Unis vont passer aux actes contre ceux qui s’opposent au rétablissement de la (…)
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Urgence. Solidarité Venezuela

Jean ORTIZ
Et maintenant que les masques sont tombés, une nouvelle fois, avec « le sang des autres », que vont faire tous les amis de « la démocratie » au Venezuela ? Ils se bousculent, tous candidats, « libres et souverains », pour brandir la tête de l’affreux Maduro au bout d’une pique. Nous avons souvent écrit que le marionnettiste se trouvait à Washington et qu’il mettait en œuvre une stratégie de la tension, de la déstabilisation graduelle, multiforme et violente. Le Venezuela bolivarien : (…)

Affaire Renée Lafont : on avance !

Jean ORTIZ
Il y a quelques mois déjà, nous, amis de l’Espagne républicaine, descendants de Républicains espagnols ou simples citoyens français progressistes, avions lancé une pétition-appel, adressée aux autorités françaises pour qu’elles aident à l’exhumation et au rapatriement des restes d’une Française gisant dans une fosse commune de Cordoue. Cette Française est « une grande dame », avant-gardiste, très féministe, d’une ample culture, écrivaine, journaliste, traductrice émérite. Elle « couvre » (…)