Auteur Jean ORTIZ

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Le chalet et les 1000 voleurs

Jean ORTIZ
La « grande affaire » médiatique en Espagne, le scandale des scandales, la cause de tous les maux, c’est un « chalet », une maison agréable, achetée, à crédit, loin du centre de Madrid (l’équivalent d’un 100 mètres carrés Puerta del Sol), par le leader de « Podemos » Pablo Iglesias, et sa compagne, porte-parole du parti. Tous deux se sont engagés auprès des banques sur 30 ans (800 euros par tête et par mois). Les charognards, à l’affût jour et nuit, se sont emparés de l’ « affaire » pour (…)

Déroute chaviste. Tous les médias sont consternés.

Jean ORTIZ
Le chavisme enfin dans les choux ? Mais une érection peut en cacher une autre. Les chavistes ont perdu aux présidentielles du 20 mai 2018. Ils n’ont obtenu que 67,7% des voix, contre deux candidats de droite, dont le redoutable Henri Falcon ; il fut jadis chaviste, et gouverneur d’un Etat. L’abstention a été de près de 54%, beaucoup plus élevée qu’en France où, pour être élu président, il faut, c’est bien connu, 99% des votants et 98% des voix... Qu’importe après tout le résultat. Des (…)
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Communiste : plus que jamais.

Jean ORTIZ
Les Français ont-ils encore besoin d’un parti communiste ? Oui, s’il mène sans faiblir la lutte des classes et s’il s’inscrit dans une visée éco-communiste humaniste, faisant fi d’une pseudo opinion publique basée sur les sondages. Fils du mouvement ouvrier et de la Guerre d’Espagne, je reste au PCF parce que je crois en un avenir pour un communisme de lutte des classes, ouvert, unitaire, créatif, d’innovations révolutionnaires. Je n’ai aucune nostalgie du passé, de ce qui a échoué, mais (…)

Un Trump ça trompe énormément ?

Jean ORTIZ
Non, non, non : Manu sait ce qu’il fait... Il en est même fier et en espère des « dividendes ». Ce versaillais est prêt à tout pour servir ses amis péseux. On raconte que, dans certaines contrées, jadis, les maîtres sifflaient leurs vassaux... On raconte que « les bourgeois de Calais », la corde au cou... On raconte que, s’il avait pu, Donald, l’aurait fait : siffler Emmanuel. Mais, image oblige, Donald l’a invité pour une « visite d’Etat » de trois jours. L’ex-banquier de chez Rothchild (…)
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Les monstres

Jean ORTIZ
Notre société, notre monde, en crise, produisent des monstres. Pourquoi ? Que faire ? D’abord, ne pas hurler avec la meute, ne pas se tromper de combat. Ne pas en rajouter à des fins d’instrumentalisation politicienne. Des gamins capables de prendre en otage des innocents, de tuer sans sourciller sont des criminels. Ils n’ont aucune circonstance atténuante. Comment en sommes-nous arrivés là, au pays jadis des Lumières, des Droits de l’homme, de la Résistance ? Poser la question sous cette (…)

LE PSG : le Pognon Sainte Gangrène

Jean ORTIZ
Jadis le football se jouait dans les cours de récré et les prairies verdoyantes des villes et villages. On s’entraînait après le turbin. Les sous ? Ils étaient comptés. Le « staff », comme l’on dit aujourd’hui, totalement bénévole, et en avait même souvent de sa poche... Le maillot, on le lavait à la maison. Je n’ai été que quelques mois un médiocre arrière-droit de l’équipe junior de l’Union Sportive Bastidienne. L’USB reposait sur le dévouement popu de mordus du cuir, instituteurs, (…)

Affaire Renée Lafont : où en est-on ? Lettre ouverte à MM. Macron et Philippe

Jean ORTIZ
L’initiative citoyenne (exhumons les restes de René Lafont et rapatrions-les en France avec l’hommage que la journaliste mérite ») a eu un écho politique important en France (La Dépêche du Midi, L’Humanité, La République des Pyrénées, Sud-Ouest, France Inter...), et en Espagne, où de nombreux médias ont repris la dépêche de l’agence nationale de presse EFE, relayant l’initiative française et son bien-fondé. Nous avions envoyé à l’Elysée, par message électronique, le 11 février dernier (avec (…)

Ne fusillez pas la mémoire de Renée Lafont

Jean ORTIZ
(Cet article a été publié le 25 janvier et remis en ligne ce jour avec un complément- LGS) Le corps de la journaliste française Renée Lafont, fusillee le 1er septembre 1936 par les franquistes, doit être exhumé et rapatrié en France, avec les hommages dus à son engagement antifasciste. Adresse au président Emmanuel Macron suivie d’une pétition). Monsieur le Président, La journaliste française Renée Lafont, intellectuelle de gauche, romancière (L’appel de la mer, Les forçats de la (…)

Le communisme ou la barbarie. Rosa Luxembourg, déjà, nous mettait en garde...

Jean ORTIZ
Depuis, l’idée communiste a pris du plomb dans l’aile. Les sondages en témoignent. Faut-il pour autant céder à l’air du temps, militer en fonction des sondages ? Le capitalisme fait montre quotidiennement de sa dangerosité, de son obsolescence, même s’il peut durer encore très longtemps. La crise majeure du système permet de vérifier la pertinence des idées de Marx, de décrypter la nouvelle phase de la mondialisation financière, les dégâts de la « sacro-sainte » loi du marché, du (…)

Lettre à « Vous ». On fera tout pour te sortir du trou, Georges !

Jean ORTIZ
Je viens de recevoir une lettre d’antan, dorée, de celles que l’on écrivait et envoyait jadis avec amour et un joli timbre. L’expéditeur a pris le temps d’en faire une « pépite » (nov-langue). Il doit l’avoir écrite de son bureau coquet et s’être fait un plaisir d’aller la poster lui-même, en respirant l’air revigorant de ce plateau de Lannemezan souvent en rébellion. Du fond de ma noirceur, j’envie sa liberté. Il nous souhaite, à lui et à moi, « plein de bonnes idées et d’heureuses (…)

La rêvolution, camarades

Jean ORTIZ
Révolution, rêvolution, ce n’est pas qu’une question d’accent circonflexe. Le rêve, l’utopie, recèlent une force propulsive, comme de « grands récits » et de grands moments de notre histoire l’ont prouvé. Guevara ne rejetait pas le « romantisme révolutionnaire » ; il en faisait au contraire l’un des moteurs de la révolution. Sans rêve, l’avenir est obéré : no futur. L’utopie et son frère presque jumeau, le rêve, détiennent une fonction de mobilisation activable à tout moment, inépuisable (…)