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Le communiqué du PCF ne mentionne pas le nom de Maduro, ni de son gouvernement légitime

A propos du Venezuela - lettre ouverte à la direction du PCF

Chers camarades

A l’heure où nous écrivons, la tension est à son comble aux frontières du Venezuela. L’Amérique latine retient son souffle et le secrétaire général de l’ONU se tient en contact permanent avec le gouvernement légitime du président Maduro. La 68ème intervention militaire étasunienne dans ce continent aura-t-elle lieu ?

Ce 24 février, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, a déclaré : « les Etats-Unis vont passer aux actes contre ceux qui s’opposent au rétablissement de la démocratie au Venezuela ».

Les raisons de l’agression, l’Administration Trump ne les dissimule même pas : mettre la main sur les immenses réserves de pétrole, anéantir ce régime chaviste qui a contribué avec Cuba à faire progresser l’unité et l’intégration latino-américaine. Le retournement de conjoncture et l’arrivée au pouvoir de gouvernements de droite et d’extrême-droite laissent croire à Washington qu’il serait possible de faire table rase de ce que les hommes de Trump désignent comme « la troïka du mal : Venezuela, Nicaragua, Cuba ». Leur hargne et leur morgue sont sans limites et chaque jour charrie son lot de menaces. L’armée bolivarienne est sommée par Trump de trahir et de se rendre. Les familles des militaires sont menacées (« nous savons où elles se trouvent »). Plusieurs déclarations précisent qu’après le Venezuela, « nous nous occuperons du Nicaragua et de Cuba ». L’agression étasunienne qui a utilisé tous les moyens (organisation de la pénurie, sabotages, terrorisme de rue, campagne médiatique de mensonges) a porté la haine à son comble. Sur les réseaux sociaux, le mot d’ordre de l’opposition est devenu « colgados y quemados » (pendus et brûlés).

La genèse de cette agression est connue. Un article du journal « Le Monde », daté du 23 février, détaille les phases du complot ourdi à Washington qui s’est assuré du soutien des gouvernements de Madrid et de Paris. Ainsi s’explique le parfait tempo et la rapidité de la reconnaissance du putschiste Guaido, un inconnu, soudain propulsé sur la scène mondiale « président intérimaire » du Venezuela.

Ce pays est placé au centre d’un enjeu géopolitique mondial dont l’issue dira si le monde de demain sera un monde multipolaire ou un monde unipolaire, une sorte de Far-West sans frontières livré aux plus puissants et surtout au plus puissant, les USA.

Ces événements ne concernent pas seulement le Venezuela ou l’Amérique latine. Le 31 janvier dernier, 359 députés européens ont voté la reconnaissance de Guaido. Des élus de nos démocraties « modèles » ont élu le putschiste d’un pays et d’un continent qui n’est même pas le leur. Les présidents élus de France, d’Espagne, du Royaume-Uni et d’Allemagne ont reconnu un putschiste. Et tandis que les Etats-Unis font main basse sur les actifs de l’entreprise de pétrole vénézuélienne, Londres refuse de restituer l’or que la République bolivarienne lui avait confié.

Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, souveraineté populaire, principe de non-ingérence dans les relations internationales et Charte de l’ONU ont soudainement disparu. Si la machine de guerre étasunienne va à son terme, aucun pays ne pourra désormais vivre en souveraineté, vivre en paix.

Le communiqué du parti communiste français (« Stop à l’ingérence, l’intérêt du peuple vénézuélien doit prévaloir »), daté du 24 janvier, n’est pas à la hauteur de la gravité de la situation ni de la tradition de solidarité internationale de notre parti. Qualifier de non « responsable » la reconnaissance dont le putschiste a bénéficié est pour le moins léger. Si le coup d’Etat est bien reconnu en fin de texte, le premier paragraphe indique seulement que cela y « ressemble ». Pourquoi tant d’embarras ?

Ce communiqué, le seul produit, souligne que notre « unique parti-pris est celui de l’intérêt du peuple vénézuélien, celui de la paix et du dialogue national ». On y cite les noms de plusieurs présidents (Trump, Bolsonaro, Macron et l’intérimaire autoproclamé). A aucun moment n’est mentionné le nom du président Maduro, aucune mention de l’existence d’un gouvernement légitime à Caracas. Le parti communiste français avait pourtant un observateur lors des élections remportées par le président Maduro.

Et pourquoi l’intérêt que nous portons au peuple vénézuélien nous conduit-il à taire ce que dit l’ONU ? Le président Maduro est le seul président légitime ! Quel est cet intérêt qui nous conduit à ne pas mentionner la violation de principes aussi fondamentaux (pour les Vénézuéliens et nous-mêmes) que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le respect de leur souveraineté et la non-ingérence en relations internationales ?

Il faut être deux pour dialoguer. Or l’opposition, tenue en laisse par Washington, s’y refuse. L’ex président du gouvernement espagnol, Zapatero, qui avait mouillé sa chemise dans les négociations entre le gouvernement et l’opposition, à Saint Domingue, a raconté comment un coup de fil du Département d’Etat étasunien avait empêché la signature de l’accord et la participation de la droite aux élections. Pour imposer le dialogue, il est nécessaire de reconnaitre la légitimité du gouvernement de Caracas, ce que nous ne faisons pas clairement.

Ex journalistes de l’Humanité, ex correspondants à Cuba et en Amérique Latine, nous connaissons ce continent et ces peuples. Nous avons vécu là-bas durant des périodes de dictatures, de lutte armée et de révolutions triomphantes qu’il a fallu défendre contre les mercenaires de la « contra » et les assauts jamais découragés de l’impérialisme. Nous avons vu de près les massacres, les cimetières clandestins. Nous sommes aussi tous les trois, douloureusement liés à la guerre d’Espagne, fièrement liés au parti qui a mobilisé les Brigades internationales, dénoncé la non-intervention.

La timidité du communiqué du PCF nous consterne et nous bouleverse, car il est loin de ce que la situation d’extrême urgence exige, car il ne ressemble pas à notre histoire. Le peuple vénézuélien s’occupe assez bien de ses intérêts et l’aider suppose de reconnaitre l’expression de sa souveraineté et de sa résistance.

Cela ne signifie en aucun cas devenir « chaviste ». Nous sommes des communistes français. Nos principes remontent loin dans l’histoire de France et l‘histoire de notre parti s’est faite sur cette ossature-là, avec la chair et le sang des nôtres. Nous célébrons l’anniversaire des fusillés de l’Affiche rouge, celui de la Retirada, (l’Espagne compte toujours 130 000 « disparus » qui attendent justice dans les fosses communes) et nous savons que des milliers de vies sont menacées, tout comme dans le monde entier la liberté de décider pour soi. L’impérialisme n’a jamais reculé devant des milliers ou des millions de morts quand il pense pouvoir s’imposer.

Samedi, plusieurs associations avaient convoqué un rassemblement à Paris. Seuls partis présents le POI et la FI qui ont pris la parole. Un groupe de Jeunes communistes était là avec les drapeaux. Celui qui a parlé en leur nom nous a précisé qu’il était petit-fils de Républicain espagnol. Déterminés, mais orphelins de parti (« Mais où est le parti ? Où est le parti ? ») Un crève-cœur. Nous vous posons aussi la question : « Où est notre parti ? »

Nous ne pouvons en rester à cette absence coupable. Pour reprendre les termes du communiqué du PCF, ce n’est pas responsable. Nous vous le disons gravement, en toute responsabilité de militants communistes. Notre parti s’est comporté avec honneur et dignité quand tant d’autres ont disparu, se sont sabordés ou mués en sociaux-démocrates soi-disant de gauche. Et on sait ce qu’il est advenu. Ce qui se joue au Venezuela dépasse les frontières du continent même. L’histoire nous jugera.

Paris le 24 février 2019

José Fort
ex correspondant de l’Humanité à La Havane (1974-1977)
Jean Ortiz
ex correspondant de l’Humanité à La Havane (1977-1980)
Maïté Pinero
ex correspondante de l’Humanité à La Havane (1984-1989)

COMMENTAIRES  

24/02/2019 12:23 par robess73

BEL ARTICLE QUI CONFIRME LE DECES DU PC EN AGONIE DEPUIS LONGTEMPS

24/02/2019 12:25 par Placide

Ou est notre parti ? la question est posée. Mais j’observe que le PRCF et les JRCF, non cités par Jose Fort, Jean Ortiz et Maïté Pinero était là lors de cette manifestation, comme en témoignent les drapeaux bien visible sur les photos et les vidéos.

Oui notre parti est à reconstruire et la renaissance est déjà en marche, les communistes se rassemblent et s’organisent. Justement pour pouvoir agir sans tarder et sans trembler comme la situation l’impose aujourd’hui. C’est bien ce que fait le PRCF

24/02/2019 14:34 par Burel Jean Claude

Juste pour souligner une ressemblance avec l’histoire Européenne des années 1936. Quand la république Espagnole naissante devait faire face à l’agression d’un général nommé Franco, elle demanda au gouvernement français alors représenté par Mr Blum, la restitution de son Or "mis à l’abri en France" afin de faire face à des dépenses militaires pour se défendre face à cette agression fasciste, Mr Blum refusa mais s’empressa de livrer cet or à Franco quelques mois plus tard et ferma les yeux sur l’intervention de la Luftwaffe contre les troupes républicaines ... c’est beau la social démocratie, c’est beau la démocratie à l’américaine ou à l’anglaise ... mais à cette époque le P.C.F. était nettement du coté du peuple !

24/02/2019 16:36 par HUGO

La direction du PCF est de plus en plus fade, euro-complaisante et anti-léniniste. Dès lors, l’appui (sans réserves) qu’elle n’apporte pas au Venezuela bolivarien n’est que la continuité de sa dégénérescence. Quant à son opposition interne, bien positionnée au niveau international, elle reprend de manière atténuée certaines des propositions du PRCF en louvoyant sur les questions de l’UE, de l’Euro et de l’Otan, continuant d’éluder les propositions d’appels communs en direction des masses exploitées de notre pays. N’est-il pas de plus en plus évident qu’il est aussi illusoire de prétendre réformer le PCF du dedans, avec ses liens structurants avec le PGE et sa socialo-dépendance électorale, qu’il est illusoire de croire réorienter du dedans l’UE-OTAN du tandem Merkel - Macron ? Ce même PCF a même pris en son temps la défense du briseur de grèves Tsipras quand le Parti de gauche français a demandé que Syriza soit exclue du PGE ! Sans idéaliser JLM, qui n’a jamais prétendu être communiste, et dont la jeunesse trotskiste est un argument mesquin, force est de constater que sur le Venezuela comme sur d’autres cas de figure, le PCF-PGE est à la droite de la France Insoumise !

24/02/2019 17:33 par Bernard Frederick

Espérons que la nouvelle direction du Pcf saura écouter ces trois journalistes grands spécialistes de l’Amérique latine. Je salue leur initiative.

24/02/2019 17:49 par ozerfil

"Le communiqué du PCF ne mentionne pas le nom de Maduro, ni de son gouvernement légitime"...

Où puis-je vomir ?!!

24/02/2019 18:13 par jean-marie Défossé

Merci à Maïté Pinero , à José Fort et à Jean Ortiz pour cette lettre ouverte à la direction du PCF .
Personnellement , je trouve leurs critiques lancées à l’encontre de la direction du PCF trop modérées !
S’il ne tenait qu’à moi , je serais beaucoup plus incisif , voire grossier .
Il y a trop longtemps que la direction du PCF n’est que la 5ème roue du carrosse français et se complaît à y rester pour ne pas être confrontée à de réels problèmes de gouvernance .
Toujours au détriment de la sincérité militante de la base et suivant les époques , soit nous avons eu des clowns comme dirigeants , soit des incompétents , soit des vendus prêts à se fondre dans le moule très rassurant de l’impérialisme aux gros muscles .
Ils ne doivent plus avoir de chauffage Place du Colonel Fabien car la frilosité militante et l’engourdissement de nos dirigeants communistes sont maintenant avérés chroniques et fortement ancrés .
A ce stade , il leur faudrait une thérapie génique de choc afin de modifier leurs gênes infectés .

24/02/2019 20:01 par Claude

Je suis le fils de parents républicains espagnols, mon père fut condamné à mort par franco puis emprisonné pour 30 ans et gracié au bout de cinq ans.(une longue histoire)
Dans les années soixante l’URSS, Cuba ses guérilleros étaient sa revanche et sa fierté.
Le dimanche après midi on se retrouvait dans la bourse du travail pour la projection de films soviétiques.
Personnellement je suis arrivé en France avec ma mère et ma sœur en 1951 (j’avais 5 ans) sous un faux nom pour retrouver mon père bucheron dans les landes.
J’ai connu le racisme, mais aussi des personnes généreuses et humanistes.
Aujourd’hui, les événements au Venezuela me rappellent avec tristesse mon enfance et surtout le parcourt digne de mes parents.
C’est une période que je n’oublierai jamais !!
La révolte contre ces fascistes et le soutien à ces peuples agressés sont un devoir pour nous les prolétaires, fiers de nos anciens.

25/02/2019 10:24 par Berit-Debat

Je crois bien que la position du PCF ne se résume pas à la déclaration du 24 Janvier il y a aussi celle plus récente du 4 Février ci jointe ou chacun pourra se faire une idée plus précise du soutien du PCF au président Légitime du Venezuela Maduro car il est toujours bon de mettre à la connaissance du lecteur le texte à critiquer
«  Face aux violations du droit international, privilégier la voix du dialogue et de la paix  »

Dans un Venezuela au cœur de la stratégie néo-impérialiste de l’Administration Trump en Amérique latine, s’affrontent les questions de légalité et de légitimité dans les différentes mobilisations populaires.

Alors que les forces progressistes arrivées au pouvoir dans de nombreux pays latino-américains n’ont eu de cesse à résoudre les problèmes de pauvreté, d’inégalités, de reconquête et préservation des souverainetés nationales en œuvrant à des types de coopération nouveaux face aux États-Unis, une réalité s’impose : la détérioration économique/sociale issue d’une crise due en partie à des erreurs stratégiques d’un pouvoir vénézuélien, qui au-delà de privilégier la seule richesse du pétrole n’a su sortir la maîtrise économique des mains d’une bourgeoisie oligarque.

Aubaine pour les spéculateurs de tout genre en quête de renverser un pouvoir bolivarien qui s’est fragilisé en affaiblissant les capacités productives, accélérant sa dépendance sur des produits de première nécessité, qui leur a donné prise pour organiser pénurie, corruption, marchés parallèles, immigration.

C’est sur ces braises que l’opposant Guaido a imposé son coup de force en s’autoproclamant « président légitime ». Offensive couplée d’une ingérence et bataille idéologique extérieure hors norme s’attaquant à la souveraineté populaire menaçant la paix intérieure du Venezuela, mais également régionale au regard des évolutions au Brésil et en Colombie.

Un facteur unit encore une grande partie de la population y compris de l’opposition qui ne veulent ni d’une guerre civile, ni d’une intervention étrangère : celui du respect de la souveraineté nationale face à des États-Unis qui veulent rayer l’idée de nation et remettre en cause l’unité territoriale du pays. Guaido et Trump appellent l’armée à lâcher Maduro en leur promettant l’amnistie. Celle-ci, pour sûr, jouera un rôle déterminant dans la crise actuelle où des affrontements massifs sont à craindre.

Le blocus économique décidé par Trump -qui n’en n’est plus à soutenir un coup d’État mais à l’organiser- ; dans sa mise en garde dernièrement, contre l’impact négatif de mesures coercitives unilatérales, Idriss Jazairy, rapporteur spécial de l’ONU a déclaré « ce n’est pas la réponse à la situation politique du Venezuela » en rajoutant « l’utilisation de sanctions de la part de pouvoirs extérieurs pour renverser un gouvernement élu est en violation de toutes les normes du droit international » et « l’urgente nécessité pour tous les acteurs concernés de participer à un dialogue politique inclusif et crédible pour aborder la longue crise que traverse le pays, dans le plein respect de l’état de droit et des droits humains ».

En ce sens, la reconnaissance de Guaido comme président légitime par les États-Unis et certains membres de la communauté internationale, dont la France contribue à mettre de l’huile sur le feu.

Des voix montent pour la paix : sur 33 pays latinos, seulement 14 reconnaissent Guaido comme président légitime, le Mexique et l’Uruguay ont proposé leur médiation pour aller vers un accord politique de sortie de crise ; une main tendue à laquelle Maduro a répondu positivement tout en proposant de nouvelles élections législatives sur la base d’un réel débat politique en réponse à l’ultimatum européen. 120 universitaires et intellectuels latino-américains et européens viennent de signer un appel international pour aller vers une solution négociée. C’est le sens du blocage imposé à la requête des États-Unis au Conseil de sécurité de l’ONU par la Russie, la Chine et Cuba entre autres dernièrement.

C’est également la voix particulière du PCF qui n’en reste pas à afficher une solidarité de principe avec le gouvernement et Maduro sur la seule base que leur politique proclame la poursuite de la révolution bolivarienne ou parce qu’ils sont dans le viseur de Donald Trump ; mais qui, en appelant à favoriser le dialogue, prend position sur les faits à l’aune des idées politiques qu’il défend : l’émancipation humaine et sociale, les droits et libertés humaines et politiques, la défense des souverainetés populaire et nationale, la lutte contre les intérêts privés, la criminalité en col blanc, et la captation des richesses nationales par les multinationales et le secteur privé, de même que l’intégrité des territoires ; le rejet des ingérences militaires et politiques, et de la déstabilisation par la violence qui est la tactique choisie par certains secteurs de l’opposition à Maduro.

Réunir les protagonistes de ce conflit autour d’une table pour une négociation serait une issue pacifique, préférable pour les Vénézuéliens qui souffrent considérablement.

Laurent Péréa
membre du Conseil national du PCF

25/02/2019 12:46 par Vert Jaune

Et Ian Brossat, que dit-il ? Quand il a finit de faire la cuisine !!

25/02/2019 17:49 par bostephbesac

Lu sur le journal L’ Equipe du jour, en page 27 : "Asprilla tacle un faux Maduro" . Cet imbécile de (probablement ) millionnaire, peut-être milliardaire (Justino Asprilla (ancien attaquant colombien)) est parfaitement "lavé du cerveau/pro- capitaliste ultra-libérale" . Il a cru lire un message de Maduro sur twitter . En réalité, c’ était un faux compte, mais sa méprise montre tout : "les putes, assassin" (en croyant avoir affaire à Maduro (le vrai)) . On attend de voir s’ il mettra ses convictions "en route", en venant "sur le terrain" (j’ en doute) . Mais on voit dans ses propos tout le mépris "de classes" et son lavage de cerveau.

25/02/2019 18:39 par Freychet Jack

D’abandon en abandon des fondamentaux de classe le PCF est devenu social démocrate alors que Charles de Courson, le petit fils du seul député de droite ayant refusé de voter les plein pouvoirs à Pétain évoque parlant du gouvernement actuel un régime vichyste. Appréciation que je partage sans réserve j’ai même nombre d’argument pour la justifier .
J’ai été membre ce parti de durant de nombreuses années, maire 16 ans, lassé de ses dérives je rendu mon mandat en 1998, par la suite rien ne m’a incité à reprendre ma carte.Je n’en attends plus rien sinon qu’il disparaisse condition sine qua non pour qu’il renaisse de ses cendres.
J’ajoute que j’ai laissé mon déroulement de carrière dans les piquets de grève, aujourd’hui, à 83 ans, je regrette que mon état de santé ne me permette pas d’accompagner les gilets jaunes aussi souvent que je je souhaiterais.
Je reste néanmoins d’un optimisme mesuré certes, car je n’oublie pas que le PCF, interdit en 1940, ses militants pourchassés, condamnés, déportés, fusillés a été 3 ans en mesure de traiter d’égal à égal avec la droite républicaine. Mais il est vrai que les hommes, les femmes aussi ne sont plus les mêmes.
Mais puisqu’il faut faire court...

25/02/2019 20:13 par rey

Grotesque ! Pourquoi pas une lettre ouverte au président Macron pour lui demander, en pleurnichant, de retrouver la ferveur républicaine des premières années de la Révolution ? Il y a encore, début 2019, des cornichons qui se figurent qu’ avec ce genre de geignardises, ils convaincront le PCF de renouer avec son glorieux passé ?

25/02/2019 20:43 par Danael

Je ne sais pas mais le PCF a l’art de donner des leçons aux autres révolutions avec les mots les plus sirupeux et insipides qui puissent exister sur terre et souvent complètement hors sol. Rien à voir avec la dure réalité d’un affrontement de classes au Venezuela dont celui qui tire la ficelle est le plus grand et puissant empire au monde et le plus pervers. De quel dialogue et de quelle paix alors parlez-vous donc ? Qui les refuse ? Qui menace de mort Maduro ? Qui mitraille aux frontières pour envahir le Venezuela ? Qui opère pour affamer le peuple ? Qui l’insulte ensuite en le traitant comme un mendiant. Oui le peuple vénézuélien souffre et il a déjà fait preuve de beaucoup de discipline, de beaucoup de dialogue et de désir de paix mais il y a des lignes qu’il ne veut pas qu’on franchise et c’est celles qui concernent sa souveraineté. La paix sociale et le dialogue, vous l’assumerez comment chez vous en France quand ce ne sera plus possible ?

25/02/2019 22:31 par juan

durant les événements de 2003 à Cuba c’était la même chose , il faut respecter les droits de l’homme que disait Marie Georges Buffet à la télé à une émission chez Ardisson , c’est comme si l’histoire se répétait ...
la direction reste congelée depuis la chute du mur , la chute de l’URSS , la mutation camarade !!! avec Robert Hue , Fiterman avec un passage au PS
disparition de la faucille et du marteau pour une étoile VIP , ça aussi à la hussarde !
la représentante à l’international du PCF il y a quelques temps en appelait à l’ONU pour résoudre la situation au Venezuela , et en France alors on s’en remets à qui ? troupe française en Syrie sans aucune légitimité ...
ou es tu PCF ? tout ça manque de conviction !
il faut rendre le PCF à ses militants avec ou sans carte !!!!

25/02/2019 23:59 par alain harrison

Bonjour.

Le peuple chaviste est d’une grande patience face aux manoeuvres de la droite qui ne respectent aucun terme.
L’autre parti du peuple est suiviste. Là réside la fracture que connaît chaque pays du monde dont la France.
Une partie du peuple s’investi, l’autre profite et trahis. Voilà bien le dilemme de chaque époque face aux avancés révolutionnaires.
La question est comment en finir avec cette fracture ?

La crise Vénézuélienne concocté depuis les US-occident.

« « Idriss Jazairy, rapporteur spécial de l’ONU a déclaré « ce n’est pas la réponse à la situation politique du Venezuela » en rajoutant « l’utilisation de sanctions de la part de pouvoirs extérieurs pour renverser un gouvernement élu est en violation de toutes les normes du droit international » et « l’urgente nécessité pour tous les acteurs concernés de participer à un dialogue politique inclusif et crédible pour aborder la longue crise que traverse le pays, dans le plein respect de l’état de droit et des droits humains ». » »

« « « « l’urgente nécessité pour tous les acteurs concernés de participer à un dialogue politique inclusif et crédible pour aborder la longue crise que traverse le pays, dans le plein respect de l’état de droit et des droits humains ». » » » » »

Mais qui sont les acteurs concernés, sinon le Peuple.
Il y a eu l’élection de l’ANC :
L’Assemblée nationale constituante est l’assemblée constituante du Venezuela élue lors des élections du 30 juillet 2017, sans participation de l’opposition majoritaire. L’Assemblée est à 100 % favorable au régime de Nicolás Maduro.
Wikipédia

Et bien comme on dit les absents ont toujours tort.

Le PCF en taisant ceci, démontre encore une foi sa mauvaise foi.
Même l’Humanité ne fait pas mieux, pour ce que j’ai pu y lire.

Le PRCF a au moins un début d’ouverture en regard du dogmatisme communisme, qui a bien des égards ressemblent à celui de la religion. Je parle du principe dogmatique, rigidité, ayant la Vérité, etc.....
Marx a eu l’intelligence du rapprochement entre l’Évolution Naturelle et les conflits de classes, qui demeurent une vérité, encore plus aujourd’hui, dans ce sens, que nous continuons d’ignorer les leçons de l’histoire et leur signification, donc des solutions adéquates à prendre pour mettre un terme aux conflits que nous perpétuons en ignorant la réalité. Korzybski a été pourtant claire : nous prenons la carte pour le territoire.
Einstein :
“Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau.”

Je crois que personne ne comprends ce qu’il a dit.
Simple : voyez ce qui se passe, c’est comme au bon vieux temps, toujours la même pièce.
Mais, méditez sérieusement sur l’Évolution naturelle, l’échelle du temps de l’homme, de l’hominisation (l’époque de l’ignorance), puis tout le cheminement de nos ancêtres qui ont élaboré les différentes cultures et croyances (connaissance versus ignorance inhérente aux cultures), et le perpétuel modus operandi (les guerres) dont, AUJOURD’HUI, nous sommes nullement affranchi, mais les deux pieds en plein dedans. À chaque époque correspond ses croyances (mythes, ignorances, conditionnement et manipulation pour le pouvoir sur l’autre, sans parler de la sincérité de la part des croyants___ nous devons apprendre sur ce que nous sommes), ses découvertes qui donnent accès à des bouts d’intelligence (un terme très difficile à saisir, à rationnaliser), une matière volatile à l’inverse de la pensée articulée, que nous inscrivons dans la pierre, aujourd’hui sur un écran, qui elle semble immuable. Et pourtant la pensée est un magicien.
Bonne méditation.

26/02/2019 09:13 par hf

Merci Berit Debat pour ta contribution qui, je l’espère, sera lue par tous ceux qui nous critiquent par avance.

26/02/2019 13:16 par hf

A lire dans "l’Humanité" deux articles des 25 et 26 février. Lisez <les, achetez l’Huma si ce n’est fait, elle en a besoin.

26/02/2019 13:19 par hf

Rey, ta réponse intervient 10h après la précision de Berit Debat, l’as tu lue ? Si oui comment définir ta réponse ?

26/02/2019 14:35 par chb

Le PCF a accompagné le gouvernement sur les agressions contre la Côte d’Ivoire, la Yougoslavie, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie, l’Iran etc.
Alors c’est un progrès sans doute si sa voix particulière appelle Maduro au dialogue avec le putschiste marionnette du Capital et de Washington. Il propose ses bons offices pour éviter à Guaido le tribunal et le peloton, c’est chic.
Un jour, le PCF appellera peut-être Macron autour d’une table pour une négociation avec Jojo le gilet jaune. Puis avec al Qaeda et al Assad. Et, à la St Glinglin, avec les partenaires sociaux... et avec Anticor ?

26/02/2019 16:46 par juan

je trouve étrange Laurent Perea ; il demande à Nicolas Maduro élu par le peuple de ce qu’il n’exigerait de Macron qui est en train de démolir au marteau piqueur le model social qui date du CNR
en 2003 je dis bien c’était la même chose pour Cuba de la part de la direction du PCF qui condamnait la révolution cubaine , aujourd’hui un coup d’état est organisé avec l’aide d’un pays étranger avec des miliciens arrivant de partout au Venezuela au mépris de souveraineté du pays ; elle la direction du PCF parle aussitôt de droits de l’homme ? et à présent c’est silence radio , c’est tout juste si le PCF n’ attends pas que le journal le monde par la plume de Paranagua donne le LA pour hurler avec les loups
n’avons nous pas nous pays riche de graves problèmes en France avec des milliers de citoyens dans la misère et ceux qui vivent dans la rue , avec une fraude fiscale de plusieurs milliards d’euro , Nicolas Maduro n’exige rien de la France , ne demande pas à Macron de se mettre à une table pour résoudre avec les gilets jaunes , avec la CGT, avec les partis politiques entre autres tous les problèmes sociaux et économiques , ne parle pas des droits de l’homme bafoués en France que je sache !

26/02/2019 18:18 par HUGO

@ Berit – Debat et HF
Entretien Bourdin / BFM / Brossat - (Brossat tête de liste du PCF-PGE aux Européennes, n’est pas “fan de Maduro” !)

Décidément les naufrageurs de L’Humanité veulent aussi dynamiter l’internationalisme.
A l’heure où l’impérialisme étasunien et ses alliés fascistes brésiliens et colombiens, attaquent le Venezuela bolivarien et son président légitime Nicolas Maduro, à l’heure où Macron et l’UE participent à la coalition contre-révolutionnaire et anti-démocratique contre Maduro, Brossat la tête de liste de l’ ex-PCF trahit de façon grossière toute l’histoire et tous les principes des communistes.
Imaginons : à la veille de Stalingrad un responsable du PCF déclare ” Je ne suis pas fan de Staline”. A la veille du 11 septembre 1973, un responsable communiste déclare “Je ne suis pas fan d’Allende”. A la veille de Thermidor un responsable Sans-Culotte déclare “Je ne suis pas fan de Robespierre”. Comment appeler cela sinon une lâcheté et une faute politique absolues.
Non parce que Staline, Allende ou Robespierre comme Maduro sont exempts de critiques. Mais parce qu’une barricade n’a que deux côtés et que lorsque l’ennemi de classe attaque et promet que les militants bolivariens et communistes seront « pendus ou brûlés », on serre les rangs. C’est une question de dignité et d’honneur : vous n’avez ni l’une ni l’autre, monsieur Brossat.

26/02/2019 20:32 par rey

A l’ attention de "HF " : j’ avais effectivement ignoré le communiqué sans intérêt de "Bérit-Debat" ( pas sûr de l’ orthographe exacte : ceux qui ont lu ce texte péniblement auto-justificatif comprendront que je n’ aille pas perdre mon temps à vérifier....). J’ ai par contre relu plus attentivement le texte d ’ Ortiz et de ses collègues et je suis étonné de la justesse de ma réaction spontanée : au moins 2 paragraphes de ce texte confirment que leurs auteurs n’ ont toujours pas réalisé que le PCF est passé de l’ autre côté de la barricade. § 7 : " Le communiqué du p... c.. f... n’ est pas à la hauteur de la gravité ... etc...".Effectivement, c’ est le moins qu’ on puisse dire ! Par contre, il est tout à fait à la hauteur des trahisons perpétrées depuis plus de 40 ans par de curieux "communistes" qui ont choisi le côté du plus fort ( Etats-Unis, U.E., Israël, pétromonarchies...).
§ 12 : " La timidité du communiqué du PCF nous consterne et nous bouleverse... " Pauvres choux ! Déconsternez-vous donc et commencez à réfléchir au traitement qu’ il faudra réserver à ceux qui ont trahi si manifestement la cause du peuple.

27/02/2019 15:11 par joel

A CHB
Tu dois confondre le PCF avec Mélenchon qui, lorsqu’il était sénateur socialiste a soutenu toutes ces interventions militaires. Pour ce qui est du PCF renseigne toi davantage. Le texte du PCF de fin fevrier me convient. Il critique de la façon la plus claire le projet américain d’intervention militaire. Indépendamment de cette urgence, il faut également regler la situation économique explosive qui ne peut durer. Le peuple vénézuelien est réellement en difficulté. Nous savons tous le role de l’impérialisme dans cette situation et demander la médiation d’un tiers ( l’ONU) pour la résoudre me semble une solution pertinente, mais si quelqu’un en a une meilleure qu’il le dise. Enfin, s’il y a d’indéniables acquis sociaux grace à Chavez, il ne faut pas fermer les yeux sur la réalité de la corruption.

27/02/2019 19:06 par legrandsoir

Quand le blé est sous la grêle, on adore ce genre de commentaire qui ment sur Mélenchon et se termine insideiusement par une mise en cause des Bolivariens.
Prenez la peine de lire ce qui suit et rêvez que la section du PCF chargée de la politique extérieure permette un communiqué de cette clarté et de cette solidarité. : https://melenchon.fr/2019/02/26/la-paix-en-europe-commence-au-venezuela/?fbclid=IwAR1V4Mn058ZAXllv8rZffJ9J1jkzyZB2ipplRQBXaKl-vqhTuIp_u9IuOOk

27/02/2019 19:56 par maite pinero

Ci-dessous, un nouveau communiqué du PCF. Il appelle, entre autres, les militants à se mobiliser.
http://www.pcf.fr/actualite_stop_l_escalade_de_la_violence_au_venezuela?fbclid=IwAR0sejLbxbp7KG0K9Dwshp2iBUZKo_jUtazWx4Q0JjyuJvP1m5bXI

27/02/2019 21:28 par joel

A aucun moment je n’ai mentionné le peuple bolivarien et comme vous je suis tres inquiet pour ce qui peut lui arriver ; je soutiens sans la moindre hésitation le pouvoir en place et tous les camarades sud américains qui vont affronter de terribles épreuves. Mais nous sommes ici, devant nos ordinateurs et nous pouvons, je pense , évoquer la réalité de la situation sans que cela altère ce soutien. La référence au Mélenchon d’avant 2005 est une réaction contre le flot de haine anti PCF des nombreux commentaires précédents.

28/02/2019 00:38 par chb

@ Joël
La position du PCF exprimée le 26-02 me convient, même si je la trouve tardive.
Appeler « ses militants à manifester sous toutes les formes leur solidarité avec le peuple vénézuélien et son gouvernement légitime »,
et mentionner la litanie de changements de régime perpétrés par Washington, dont le putsch contre Maduro serait la 68° occurrence,
c’est correct. Quant à JLM, qui a un passé à rattraper, il a su voir et dénoncer les intentions impérialistes cette fois. Les gilets jaunes, si peu soucieux de respecter les compromis et le pragmatisme de ceux qui aspirent au pouvoir, ont certainement aidé les pontes à appeler un chat un chat : pourvu que ça dure. Et pourvu que cela aide la France à se démarquer de l’humanitaire à la Trump.

28/02/2019 08:22 par Vigie rouge et insoumise

@chb

Quant à JLM, qui a un passé à rattraper, il a su voir et dénoncer les intentions impérialistes cette fois

Ne jouez pas à ça ! On risquerait de vous ressortir l’époque où le PCF avait laissé tomber Cuba comme une vieille chaussette tandis que les USA pointaient leurs canons.
Sur Mélenchon et le Venezuela, lisez ça et dites-moi ce qu’il y a à jeter : https://melenchon.fr/2019/02/26/la-paix-en-europe-commence-au-venezuela/
.

28/02/2019 23:56 par juan

contre le flot de haine anti PCF des nombreux commentaires précédents.
Hum camarade samedi matin à ST mich juste la Jc
permets moi de te dire que je n’ai vu strictement aucun drapeau du PCF , ni de membres dirigeants , parce que moi j’y étais !
c’est vrai 11 heures peut être l’heure de l’apéro ?

01/03/2019 02:49 par alain harrison

Bonjour.

« « Ian Brossat, tête de liste du PCF-PGE aux Européennes, n’est pas “fan de Maduro” ! » »
http://mouvementcommuniste.over-blog.com/2019/02/l-union-europeenne-est-une-passoire-fiscale-ian-brossat-chez-jean-jacques-bourdin.html
https://www.youtube.com/watch?v=IBIzWTnTUKY&feature=player_embedded
Le PCF n’a pas encore compris : les 4 sorties sont incontournables pour sortir du labyrinthe. C’est quoi son problème.
Il faut affaiblir l’UE, le PCF ne l’a pas compris ?
Tien Macron fait des émules et des trucs politiques : Un jeune PCF à L’UE...….
Moi, je n’y crois pas.
Les militants du PCF !!!!!!!!

En tout cas Bourdin très représentatif des OUI MAIS

01/03/2019 03:22 par alain harrison

Bonjour.

CADTM (tombe-t-il dans un piège grotesque ?). Je leur ai envoyé ceci, ma réaction.

http://www.cadtm.org/Nicaragua-Lettre-ouverte-a-Daniel-Ortega-pour-exiger-la-fin-de-la-repression-et

Lettre ouverte à Daniel Ortega pour exiger la fin de la répression et la libération des prisonniers politiques - cadtm.org
Amaya Coppens est emprisonnée à Managua comme prisonnière politique. Elle est étudiante en médecine à l’université de León. Monsieur le Président, Nous sommes des personnes militantes, des anciens volontaires et responsables d’associations et d’Organisations Non Gouvernementales ...
www.cadtm.org

De : harrison alain
Envoyé : 28 février 2019 20:19
À : info@cadtm.org
Objet : Ange et démonisation !!!!!!!!

Bonjour.

Au sujet de
Nicaragua : Lettre ouverte à Daniel Ortega pour exiger la fin de la répression et la libération des prisonniers politiques
16 février par Collectif de militants/tes de la solidarité en Belgique avec le peuple du Nicaragua

Ma réaction :
La photo d’une ange aux cheveux bouclés….. Ça me dérange, et __en même temps__ en même temps ça me rappelle l’affaire des couveuses lors de l’invasion du Koweït par l’Irak, dont on s’aperçu __ le fake news__. Il s’agissait d’un montage avec la fille

« « En fait, ce témoignage était entièrement faux. La jeune fille, coachée selon certaines sources3 par Michael Deaver ancien conseiller en communication de Ronald Reagan, s’appelait Nayirah al-Ṣabaḥ , et était la fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington Saud bin Nasir Al-Sabah. L’association Citizens for a Free Kuwait (en), organisée par le gouvernement du Koweït exilé avait commandé cette campagne à la compagnie de relations publiques Hill & Knowlton (en) (pour la somme de 10 millions de dollars4). » »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_couveuses_au_Koweït.

Heureusement, les vraies info sont conservées

Et combien d’ONG et de personnalités (voir la liste) suivent le vent. Ce n’est ni la première ni la dernière supplication humanitaire… attention aux faux.

Oui vraiment une ange aux cheveux bouclés ?????
Amaya Coppens est emprisonnée à Managua comme prisonnière politique. Elle est étudiante en médecine à l’université de León.

Soyons très alerte, c’est tout.

Mais je vais poser la question sur plusieurs site.

Merci de votre attention
Alain harrison
Québec

01/03/2019 16:34 par Geb.

Je pense que je vais me faire taxer d’outrancier" mais je n’arrive pas à croire qu’il y ait autant de commentaires pour souligner ce qui est la réalité que et tout le Monde sait ou devrait savoir dans le landernau qui peut encore prétendre à être "révolutionnaire" : Soit que le P(C)F actuel n’a plus rien à voir avec un "Vrai parti communiste léniniste".

Mais ça c’est pas nouveau. Le PCF est "mort" en tant que tel le jour où il a adopté le rejet de la notion de "Lutte de Classe", la notion de "Dictature du Prolétariat", et adhéré au PGE. Utilisant les mêmes méthodes que nos pires ennemis en faisant un amalgame vénéneux entre le mot "Lutte" et la notion de "guerre" et le mot "Dictature de la Majorité des exploités", soit la vraie démocratie, et la notion de "Totalitarisme bourgeois" de la minorité exploiteuse sur la majorité à travers de urnes truquées.

Heureusement certains camarades ont relevé le flambeau, tels ceux du PCRF qui ont gardée la ligne sans faillir. Merci à eux.

Et de grâce, qu’on cesse de parler du PCF comme d’un "Parti communiste". Et même d’en parler tout simplement. Il y a longtemps que les dirigeants de ce Parti sont à la droite idéologiquement de la SFIO de 1956...

Pour mon compte rien que d’y penser ça me fait mal pour mes camarades militants ainsi que pour mes parents qui heureusement pour eux n’ont pas eu à connaître cette ignominie usurpatrice...

03/03/2019 14:42 par sahb

« les purges staliniennes » waouh !!!
c’est pas avec ceux qui ont GOBÉ les plus grosses couleuvres de la propagande anticommuniste qu’on va reconstruire un vrai Parti Communiste fier de son histoire glorieuse ! Entre les traîtres du P"c"F et les idiots utiles du politiquement correct (il faisait beau à Cuba ? mince !) on est très très très mal barrés !!

03/03/2019 18:30 par Fadi Kassem

Rectification du PRCF sur des propos tenus dans la « lettre ouverte à la direction du PCF »

Ce dimanche 24 février 2019 a été publiée une lettre ouverte à la direction du PCF, que nous pouvons retrouver au lien suivant : https://www.legrandsoir.info/a-propos-du-venezuela-lettre-ouverte-a-la-direction-du-pcf.html Nous partageons entièrement la colère des camarades José Fort, Jean Ortiz et Maïté Pinero à l’encontre d’une direction du PCF – qui, rappelons-le, vient tout juste de se renouveler à la suite du « congrès extraordinaire » de l’automne dernier et qui annonçait pour certains une vraie « révolution » au sein du PCF... – incapable de se prononcer clairement en faveur du président légitimement élu, Nicolas Maduro, au nom du principe de la souveraineté nationale et populaire et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, autant de droits garantis par la charte de l’ONU. De même, nous approuvons le combat anti-impérialiste des auteurs de la lettre, combat anti-impérialiste porté depuis sa création en 2004 par le PRCF, et qui s’exprime par le biais d’un tract mis en ligne sur le site Initiative communiste le 26 janvier : https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/signez-la-petition-contre-trump-macron-et-bolsonaro-defendons-la-democratie-et-lindependance-de-la-republique-bolivarienne-du-venezuela-et-son-president-legitime-nicolas-maduro/ Ce tract était d’ailleurs proposé pour signature à toutes et tous les camarades présents ce samedi 23 février 2019 à la fontaine Saint-Michel à Paris...

Ce qui amène le PRCF à s’étonner de l’affirmation suivante : « Samedi, plusieurs associations avaient convoqué un rassemblement à Paris. Seuls partis présents le POI et la FI qui ont pris la parole. Un groupe de Jeunes communistes était là avec les drapeaux. Celui qui a parlé en leur nom nous a précisé qu’il était petit-fils de Républicain espagnol. Déterminés, mais orphelins de parti (« Mais où est le parti ? Où est le parti ? ») Un crève-cœur. Nous vous posons aussi la question : « Où est notre parti ? » » Car le PRCF était bel et bien présent, en attestent des photographies où se retrouvent les drapeaux du Pôle ; de même, les auteurs n’ont-ils pas entendu/écouté la prise de parole du PRCF, condamnant sans équivoque l’impérialisme frappant le Venezuela bolivarien, Cuba socialiste, la Bolivie de Morales et le Nicaragua sandiniste – au sujet duquel a été rappelée cette déclaration de guerre à peine voilée de Donald Trump de fin novembre dernier : « le Nicaragua constitue une menace extraordinaire et inhabituelle pour la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis, et par conséquent nous proclamons l’urgence nationale face à cette menace » –, mais aussi rappelant la fascisation touchant, au-delà de l’Amérique latine, l’Europe, à commencer par la France ; et de conclure par un « VENCEREMOS ! » après avoir affirmé que « défendre le Venezuela bolivarien, Cuba socialiste, la Bolivie de Morales et le Nicaragua sandiniste, c’est aussi NOUS DEFENDRE contre la fascisation et les agressions de l’impérialisme yankee. » Le passage de cette lettre est d’autant plus surprenant que la prise de parole du PRCF, annoncée par l’une des organisatrices et rappelé par l’intervenant représentant le PRCF, est intervenue à la suite de la prise de parole du... jeune camarade de la JC.

Le PRCF et son mouvement de jeunesse les JRCF espèrent qu’il s’agit d’une erreur malencontreuse de la part des auteurs de la lettre ouverte à la direction nationale du PCF et demandent la rectification du propos, en incluant le PRCF dans les formations politiques présentes sur place. Cela n’empêche nullement le PRCF et les JRCF de réaffirmer leur appui à cette lettre totalement bienvenue afin de dénoncer l’absence d’une position univoque sur un sujet aussi grave que l’offensive de l’impérialisme fascisant à l’encontre des régimes progressistes et souverains d’Amérique latine. Pour leur part, le PRCF et les JRCF se trouveront toujours du bon côté de la barricade et sans aucune ambiguïté dont profiterait l’impérialisme fascisant avec ses ramifications – à commencer par la mortifère « Union européenne » et l’OTAN, bras armé de l’impérialisme –, dont la menace s’étend au-delà de l’Amérique latine.

Fadi Kassem
Membre du secrétariat national du PRCF

04/03/2019 13:37 par Autrement

Je trouve tout-à-fait justifiée la démarche de Fadi Kassem : le texte, par ailleurs excellent, de la lettre au PCF (CR de la manifestation pour la légitimité de Maduro et contre les sanctions et ingérences iniques des USA), devrait être rectifié pour faire mention de la présence du PRCF.

Mais comment se fait-il qu’averti de cette manifestation, le PRCF n’ait pas pris contact avec les organisateurs pour annoncer sa participation ?
Et comment se fait-il que les organisateurs n’aient pas accueilli solidairement le PRCF et pris en compte cette participation ?
Cette double démarche n’aurait-elle pas été un premier pas réciproque vers la constitution d’un Front antifasciste qui devient de plus en plus urgent ?
J’ai bien une petite idée sur la réponse à ces questions...
Les éventuelles divergences de prospective devraient, à ce niveau, disparaître au profit de l’unité d’action pour un changement radical de politique en France, à l’intérieur comme à l’extérieur.
La rectification demandée ne pourrait-elle pas être l’occasion d’une rencontre fructueuse ?

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