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Le double effet « Taser », ou le retour d’Alliot-Marie

En janvier 2011, lors de l’éclosion du « printemps tunisien », Mme Alliot-Marie proposa benoîtement à l’Assemblée Nationale que notre immense « savoir faire » policier fut mis au service du dictateur Ben Ali.

Las ! L’un de ces hasards de l’Histoire que la dame n’avait pas prévu malgré son habileté politique fit que la révolte du peuple tunisien devint très « tendance » en Occident démocratique. Prise à revers, Mme Alliot-Marie fut désavouée, et M. Ben Ali ne fut pas sauvé par nos « forces de sécurité ».

Mais notre admirable « savoir faire », lui, ne se perdit pas. Il s’est même enrichi depuis ce temps de nouvelles armes « sub-létales » dénoncées par de nombreuses associations et par une commission sénatoriale (https://www.senat.fr/leg/ppl10-087.html).

Et c’est aujourd’hui au démantèlement des réflexions qui à « nuitdebout » s’interrogent sur la démocratie française, et des mouvements sociaux de l’hexagone qui s’opposent à la loi « Travail » que le pouvoir socialiste utilise ces compétences.

Et de fait, le développement de ce savoir-faire a toujours été fait pour cela et non pour notre « sécurité » : on ne sache pas que les terroristes, quelle que soit leur obédience, se soucient des flashballs et autres taser.

Le véritable adversaire de tout pouvoir est bel et bien l’opposition politique radicale susceptible de le mettre en cause, et non la délinquance ni même le terrorisme. Si ceux-ci peuvent un temps le déstabiliser, nous voyons clairement que les ténors du pouvoir ont appris de longue date à s’emparer à leur profit de leurs effets pour justifier un contrôle accru et une politique sécuritaire renforcée, voire un « état d’urgence » perpétuel...

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La face cachée de Reporters sans frontières - de la CIA aux faucons du Pentagone.
Maxime VIVAS
Des années de travail et d’investigations (menées ici et sur le continent américain) portant sur 5 ans de fonctionnement de RSF (2002 à novembre 2007) et le livre est là . Le 6 avril 2006, parce que j’avais, au détour d’une phrase, évoqué ses sources de financements US, RSF m’avait menacé dans le journal Métro : " Reporters sans frontières se réserve le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice". Au nom de la liberté d’expression ? m’étonné-je. Quoi qu’il en soit, j’offre aujourd’hui au libre débat (...)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
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Ces villes gérées par l’extrême-droite.
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