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Les sionistes sont-ils des vampires ?

Tout d’abord, merci d’être tombé dans le piège d’un titre provocateur.

Il existe une petite série que j’aime bien, "What we do in the shadows" de Jemaine Clement et Taika Waititi (aucune idée si la série est diffusée en France). C’est une série tournée dans le style faux documentaire, caméra sur l’épaule, où une "équipe de tournage" suit un groupe de vampires qui vivent en colocation à New York. Les vampires, totalement inadaptés à la vie moderne, sont habillés et s’expriment selon les codes de leurs époques d’origine respectives. Sauf un. Le terrifiant Colin Robinson, une des meilleures trouvailles de la série (voir la photo).

Colin Robinson est un vampire, certes, mais pour se nourrir il ne sucera pas votre sang mais votre énergie. Et sa technique est redoutable. Avec un air débonnaire, il s’approche de ses victimes - dans un transport en commun, ou dans des bureaux - et engage une conversation à l’apparence banale. Très banale. Trop banale. Désespéramment banale. Et surtout interminable. Sa victime aura beau tenter une diversion, Colin Robinson saura la ramener dans sa toile où il lui délivrera sur un ton morne une litanie de banalités qui aboutira sans faille à la lente et inexorable extinction cérébrale de la proie qui s’endormira, épuisée. Colin Robinson est ce qu’ils appellent un vampire d’énergie.

Il ne rencontrera qu’une fois un adversaire à sa hauteur (autre trouvaille de la série, toujours la photo), Evie Russell. Evie aussi est un vampire mais qui se nourrit de la compassion. Un vampire émotionnel, quoi. A la différence de Colin, qui peut parler de tout et littéralement de n’importe quoi, Evie ramène toujours tout à elle. Elle capte sa proie en racontant ses malheurs. Plus sa victime paraît insensible et plus ses histoires tournent au tragique. La victime se retrouve paralysée et ne sait comment se défiler. On sent dès le début de la partie que la victime n’a aucune chance. Même Colin le terrible succombera.

Si ces deux-là avaient eu un enfant, je me demande ce que cela aurait donné.

Viktor Dedaj
avec encore toutes ses dents

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