Même Bourdin a piqué une colère… jupitérienne

Macron par Delahousse ou l’interview ridicule urbi et orbi

Primo, la nouveauté de l’interview déambulante (ou péripatéticienne, les deux mots sont bons) à l’Elysée était une copie de ce que Trump fait à la Maison Blanche. C’est frappant et écœurant de ressemblance servile.

Secondo, l’à-plat-ventrisme de Laurent Delahousse, était si flagrant que la presse étrangère se gausse et que les confrères français du « journaliste », sentant le danger à ne pas s’en démarquer ont, pour une fois, pris leurs distances. Le plus sévère a été Jean-Jacques Bourdin qui l’a étrillé avec un ton, une véhémence qui aurait valu à Jean-Luc Mélenchon le reproche de s’être emporté, d’avoir perdu son sang froid, de s’en prendre aux médias, à un journaliste, voire d’avoir… éructé. Voyez cela, c’est jubilatoire.

Tercio, Macron parle des Français en disant « Mon peuple ». Un dessin inspiré de Bosc nous le montre faisant, cette fois, visiter « Son domaine » (la France) à Delahousse.

Vladimir MARCIAC

COMMENTAIRES  

20/12/2017 21:08 par mfgtour

Ouais, enfin, Bourdin qu’a-t-il fait lorsqu’il avait le macron sous la main lors des présidentielles si ce n’est du Delabouse ?

21/12/2017 10:47 par Assimbonanga

Au delà du ridicule et de l’indignation, n’y a-t-il pas une question à se poser ? Ces deux interviews étant rigoureusement semblables, les étasuniens que l’on sait très procéduriers, ne risquent-ils pas de faire un procès à France 2 ? Le "format" de ce "produit" n’appartient-il pas à une agence, une chaîne de télé zunienne ?
Ou alors, il y a là-derrière une entente... Macron a-t-il acheté la formule ? La lui a-t-on offerte ? Imposée ?

21/12/2017 21:27 par François

Macron avait deja trahis un secret de polichinelle : gauche = droite.
Il recidive avec ce second secret du meme type : medias = chiens de garde du pouvoir
Il nous rend service en fait.
Il lui restera encore a bien expliciter’ pour ceux qui ont la comprenneette dure, qu’il ne constitue, lui et la classe politique, qu’un troupeau de marionnettes aux ordres des dominants.
Ca prouve en passant que penser que la liberté passe par la pluralité (des partis et de la presse) est une idiotie. Sans ces partis politiques qui squattent les elections et les mediasa leur soldes, on aurait peut etre une chance de s’en sortir.

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