Dimanche 5 mai 2013, manifestation à Paris où l’on vit, place de la Bastille, Eva Joly, Clémentine Autain, Christian Piquet, Olivier Besancenot, Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon, représentant six partis de gauche et une foule d’électeurs qui avaient fait l’an dernier le choix du vote utile.
Ils protestaient contre l’austérité, dont Jean-Marc Ayrault a expliqué le soir même à la télévision qu’elle n’existait pas.
Ils croyaient être 180 000. 30 000, selon un Manuel Valls subjugué par le tsunami qui déferla sur la commune de Soustons (Landes), noyée sous six ministres et 300 militants PS venus défiler du terrain de boule à la boulangerie (ou du café-tabac au lavoir, ou du centre de loisir au gymnase) pour fêter l’anniversaire de l’élection de François Hollande, lequel a réussi, en un an, à faire baisser le chômage, à augmenter le niveau de vie et à mater l’ennemi (la finance).
Théophraste R.