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Or suisse : la censure des sondages ! Une campagne détestable…

Quand un peuple est invité à voter, il DOIT être informé ! Le peuple suisse est appelé à voter au sujet d’une couverture-or partielle du franc suisse. Le but est clairement de freiner la politique monétaire d’une banque centrale totalement dédiée à la haute finance internationale. Ce matin, un article de l’ATS publié dans le Nouvelliste nous relatait ceci :

« La force potentiellement explosive des renseignements fournis a, par conséquent, amené la SSR à revoir sa politique d’information interne. Les résultats des sondages effectués par l’institut gfs.bern étaient jusque-là préalablement relayés très largement au sein des nombreuses rédactions du diffuseur public.

Désormais, le cercle de diffusion sera restreint. But de la manoeuvre : diminuer le risque qu’une personne n’utilise ou ne transmette des informations non encore publiées à des fins mercantiles. »

Source : http://www.lenouvelliste.ch/fr/share/news-1-1375222

Le peuple qui vote et qui est sondé n’a pas le droit d’être informé ! Vous participez à une enquête et on vous prive du résultat. Inadmissible dans n’importe quelle entreprise. Plus grave, quelques heures plus tard, le Nouvelliste supprime la page de l’article... Consternant !

Cette campagne a souffert de fausses informations du genre « l’or ne sert à rien » ou » ce vote profite aux spéculateurs ». Les opposants à l’initiative oublient de préciser que la puissance des grandes banques est due avant tout à la spéculation et qu’elles sont soutenues de manière illimitée par l’argent gratuit que les banques centrales mettent à leur disposition.

Pourtant, la finalité de cette votation est claire. Stopper le remplacement des « bijoux de famille » par une monnaie moribonde et des dettes publiques vouées – à plus ou moins brève échéance – à être annulées. Par ailleurs, il serait important de rappeler que l’or que la BNS vend NE LUI APPARTIENT SIMPLEMENT PAS ! Elle n’est qu’un gestionnaire de fortune. Au peuple propriétaire de décider pour son avenir. S’il devait faire une erreur, il la paiera. Mais il n’a pas à payer les erreurs pour ne pas dire errances de tiers.

Les initiants veulent surtout stopper l’expansion volatile, inutile et dangereuse du bilan de la BNS. Les chiffres -têtus- montrent qu’elles fonctionnent en Etat providence pour soutenir les grandes banques dans leurs activités lucratives et à hauts risques.

Ce schéma montre d’une part, la brusque croissance du bilan de la BNS (en vert), et d’autre part le gigantisme des banques commerciales, principal créateur monétaire. Il saute aux yeux de tout citoyen que la courbe verte (BNS) est minuscule par rapport à la bleue (les banques dites suisses). En revanche, on voit clairement que depuis 2007 (crise des subprimes), la courbe bleue fléchit au profit de la verte. Les banques ont transféré leurs actifs pourris à la BNS. Mais attention, la contrepartie de cet argent dort tranquillement sur le compte à vue de la BNS de ces mêmes banques. Non seulement, elles n’ont rien perdu mais elles ont transféré les risques au peuple suisse – garant ultime des déboires potentiels de la BNS.

Liquidités SIC

En septembre 2011, cette pratique s’est intensifiée sous le prétexte de soutenir les exportations qu’un franc suisse trop fort pénalise. La BNS a arrimé le franc à l’euro. Ce prétexte est contestable pour au moins 5 raisons :

- La BNS outrepasse son mandat en posant un taux fixe avec l’euro.
- La Suisse importe 2 fois plus qu’elle n’exporte en euros.
- La BNS a opté pour la défense d’un groupe de la population, à savoir les exportateurs au détriment des importateurs. Cela est du favoritisme clairement interdit par la Constitution. Ce faisant, elle sort tout aussi clairement de son rôle et de sa neutralité
- Elle pratique l’assouplissement quantitatif avec les grandes banques. Cela les amène à se financer gratuitement pour continuer encore plus qu’avant la spéculation – mais aussi induit la financiarisation de toutes les sphères de la vie publique. Du favoritisme encore et toujours...
- Elle pénalise les avoirs et la valeur-travail en diluant la valeur du franc grâce à la multiplication de son bilan par 5 en quelques années sans raisons valables autres que celles des spéculateurs

Voici un graphique qui représente les données américaines et qui montre comment l’explosion du bilan de la réserve fédérale a boosté les marchés financiers. Il montre aussi les écarts vertigineux avec l’économie réelle (revenu en vert et emplois en jaune).

La véritable raison à la fixation du taux plancher se trouve dans les journaux anglo-saxons de septembre 2011. Il y est clairement expliqué que les banques centrales pratiqueront le sauvetage des banques européennes chargées des dettes de la zone euro. Celles-ci ne voulaient plus financer ces pays plus longtemps, les banques centrales devaient intervenir. On sollicite alors l’argent du peuple qui prend les risques à travers les banques nationales. La BNS n’a fait qu’imiter la FED, la BCE, la banque du Japon et la banque du Canada...

Les peuples sont ainsi les principales victimes d’un système financier avide de liquidités. Perte de pouvoir d’achat, dilution de la valeur de leurs économies, perte de la valeur du salaire sans oublier l’obligation d’assumer les pertes des financiers.Une série de lois sont votées toutes plus iniques les unes que les autres avec confiscation de l’épargne, des capitaux de retraite, assurances-vie,etc.

Les banques centrales deviennent les garants d’un système financier : « je gagne-je garde, je perds-tu paies ». Cela n’est possible qu’à cause de l’ignorance et de l’épuisement d’un peuple éprouvé par la perte du pouvoir d’achat et la précarité de l’emploi que ces mêmes financiers couverts par les autorités n’hésitent pas à confisquer et délocaliser.

Impunité et immunité sont 2 autres bénéfices exclusivement réservés aux spéculateurs de la haute finance internationale. Faut-il rappeler qu’en Suisse aucune grande banque n’a été soumise à aucune enquête ? Pire, on retrouve d’anciens responsables à la tête d’offices fédéraux pour contrôler leurs anciens partenaires y c lorsque ces derniers se paient des uperbonus quand les établissements qu’ils gèrent font des pertes. Autant dire que le business continue comme jamais.

Les lois prévoient de confisquer les capitaux du secteur public et privé pour sauver ces établissements-casino ? Qui déciderait de cette ponction ? Les anciens banquiers qui se sont installés dans la peau de l’autorité fédérale. Si si... et même que leurs offices bénéficient de « souveraineté »...

L’initiative du 30 novembre vise avant tout à mettre un stop à un comportement d’un petit groupe qui se croit tout permis. Elle vise donc à freiner l’hémorragie financière et monétaire. L’or quant à lui devrait offrir une consistance à un bilan survitaminé et malade d’une BNS qui a manifestement perdu son indépendance.

Cette votation a aussi pour vocation de rappeler aux gestionnaires de la BNS que leur vrai patron n’est pas le marché mais la Constitution suisse et son peuple. Quant aux médias suisses, alliés de la liberté et de la démocratie ont tout à gagner à relayer toute information utile aux votants même si elle est en défaveur des autorités en place.

De Liliane Held-Khawam, lire :

La démocratie directe suisse nargue les marchés financiers

La loi qui a permis la financiarisation à haut risque de la BNS

ARTICLE DE L’ATS

Or de la BNS : pour évier les fuites, la SSR revoit sa politique interne d’information (titre du Nouvelliste)

L’initiative UDC « Sauvez l’or de la Suisse » intéresse de très près les investisseurs. Afin de limiter les risques de fuites d’infos sur les sondages la concernant, la SSR restreint le cercle de diffusion interne.

La SSR a modifié sa politique interne d’information en raison de l’impact de l’initiative populaire sur l’or sur les marchés des capitaux et des métaux précieux. Emetteur de sondages sur les intentions de vote des Suisses, le service public espère ainsi éviter les fuites.

Le sort de l’initiative de l’UDC « Sauvez l’or de la Suisse », soumise à votation le 30 novembre, intéresse grandement les investisseurs. En cas d’acceptation, la liberté d’action de la Banque nationale suisse (BNS) se trouverait limitée, ce qui ne serait pas sans conséquence sur le prix de l’or et le cours du franc.

Cercle de diffusion réduit

Franziska Ingold, responsable des sondages auprès de la SSR, ne peut que constater la « curiosité » des marchés financiers. Après avoir publié le 24 octobre une première enquête sur le sujet, son téléphone n’a pas cessé de sonner. Elle est assaillie de questions diverses et priée de fournir des informations sur le deuxième sondage attendu ces prochains jours.

La force potentiellement explosive des renseignements fournis a, par conséquent, amené la SSR à revoir sa politique d’information interne. Les résultats des sondages effectués par l’institut gfs.bern étaient jusque-là préalablement relayés très largement au sein des nombreuses rédactions du diffuseur public.

Désormais, le cercle de diffusion sera restreint. But de la manoeuvre : diminuer le risque qu’une personne n’utilise ou ne transmette des informations non encore publiées à des fins mercantiles.

Crainte et indifférence

Les opérateurs actifs sur le marché de l’or ne s’attendent pas vraiment à ce que l’initiative soit acceptée, même si le premier sondage SSR indiquait une légère avance du oui sur le non, avec toutefois une part d’indécis de 17%. Une certaine nervosité se ressent néanmoins parmi les investisseurs.

Ces derniers jours, le prix du métal précieux a légèrement augmenté. Mais il se situe encore nettement en dessous du niveau de cet été. La situation serait bien différente, si la BNS venait à devoir acheter une grande quantité d’or, ce qu’elle serait forcée de faire, à moyen terme, en cas de oui à l’initiative.

Le cours de change euro-franc suisse se retrouvera de même sous pression, en cas d’acceptation du texte de l’UDC. Les marchés financiers apparaissent d’ailleurs aux aguets ces derniers jours.

La monnaie unique européenne cédait ainsi de sa valeur. La Banque centrale européenne (BCE) y a aussi contribué, en envisageant un assouplissement supplémentaire de sa politique monétaire.

Signes d’intervention

L’euro se situe pour l’heure à peine au-dessus du taux plancher de 1,20 franc, instauré le 6 septembre 2011. La BNS lutte contre la surévaluation du franc dans le dessein de garantir la stabilité des prix sur sol helvétique, sa mission première.

Savoir si la BNS doit à nouveau intervenir pour défendre ce cours, ce qu’elle ne fait plus depuis plus de deux ans, se révèle difficile. Depuis vendredi, l’euro tend à évoluer autour de 1,2010 franc, le niveau même qui a conduit la banque helvétique à agir entre 2011 et 2012.

Pour la première fois depuis longtemps, la position des comptes de virement des banques auprès de la BNS a augmenté ces dernières semaines, atteignant 315,7 milliards de francs, soit une hausse de 4,3 milliards. Cela ne constitue pas une preuve, mais un éventuel indice. Car si la banque centrale achète des devises, la contrepartie apparaît en francs.

Mais les analystes ne croient pas en une intervention active de la BNS. « Nous n’avons remarqué aucun signe et ce n’est pas un sujet de discussion sur les marchés », a indiqué à l’agence financière awp un opérateur d’une grande banque helvétique.

Une intervention ne peut certes pas être exclue, « mais on en aurait sûrement plus entendu parler », souligne cet expert. Un autre analyste note que le changement du niveau de liquidités peut aussi résulter d’émissions ou de remboursements d’obligations de la Confédération.

Source : ATS

»» http://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2014/11/19/la-censure-des-sonda...
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