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Pourquoi il y aura encore des citoyens de gauche pour voter encore PS

L'Humanité.fr publie « L'appel de la gauche du PS : "Non à la politique de l'offre" ». Il est précédé de cette présentation :
27 membres du bureau national du PS sur 72 ont signé un appel pour une autre politique. Non à la politique de l’offre ! Non à la baisse du « coût du travail » disent-ils. "Si 35 % de la direction du parti signe cela, on peut penser que, à la base, c’est bien plus que la majorité des adhérents tellement le mécontentement est grand" écrit Gérard Filoche, également signataire.

Le lecteur curieux de lire cet appel dans son intégralité le trouvera ici.

Ce texte est suivi de nombreux commentaires, parmi lesquels ceux qui traitent de la question de l’existence du PS comme parti qui se dit de gauche méritent d’être relevés, malgré les redondances mais avec la vigueur de leur style.

Que font-ils dans les rangs du Parti socialiste ?

La salutaire rupture avec l’ère Sarkozy, moi, je ne l’ai pas vue. L’aile déplumée devrait penser à la rupture avec l’ère solférinienne. Certains ont eu le courage de quitter le PexS. Le parti de gauche fut fondé. Ce courage manquerait-il à la frange sinistre ?

C’est bien mes "camarades", mais le long passé (et passif) du PS indique que tout cela n’est que de la pose, que du baratin. On en reparlera quand vous joindrez les paroles aux actes et romprez clairement avec les membres de votre parti qui s’efforcent de doubler l’UMP sur sa droite.

Bel appel, beau discours. Avec la première fois que je vois apparaître le coût du capital ailleurs qu’au Front de Gauche.

Mais que vont-ils faire maintenant ? Voter contre le pacte d’irresponsabilité pour ceux qui sont parlementaires ? ou carrément quitter le parti social-libéral ?
À moins que ce ne soit qu’une posture pré-électorale pour amadouer les gens qui sont à leur gauche et qui se posent quelques questions après le discours du 14 janvier et le renoncement face à l’extrême-droite début février...

À mettre tous dans le même sac

Rappelons nous le discours du Bourget de François Hollande, c’était vraiment un discours de gauche (*), il s’attaquerait à la finance, il ne toucherait pas aux acquis sociaux et aux retraites, bref il a fait l’inverse une fois élu avec tout son gouvernement, avec tous ses élus à l’assemblée nationale qui votent tous les lois antisociales comme un seul homme.

Nous sommes entrés de plain-pied dans la période pré-électorale, municipales et européennes, il est donc normal que le PS se souvienne d’un seul coup qu’il faut parler à la gauche, après avoir graissé la droite et le MEDEF de plusieurs dizaines de milliards d’Euros qui vont saigner à blanc l’activité économique et donc alimenter la misère et le chômage.

C’est donc à la gauche du PS que revient ce travail de séduction des électeurs de gauche, tandis que François Hollande sur sa lancée continue de flatter le grand patronat avec son pacte de responsabilité, initié par le MEDEF, et son voyage auprès de Obama est là pour conforter sa place dans le concert impérialiste avec visées guerrières vers la Syrie, vers le Mali, vers le Centre Afrique, aux cotés des Américains, de plus ils travaillent d’arrache pied sur le projet de grand marché transatlantique, véritable rouleau compresseur des lois qui régissent les conditions de travail et de salaires français et européens, en unifiant le tout vers le bas, c’est du jamais vu, il s’agit d’une véritable guerre faite au monde du travail.

Voilà donc à quoi ressemble la politique du PS, de sa droite jusqu’à sa gauche, nous ne pouvons compter que sur les électeurs trompés qui les ont élus, et espérer qu’ils ouvriront les yeux sur tant de trahisons des promesses, en votant massivement Front de Gauche aux prochaines élections municipales et européennes.

VIVE LE VRAI PCF ET LES FORCES ANTICAPITALISTES REGROUPÉES DANS LE FRONT DE GAUCHE

Enfin, pour conclure, cette analyse qui va au fond des choses :

Le Parti Socialiste est une catastrophe pour la démocratie. Il va d’une droite libérale pure avec Moscovici, Sapin, Valls et consorts proche de l’UMP, jusqu’à une gauche socialiste presque assimilable par le Front de gauche actuel. Comment le citoyen peut-il s’y reconnaitre dans un tel capharnaüm qui représente tous les courants politiques de la société ? Pour que la souveraineté populaire s’exerce librement, elle a besoin de formations politiques globalement cohérentes par rapport à un projet honnête et affiché. Et d’un débat ouvert entre des courants identifiables par tout un chacun. Ce gros machin mou, gluant, confusionniste et trompeur est un obstacle à la libre expression du suffrage puisque le citoyen ne sait pas pour quoi il vote quand il vote pour lui. Pour cette raison, son existence procède foncièrement d’une vision totalitaire [sectaire au sens propre] de la vie politique. C’est d’ailleurs étonnant qu’il n’y ait jamais eu d’unanimité des formations républicaines pour dénoncer cet attelage purement démagogique et électoraliste qui pollue notre vie publique depuis quarante ans. Il faut s’en débarrasser par notre vote une fois pour toutes et le plus tôt sera le mieux. Chacun de ses leaders se reclassera alors sans aucune difficulté dans les bonnes cases et la démocratie s’en portera mieux.

Merci à mes camarades du PCF

Mauris Dwaabala

(*) Rire du transcripteur : comment des propos tenus dans un meeting pré- électoral une fois et une seule, ont-ils pu être pris aux sérieux par l’auditeur lambda et mieux, avoir servi un temps de câble de sauvetage à des responsables politiques à la remorque ?

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